MASTER RESTAURE HAUTE DEFINITION
POUR LA PREMIERE FOIS EN BLU-RAY
- À Propos
Premier long-métrage du réalisateur qui inaugure sa trilogie « Father Knows Best » (avec "Garçon d’honneur" et "Salé sucré"), "Pushing Hands" aborde déjà la plupart des thèmes chers à Ang Lee autour de cette figure paternelle traditionnelle, qui envisage l’art du tai-chi comme métaphore de la vie. Dans ce film éminemment personnel, le réalisateur taïwanais montre avec justesse et délicatesse les conséquences du choc des cultures au sein d’une famille, rendant ainsi le plus beau des hommages au cinéma des grands maîtres Yasujiro Ozu et Frank Capra.
Distributeur : Carlotta
- Scénario : James Schamus et Ang Lee
- Musique : Qu Xiao-Song Compositeur
- Titre original : Tui shou
SUPPLÉMENT : BANDE-ANNONCE


Synopsis
"The pushing of hands" est une technique Tai Chi, qui apprend à préserver son équilibre tout en combattant un adversaire. Mr Chu, un maître Tai Chi à la retraite, quitte Beijing pour rejoindre, aux Etats-Unis, son fils unique, Alex, sa belle fille, Martha, et leur fils Jérémy. Mais, Martha, plongée dans l'écriture de son premier roman a du mal à supporter la présence de Mr Chu du fait, d'une part, de la barrière linguistique, mais aussi, des différences culturelles. En résulte une situation peu confortable pour Alex qui veut essayer de garder sa famille unie...

Notre avis : Un film simple et émouvant comme sait les faire Ang Lee ! Un beau naturalisme, qui pénètre dans cette cohabitation familiale forcée. Avec Long Sihung, l'acteur principal, qui attire toute notre attention, un acteur qui a joué dans "Le Talisman" aux côtés de Michelle Yeoh, et dans deux autres films de Ang Lee : "Tigre et Dragon" et "Garçon d'Honneur". Il est bien entouré par l'ensemble de la distribution, et l'histoire et très métaphorique avec le tai chi, métaphore de la vie et du vivre ensemble, lorsque l'on vient de cultures différentes. Nous pénétrons dans cette histoire, tout en nous baignant dans une culture et une façon de voir la vie par les yeux de ce maître, d'une autre façon : apaisante, respectant l'autre, sans animosité ! Ang Lee n'a pas pour but de faire la promotion d'une culture en compétition par rapport à une autre mais pose simplement la légitimité d'un homme à trouver progressivement son propre espace. Chaque personnage est montré avec une grande précision, faisant de ce film une peinture humaniste sensible, saisissant avec délicatesse la vulnérabilité des uns et des autres dans une société où l'intégration sociale n'a rien d'évident de prime abord malgré son implicite hospitalité. A découvrir ! Gérard Chargé - 3 Zooms -
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