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SAMI BOUAJILA

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SAMI BOUAJILA
Sa filmographie
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SAMI BOUAJILAActeur français

Né le 12 mai 1966 à Grenoble, Sami Bouajila est le fils d'un peintre en bâtiment issu de l'immigration tunisienne, venu en France en 1956. Son grand-père était un berbère de Tripoli qui s'installa à Tunis en 1936. Il découvre le cinéma en compagnie de son père, d'origine tunisienne, et de son frère. Attiré très tôt par le métier d'acteur, il intègre le Conservatoire Régional de Grenoble et le Centre dramatique de Saint-Étienne, Il se forge une solide expérience sur scène dans "La dispute de Marivaux", "La nuit des rois", "Roméo et Juliette" et "Othello" de Shakespeare, "Mangeclous" d’Albert Cohen, "Sallinger"de B.-M. Koltès...).

SAMI BOUAJILAEn 1991, il monte à Paris et débute  au cinéma dans le rôle principal qui lui offre Philippe Galland  dans  "La Thune" celui d'un ado de banlieue débrouillard et ambitieux.  Il est récompensé d’une mention au prix Michel-Simon pour cette incarnation. On le retrouve ensuite à l'affiche des "Histoires d'amour finissent mal... en général", premier opus d'Anne Fontaine en 1993, et dans le film tunisien des "Silences du palais" de Moufida Tlatli.

 Il est révélé en 1995 par son interprétation d'un jeune homme débarqué à Marseille, devant organiser le départ de son jeune frère vers le bled dans "Bye-Bye" de Karim Dridi pour lequel il reçut le prix d'interprétation masculine au Festival international du film de Thessalonique 1995.
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Entre douceur et intensité, il éclate véritablement. Il poursuit une carrière théâtrale consistante (Roméo et Juliette, La chevauchée sur le lac de Constance, etc.). Il s’attache également à développer au cinéma un personnage de jeune beur au-delà des clichés primaires, et enchaîne des films aussi différents que la rêverie fantastique "Anna Oz" et  la comédie "Le Déménagement en 1996,  le film d’époque "Artemisia" en 1997.

Il fait ensuite un tour par Hollywood avec "Couvre-feu" en 1998 dans lequel il campe un terroriste palestinien traqué aux cotés de Bruce Willis, Denzel Washington et Annette Bening. L'année suivante, il est le pote de galère de Jean-Pierre Darroussin dans "Inséparables". Il est ensuite une étudiant marocain qui tombe amoureux d’une Française mais se heurte aux barrières de l’administration dans "Nos Vies heureuses" de Jacques Maillot.

En 2000, il  est un séropositif optimiste dans le road movie gay "Drôle de Félix" de Jacques Martineau et Olivier Ducastel, Il a reçu le prix de meilleur jeune acteur au Festival du film romantique de Cabourg. Il incarne ensuite  Jallel, le candide sans-papiers de "La Faute à Voltaire"  d'Abdel Kechiche. Il interprète le frère en galère de Jalil Lespert dans "Vivre me tue" de Jean-Pierre Sinapi.

Il est un  tendre amant dans "La Répétition" de Catherine Corsini et "Embrassez qui vous voudrez" de Michel Blanc, dans lequel il joue l'amant de Lou Doillon, il devient ensuite travesti dans "Change-moi ma vie" de Liria Bégéja, En 2002, il passe sans complexe du film d'action "Nid de guêpes" de Florent Emilio Siri pour lequel il interprète un loulou bariolé au cinéma d'Arnaud  Desplechin en jouant "Dans la compagnie des hommes"

Loin de renier sa culture, il participe à "Indigènes", film de guerre sur les soldats nord-africains mobilisés en 1943, pour lequel il obtient en 2006 à Cannes un Prix d'interprétation partagé avec ses frères d'armes. En 2006, il joue aussi dans le très attendu film "Le Concile De Pierre" aux côtés d'un casting très féminin : Monica Bellucci, Catherine Deneuve et Elsa Zylberstein
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 L'année suivante devenu un acteur de premier plan, il se révèle en flic tourmenté dans "Les témoins" d'André Téchiné, un film qui lui vaut le César du Meilleur second rôle.  Il change de camps et devient un gangster dans le polar grand public "Le Dernier gang" d'Ariel Zeitoun. Il retrouve Benoît Magimel dans "24 mesures", un drame réalisé par Jalil Lespert, où les destins propres à quatre personnages vont se croiser le temps d'une nuit mouvementée...
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Il tourne ensuite dans le thriller "Le premier cercle" de Laurent Tuel au coté de Jean Reno et dans "La sainte victoire" de François Favrat avec Clovis Cornillac. IL change ensuite de registre avec "Le Siffleur" de Philippe Lefebvre, une comédie dans laquelle il côtoie François Berléand et Thierry Lhermitte.

En 2010, il revient au Festival de Cannes avec ses frère d'armes d"indigènes" Rachid Bouchareb et les comédiens Jamel Debbouze et Roschdy Zem dans "Hors-la-loi", un film centré sur la guerre d'Algérie, quatre ans. La même année, il figure au générique du nouveau film de Pierre Salvadori, "De vrais mensonges", avec Audrey Tautou et Nathalie Baye. La même année, le comédien participe à la série "Signature" tournée entièrement sur l'île de la Réunion.

En 2011, il interprète le rôle d'Omar Raddad dans "Omar m'a tuer", un film réalisé par son compère Roschdy Zem, sur l'affaire judiciaire la plus médiatisée des années 1990. L'année suivante, Sami Bouajila est membre du jury du 38e  Festival Du Cinéma Américain De Deauville 2012 présidé par Sandrine Bonnaire.
 
 
 
 
 SAMI BOUAJILA
 
Sami Bouajila, Chafia Boudraa, Rachid Bouchared, Djamel Debbouze, Roschdy Zem
 
 
 
 
 
 
 
 


 

 

 

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Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)







 

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