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LA SAINTE VICTOIRE

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LA SAINTE VICTOIRE
Notre rencontre
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la sainte victoireZoom Français

Sortie : le 2 Décembre 2009

VU - 3 Zooms

Film français
Réalisé
par François Favrat
Avec Clovis Cornillac…
Thriller politique – 1h45 -

Rencontre Ciné-Zoom (Photos et Interviews) au Festival de Sarlat avec le réalisateur et les comédiens Clovis Cornillac et Vimala Pons.
 
Rencontre Ciné-Zoom (Photos et Interviews) au Cézanne à Aix en Provence avec en supplément : Christian Clavier.

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SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPÉTITION
AU 18ème FESTIVAL DU FILM DE SARLAT 2009


LA SAINTE VICTOIRE
Titre original : La Sainte Victoire

Distributeur :
Mars Distribution

 

Musique originale de Frédéric Fortuny, Jeff Hallam


LA SAINTE VICTOIRE

Avec aussi :  Christian Clavier, Sami Bouajila, Marianne Denicourt, Michel Aumont, Vimala Pons, Eric Berger, Valérie Benguigui, Marilyne Canto, Eric Naggar, Alain Blazquez, Olivier Soler…

 

LA SAINTE VICTOIRE
L'histoire : Un homme politique brigue la mairie d'Aix-en-Provence. Avec ses vestes de velours et sa morale en bandoulière, il incarne "l'anti-people". Face à lui, le maire sortant est une bête politique d'envergure nationale, sur-médiatisée. À quelques mois du scrutin, c'est loin d'être gagné !

Chaussures de marque et costumes sur mesure, un petit architecte dissimule avec soin ses origines modestes. Il a toujours rêvé d'une vie bourgeoise et d'une femme comme la fille de ce candidat.
LA SAINTE VICTOIRE
Fasciné par cette famille,  le petit architecte s'investit corps et âme dans la campagne municipale avec comme arrière-pensée le marché public qu'il convoite... l'affaire de sa vie !

Il transforme l'image de son poulain et met la pression sur le camp adverse. Grâce à son pote de toujours, un ancien flic revanchard sur le système, il réussit à impliquer son adversaire dans un scandale politico-industriel.

Une fois la victoire acquise, il rappelle au nouvel élu le retour d'ascenseur attendu. Et c'est là que tout se complique. Leur amitié sincère, nouée dans la conquête du pouvoir, se heurte alors aux limites des intérêts et de l'ambition...

Notre avis : Un thriller politique bien mené, qui mêle affaires et relations humaines. Différents personnages abordent la puissance du pouvoir sous différents angles et points de vue, tout cela par rapport à des expériences et des parcours personnels, selon ses ambitions et ses aspirations. Tout cela est humain et pose la question, de comment réagirions-nous à la place des personnages ? La réalisation est dynamique et les comédiens parfaits dans leurs rôles respectifs. Un film qui amène la réflexion sur l'intégrité et sur son choix de vie. Chacun fera comme il l'entendra, le film est optimiste est croit en l'avenir de l'homme. Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
 
Photos et Interviews page suivante

Rencontre Ciné-Zoom au Festival de Sarlat avec le réalisateur et les comédiens Clovis Cornillac et Vimala Pons.
 
 
 
 
Clovis Cornillac  "J'ai de l'affection et de l'empathie pour mon personnage, mais aussi pour tous ceux du film. Il y a pour moi une comparaison au personnage de Rastignac de Balzac, une comédie humaine se dégage de cela. Ce mec, que je joue : Alvarez est agaçant, mais touchant. Il aura le choix de faire avec ou ne pas faire avec... Il n'a pas froid aux yeux, on se demande qu'elle connerie il va faire. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
François Favrat "Le titre a une double signification  : il y a quelque chose de pur et un profond respect de la victoire. La montagne de La Sainte Victoire à côté d'Aix en Provence, symbolisait cela. Le film parle de comment être prêt aux compromis, pour réussir en politique ou avec les politiques, tels sont les rapports entre mes personnages. Faut-il être prêt à tout pour réussir ? Ou bien doit-on rester intègre ? Qu'êtes-vous prêt à perdre pour gagner ?  Je voulez montrer la pression d'un lobbing et qu'il n'est pas facile de vivre avec cela. Le côté people, c'est aussi le lot des politiques, si l'on veut parler de ce qu'on défend comme idée, comment le véhiculer et avec qui ? La puissance de frappe des lobbiistes est forte sur les politiques. Il fallait montrer différentes facettes politiques. Pour moi, les méchants du film, c'est le système et le 4/40."
 
 
 
Rencontre Ciné-Zoom au Cézanne à Aix en Provence avec en supplément : Christian Clavier.
 
 
 
 
 
François Favrat "J'avais envie de travailler avec Clovis, il y avait des ponts entre lui et le personnage d'Alvarez. Clavier est venu ensuite, il avait l'envie de jouer tout autre chose qu'à son habitude, et cet homme politique, le tentait. Quant à Valérie Benguigui, je l'aime comme comédienne et Sami Bouajila, je l'adore. Avec Vimala, on s'est rencontré en faisant des essais au casting."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
François Favrat "Je me suis inspiré de gens que je connaissais, aussi bien, les personnages comme Alvarez, ce genre de type, qui s'invente des CV. (c'est une image de la réussite, qu'il aimerait incarner), que les politiques. Pour ces derniers, Arnaud Brandebourg, m'a aidé à rentrer à l'Assemblée Nationale pour observer comment cela se passe et j'ai vu comment cela se passait aussi avec la presse. Quand il y a une pêche pourrie dans un panier, elle pourrie les autres, cette phrase est applicable pour tout."
 
"Il y a une phrase que j'aime beaucoup : "Il y a des services si grands, qui ne peuvent se rendre, que par l'ingratitude."
 
 
 
 
 
Christian Clavier "C'est un film qui parle de personnages et la vie est au centre, elle vous transforme. c'est rare d'avoir des films où tout sonne vrai et où tout est assez crédible. Le politique que je joue a de bonnes intentions et il est détourné de son parcours. Il est rattrapé par le pouvoir, comme tout homme rentrant dans un système. Et j'aime cela, car ce n'est pas un film qui dit : tous pourris... ce qui m'intéresse, c'est le film avant le côté du rôle du politique. Il y a plein de personnage qui vont se rencontrer et s'aider à un moment. Le pouvoir et la réussite, chez Favrat, devient un film de cinéma. Ce député qui a une fille qui sort avec le garçon qu'il aide, va devoir décidé de l'avenir face à sa fille, par rapport à sa carrière politique. Tout le monde peut se retrouver dans les films de Favrat, c'est une fiction et non un documentaire, c'est plaisant et si l'on veut quelque chose de plus pointu sur les hommes politiques, on regarde les faits-divers politiques et ils ne manquent pas. C'est un thriller politique comme les américains ont su les faire. Le film de Favrat est captivant, avec des moments où l'on rit, car c'est la vie et ça va tourner à l'aigre. On a tous envie de gagner, et on perd certainement des choses à l'arrivée."
 
"Si j'ai accepté ce film, c'est parce que j'avais vu le 1er film de François, "Le rôle de sa vie" et j'avais aimé son sujet et sa façon si humaine de l'aborder. Un sujet qui nous concernait tous dans la profession. C'était magnifiquement écrit et réalisé."
 
 
Vimala Pons "ce qui m'a plus dans ce film, c'est la montée de l'émotion. Anaïs, mon personnage est masquée au début et ce masque de petite bourgeoise va exploser. Physiquement aussi, elle change et évolue vers ce qu'elle croit plus pure face à l'amour. Elle se détend, elle qui était coincée au départ et elle laisse  en place ce à pourquoi elle a été forgée. C'était intéressant de savoir, comment rendre cela humain,, quand ça se brise. Depuis ce rôle, je ne regarde plus ces filles-là de la même façon."
 
 
Propos recueillis par Gérard Chargé.
Photos : Gérard Chargé
 
 

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