Ciné-Zoom

 

L'histoire : En 200 000 ans d'existence, l'homme a rompu l'équilibre sur lequel la Terre vivait depuis 4 milliards d'années. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction des espèces : l'homme a mis en péril sa propre demeure. Mais il est trop tard pour être pessimiste : il reste à peine dix ans à l'humanité pour inverser la tendance, prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre, et changer son mode de consommation…

 

 

Notre avis : Une sonnette d'alarme tirée par Yann Arthus-Bertrand, qui dénonce le fait que l'homme a en 50 ans fait un mal fou à la planète, plus que depuis l'existence de l'homosapien (l'homme qui réfléchie). Il pose des questions de survie en montrant les effets dévastateurs causés par les abus de l'exploitation des richesses naturelles de la Terre à des fins commerciales et il pause également de nombreuses questions des responsabilités en prenant le citoyen lamda à témoin et en responsable, mais surtout en montrant du doigt les gouvernements et les enjeux politiques. Chacun doit être conscient des risques encourus à poursuivre de tels comportements et qu'il faut changer nos modes de vie. Qu'il vaut mieux investir pour la sauvegarde de la planète que pour sa destruction, en partie : qui est imminente (On nous donne 10 ans pour inverser la vapeur). Le social doit être sauver aussi et l'écart entre les dirigeants (2 %) ne doit plus être si grand. L'homme doit pouvoir être digne de son travail sur Terre et l'homme ne doit plus exploiter  l'homme à outrance. Le partage est l'affaire de tous et la sauvegarde également. Les images sont magnifiques pour dire et montrer tout cela, mais cela glace le dos et ne peut que nous toucher. Espérons que les dirigeants et les industriels du monde entier entendent cette parole. L'idée commence à faire son chemin et certains pays ont pris de vraies décisions pratiques immédiates. C'est ensemble que le changement se fera... Seul Bémol, la production Luc Besson montre une nouvelle fois son savoir faire médiatique et économique pour la sortie du film, en même temps à la télévision, sur Internet et au cinéma, avec un générique hyper publicitaire avec les noms des grandes marques actuelles qui forment le titre HOME. Souhaitons, qu'une partie de cet argent récolté puisse servir à la cause, sinon, le concept serait bafoué, comme beaucoup de causes humanitaires. Le seul défaut du film : nous faire culpabiliser nous, alors, que ce sont les dirigeants qui même tout et cela aussi et surtout. C'est avant tout une décision politique et économique, pour que la planète et nos comportements changent : propageons ce message au-dessus, plus nous serons nombreux, plus ils interviendront et changeront leurs comportement envers leurs enjeux financiers. Gérard Chargé - 3 Zooms -