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CORTEX

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CORTEX
Rencontre au festival de Sarlat
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Zoom Français

Sortie : le 30 Janvier 2008

VU - 3 Zooms

Film français
réalisé par Nicolas Boukhrief
Avec André Dussollier...
Thriller - 1h45 -

Rencontre Ciné-Zoom au Festival de Sarlat 2007, avec la productrice, le réalisateur et André Dussollier.
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cortex 1

 
Titre original : Cortex

Distributeur : Wild Bunch Distribution

 

Musique Originale de Nicolas Baby

 

Avec aussi : Marthe Keller, Julien Boisselier, Pascal Elbé, Claire Nebout, Aurore Clément, Claude Perron, Chantal Neuwirth, Olivier Lejeune, Anne-Marie Faux, Elizabeth Macocco, Gilles Gaston-Dreyfus, Philippe Laudenbach, Yves Pignot, Serge Renko, Laure Salama, ...

Site officiel : http://www.cortex-lefilm.com

L'histoire : Un flic retraité, à la mémoire défaillante, intègre une maison de repos spécialisée et commence à suspecter des crimes dans l'établissement...

Notre avis : Un polar bien ficelé, où l’intrigue joue avec la mémoire et ce qui se passe est-ce vraiment se qui se passe ? Un scénario plein de rebondissements et surprenant, pour un ton qui convient parfaitement au film de genre dont il se revendique fortement. Un polar super puissant, dominé par un excellent André Dussollier. Une histoire qui fera travailler votre cortex cérébral et qui nous fera nous poser des questions sur la mémoire. Une excellente réalisation, pour une histoire qui touche. Gérard Chargé - 3 Zooms -


RENCONTRE Ciné-Zoom au Festival de Sarlat 2007, avec la productrice, le réalisateur et André Dussollier

Sylvie Pialat (productrice) "J’ai fait ce film, car le sujet était très fort, parce que la trame policière était devant. C’est un film de genre, un polar. La maladie traitée dans le film, rajoute des choses. Le polar lui, rend tranquille pour absorber le sujet. Julien Boisselier, c’est nous dans le film, c’est le seul qui n’est pas malade et qui n’est pas médecin. Il véhicule notre doute, il nous renvoie à des choses faites et qui pourraient être et allervers d’autres alternatives."

Nicolas Boukhrief "C’est en lisant "Le parisien" que j’ai eu l’idée de faire ce film. En général, le métier que l’on a pratiqué reste très longtemps dans l’esprit des malades. Un flic, c’était pas mal pour l’histoire. Après "Le Convoyeur", j’ai été en contact avec des malades d’Helzeimer, ils m’ont révélé des choses. Ce ne sont pas des marionnettes, il s’agit de nos prochains et cette maladie est proches de nous tous. C’est un film que nous ne voulions pas sombre et il nous fallait un acteur lumineux. Et André c’est imposé, il avait quelque chose de l’âme du film. La mémoire fait éclater l’espace temps, c’est très subjectif. J’ai découvert que ces malades ne sont pas que sensibles. On est en phase affective avec eux, ce n’est pas intellectuel. Il y a des hôpitaux complètement différents pour traiter la maladie, certains les bonbardent de cachets et d’autres sont plus proches des malades."

André Dussolier


André Dussollier "J’étais partisan de Nicolas et de son film précédent. Je suis tombé, devant cet état qui m’a bouleversé : la médecine tatonne, il y a beaucoup à faire avec cette maladie. C’était exitant pour moi, j’aime bien comment il raconte une histoire sans tout livrer. C’est agréable de ne pas dire et de jouer avec le silence. Je me suis laissé guider dans ces deux mondes si proches et si loins. Je m’étais renseigné, avant de faire le film, sur la maladie d’Helzeimer. Il y a autant de témoignages que de comportements, c’est aussi parfois drôle. Nicolas, les a écoutés dans les hôpitaux."

"J’aime les changements dans ce métier, j’aime ne pas reconnaître les acteurs. Pour ce rôle, j’ai pas mal maigri, on doit être au service de l’histoire, se préparer, faire des recherches...Quand on tourne, on est inaxessibles, mais il faut en sortir."

Vous est-il déjà arrivé d’oublier un texte ?

André Dussollier "Oui, au théâtre avec Pierre Arditi, dans une pièce de Sacha Guitry "Faisons un rêve". C’est un cauchemar quand on a des trous au théâtre. J’étais dans une scène où j’étais au téléphone et je répétais sans cesse "Ne quittez pas ! C’est un partenaire qui m’a soufflé et c’est reparti. Il ne faut surtout pas y penser. Dans le film, c’est pathétique pour l’entourage, mais les malades ne s’en rendent pas compte."

Propos recueillis et photo : Gérard Chargé (ACR)

 

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