Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Accueil Tous les Films Zoom Coup de Foudre LES NEIGES DU KILIMANDJARO

LES NEIGES DU KILIMANDJARO

( 21 Votes )

CANNESLES NEIGES DU KILIMANDJAROZoom Coup de Foudre

Sortie : le 16 Novembre 2011

VU - 4 Zooms

Film français
Réalisé par
Robert Guédiguian, inspiré du poème de Victor Hugo 'Les pauvres gens"
Avec Ariane Ascaride…
Comédie dramatique – 1h47 -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe au Festival de Cannes 2011 et à Marseille au cinéma Le Prado.

Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie

SÉLECTION OFFICIELLE UN CERTAIN REGARD

AU 64ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2011

LES NEIGES DU KILIMANDJARO
Titre original : Les Neiges du Kilimandjaro

Distributeur : Diaphana Distribution
 
 
Musique originale de ?
 
 
LES NEIGES DU KILIMANDJARO
Site officiel : http://www.diaphana.fr
 
Avec aussi : Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Maryline Canto, Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet, Robinson Stévenin, Karole Rocher, Julie-Marie Parmentier, Pierre Niney, Simon Frenay…
 
 

LES NEIGES DU KILIMANDJAROL'histoire : Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis 30 ans… Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent… Ils ont des amis très proches… Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques… Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit.
Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprendront que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés en même temps que Michel, par l’un des leurs… Michel et Marie-Claire vont peu à peu s’apercevoir que leur agresseur, Christophe, n’a agi que par nécessité. En effet, il vit seul avec ses deux petits frères et s’en occupe admirablement, veille à leurs études comme à leur santé…

Notre avis : Une histoire sociale, qui analyse les conséquences d’un braquage chez des particuliers, en montrant la motivation, pourquoi on peut arriver à ces extrêmes, ainsi que la réaction des victimes, qui se posent des questions sur comment agir et réagir après ce traumatisme. Robert Guédiguian, ne juge pas sur les faits, car il y a toujours une explication à de tels gestes. Un film sur le pardon et sur le rachat, qui tient compte de tout le contexte social qui peut pousser à l’irréparable, qui pourra être réparé, selon la façon d’y réfléchir ensemble et par la bonne volonté. Un film solidaire de toute une communauté de travailleurs. On retrouve avec plaisir toute la bande du réalisateur, avec des nouveaux venus, comme Maryline Canto, Grégoire Leprince-Ringuet et Anaïs Demoustier qui s’y intègrent parfaitement bien, et qui véhiculent chacun des choses positives dans cet univers. Comme toujours chez Guédiguian, on s’attache aux personnages, tellement ils nous sont proches et familiers. Gérard Chargé - 4 Zooms -
 
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe au Festival de Cannes 2011 et à Marseille au cinéma Le Prado.
 
Robert Guédiguian "C'est un film d'idées, politique et populaire, pour faire le point sur la société, sur les changemets ouvriers. Le patronat fait du chantage aux ouvriers, ce n'est pas le fait des syndicats : c'est la résultante d'une alternative, ce qui se passe à chaque fois. Mais je pense qu'il y a de quoi contester et faire des propositions plus révolutionaires, c'est ce que fait passer le personnage de Christophe interprété par Grégoire Leprince-Ringuet, il ébranle la décision des licenciements par tirage au sort, que j'ai imaginée et qui représente ce qui se passe, mais qui ne ce passe pas comme cela en réalité : c'est métaphorique. Je pense profondément, que les syndicats sont utiles. Tous ces personnages ont leurs raisons et le couple formé par Ariane et Jean-Pierre a raison. Ils vont oeuvrer, par l'exemple de supprimer les cassures. Finalement, ils ont tous en commun, le même intérêt. Dans ce film, il y a toutes les questions que je me pose sur le sujet."
 
 
 
 
 
"Les pauvres gens", ont changé d'apparence. Les smicards, n'ont plus le look ouvriers d'il y a 30 ou 40 ans ou même 50, mais ils sont quand même prolétarisés. En changeant d'apparence, cette classe" ne se reconnaît plus entre elle, il n'y a plus de grande unité. Ils ne sont plus en uniforme, cela a contribué au manque de conscience. Aujourd'hui, 80 % des français font partie des pauvres gens. Le personne de Christophe est igorant, de ce que sont vraiment les ouvriers. Je pense que socialement, aujourd'hui, il faut redésigner l'ennemi. Je pense qu'il va se passer des prises de conscience en Europe et un peu partout, car cela ne peut plus durer ainsi."
 
 
 
 
 
 
 
Jean Pierre DarroussinJean-Pierre Darroussin "Critiquer, c'est fait pour améiorer les choses : la CGT pourrait s'inspirer de certaines choses. Dans ce film, il y a une bonne énergie, qu'il y avait sur le plateau. Robert c'est parfaitement ce qu'il a à faire, il est plus exigeant avec ses comédiens attitrés, car on se connaît trop bien ! Le cinéma, c'est aussi ce que nous faisons avec Robert : un mélange de fiction et de réalité, tout en étant vrais."

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Gérard Meylan "Je pense, que le syndicat est exemplaire dans les luttes, même quand il fait des erreurs. La CGT défend vraiment tous les travailleurs, regardez ce qui se passe à Fralib à Gémenos depuis des mois... Je préère que les gens soient syndiqués. Je suis à la retraite des hôpitaux de Marseille, j'ai toujours été syndiqué et je milite encore. La CGT, c'est une vraie position de classe. Pourquoi il y a ces oppositions aujourd'hui ? Les jeunes sont sinistrés, le personnage de Christophe, qui commet ce larcin, se pose de vraies questions, et la vérité est de son côté, je trouve. Nos enfants aujourd'hui, vivent moin bien que nous. Nous, nous avons mieux vécu que nos parents, nos parents on mieux vécus que leurs parents. Aujourd'hui, on régresse. Les dockers, je les connaîs, les habitants de l'Estaque, ont les connaît et on les a connus. Nous ne sommes pas coupés du monde, nous tendons la main à cette personnes, pour les amener à ce que font Michel et sa femme dans le film. Je connais des Raoul aussi (mon personnage), il va évoluer, tout en ayant rejeter la situation de départ. Nous avons tellement vu ces gens vivre, que l'on peut les remplacer sur l'écran, en étant vrais et réels. On ne dirait pas que l'on regarde un film, on n'est dans une dimension autre qu'au cinéma. Etre, c'est essentiel !"
 
Jean-Pierre Darroussin, Ariane Ascaride
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ariane Ascaride "Je ne suis pas d'accord avec Gérard, c'est du cinéma. Ce n'est pas documentaire, c'est de la fiction, où les gens peuvent se reconnaître. Ces gens et ces personnages, c'est une partie de nous. Pour jouer, je vole des gens dans la rue, en les regardant, avec leurs gestes du quotidien. Je les mets dans une cave à comportements, pour ensuite m'appuyer sur cela."

 
Propos recueillis par Gérard Chargé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Photos à Cannes : Thierry Vaslot (A.C.R.)
 
Photos à Marseille : Gérard Chargé (A.C.R.)
 
 
 
 
 
 

Recherche Google

Publicité