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LE DIABLE S'HABILLE EN PRADA

( 10 Votes )

Sortie : le 27 Septembre 2006

VU - 2 Zooms 

Film américain

Réalisé par David Frankel

Comédie - 1h50 -

Avec Anne Hathaway...

Rencontre Ciné Zooms avec l'équipe au Festival du Film Américain de Deauville 2006.

Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie

 

SELECTION OFFICIELLE EN AVANT-PREMIERE AU 32ème FESTIVAL DU FILM AMERICAIN DE DEAUVILLE 2006

Distributeur : Twentieth Century Fox France

Avec aussi : Meryl Streep, Emily Blunt, Stanley Tucci, Simon Baker Denny, Adrian Grenier, Ilona Alexandra, Patrick Askin, Greg Connolly, Tracie Thoms, Gisele Bundchen, Colleen Dengel, Suzanne Dengel, Rebecca Mader, Sarah Rafferty, Eric Seltzer, Rich Sommer, Stephanie Szostak...

Site officiel : NC

L'histoire : Si la mode est un royaume, une rédactrice en est incontestablement la reine. A New York, son magazine {Runway} fait et défait les tendances au gré de ses pages et de ses avis souverains. A priori, une jeune femme, brillante et fraîchement diplômée, n'avait pas le profil pour intégrer ce milieu ultra fermé. Et pourtant, elle va devenir l'assistante de la tyrannique rédactrice et va vite découvrir ce que le mot "enfer" veut dire...

Notre avis : Une comédie divertissante à la "Pretty Woman", où la morale est sauve. La description d'un monde féminin attirant, mais à quel prix ? C'est ce que nous découvrons, dans cette histoire qui créait l'envie par les apparences, mais où il faut vendre son âme au diable, si on veut y rester ! L'interprétation est parfaite et c'est parfois très drôle. ne pas succomber à la tentation Mesdames ! Gérard Chargé  

 David Frankel "C'est moi, qui ai décidé de changer la structure du film par rapport au roman, parce que dans le roman c'est avant tout la voix de Andy que l'on entend, et un peu moins celle de Miranda, qui finalement est tyrannique à la page une, tyrannique à la page dix, à la page cent... Je voulais vraiment recréer un équilibre et mettre les deux personnages en avant. Je voulais également donner plus de profondeur au personnage de Miranda et montrer sa complexité. Dans sa quête de l'excellence, elle a un prix à payer. Je savais qu'avec une actrice comme Meryl Streep, je pouvais explorer également l'aspect plus vulnérable de Miranda. Quant au scénario, j'ai travaillé en étroite collaboration avec Aline McKenna, la scénariste, mais aussi avec toute l'équipe. Nous avons effectivement consulté Lauren Weisberger, parce qu'elle a un background de journaliste, mais ça n'a rien eu à voir avec l'écriture même du scénario."

Meryl Streep "David m'avait fait part de son intention, depuis le début, de ne pas faire une caricature de Miranda, dans un sens qui n'est pas péjoratif, disons que le roman lui-même est un livre de divertissement, donc le personnage y a une dimension presque unique, ou en tout cas unilatérale, puisque c'est à travers le regard de cette jeune assistante que Miranda existe. Son intention n'était donc pas de faire une simple caricature, mais un véritable portrait de femme. Ce qui est intéressant pour moi en tant qu'actrice, mais aussi pour vous, les spectateurs, c'est de montrer que ce personnage pouvait avoir plein d'aspects différents. Et, bien sûr, pour une actrice, il est bien plus drôle et bien plus intéressant de jouer un personnage qui ait différentes facettes."

Stanley Tucci Etre dirigé par David a été une expérience très enrichissante. Il m'a appris beaucoup de choses, parce que son style de réalisation est très différent du mien. Ce qu'il a de formidable, c'est que sur un tournage, il rend vraiment l'atmosphère agréable et sereine. Et c'est vraiment crucial lorsqu'on veut réussir un bon film. David est quelqu'un de doux, il ne s'impose pas. Parfois, nous devions presque le supplier de nous donner des directions d'acteurs ! Mais ce qui est formidable, c'est qu'il nous met tous très à l'aise sur le tournage, et cela nous donne une grande liberté d'expression. Et lorsque cette liberté existe, il y a spontanéité, donc le jeu est riche. Grâce à cela, nous avons travaillé dur, tout en étant à l'aise. Et quand vous regardez le film, l'image, vous avez quelque chose qui paraît faussement simple : il laisse les acteurs et l'histoire évoluer. Les visuels sont très beaux, mais pas trop."

 Anne Hathaway "Ce que je trouve fascinant dans le monde du journalisme, c'est ce potentiel et cette liberté, ce pouvoir d'acquérir l'information et d'approcher la vérité. C'est un métier que je respecte infiniment. J'aimerais peut-être apprendre ce métier, mais je pense que le monde, et l'Amérique en tout cas, serait dans un état assez lamentable si des gens comme moi - qui n'avons pas appris le métier de journaliste ni étudié pour ça - nous écrivions soudain sur l'état du monde. Donc, oui, si j'étudiais le journalisme, pourquoi pas ? Mais je crois que j'ai déjà assez à apprendre en tant qu'actrice."

Meryl Streep "Le scénario de ce film est l'un des meilleurs que j'ai lus depuis longtemps, j'ai sauté sur l'occasion de travailler dessus avec David. Pour la préparation du rôle, Lauren a admis qu'elle avait calqué ce personnage de Miranda sur la célèbre rédactrice en chef de Vogue, Anna Winter. Mais dés le début, j'étais farouchement déterminée à ne pas calquer mon personnage sur elle, cela aurait été beaucoup trop limitatif. J'ai utilisé des souvenirs personnels de certains patrons et patronnes, des gens que je connais... Et j'ai pensé aussi à des personnages merveilleux, comme Diana Vreeland, qui a été une personne extrêmement marquante dans le monde de la mode, mais aussi très généreuse. J'ai lu son journal intime. Autre source d'inspiration : Leslie Barris quand elle était vivante. Je lui ai volé cette couleur de cheveux, ce blanc magnifique. Comme David, j'avais envie de changer ce personnage par rapport à ce qu'il est dans le livre, de la rendre Américaine, etc."

Anne Hathaway "Je connaissais assez de choses sur le monde de la mode, les magazines, etc., donc le milieu ne m'intimidait pas. Alors j'ai décidé de faire un stage chez Christie's, la célèbre maison de vente aux enchères. Je savais que là aussi, il y aurait des femmes formidables et intimidantes. J'y ai travaillé quelques semaines comme assistante, et c'est vrai que je m'occupais aussi du courrier et qu'on m'envoyait chercher le café. Donc, tout ça, je l'ai vécu."

Propos recueillis par Jerémie Derai 

    

 

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