Ciné-Zoom

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NOS JOURS HEUREUX

( 9 Votes )

Zoom Comédie

Sortie : le 28 Juin 2006

VU - 3 Zooms 

Film français

Réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache

Avec Jean-Paul Rouve...

Comédie - 1h43 -

Rencontre Ciné Zooms avec Eric Tolédano, Marilou Berry et Lannick Gautry aux Rencontres de Gérardmer 2006.

 

SELECTION OFFICIELLE EN COMPETITION AU 9ème FESTIVAL DU FILM DE COMEDIE DE L'ALPE D'HUEZ 2006

EN AVANT-PREMIERE AUX RENCONTRES DE GERARDMER 2006

 

Distributeur : SND

Avec aussi : Jacques Boudet, Marilou Berry, Omar Sy, Jean Benguigui, Julie Fournier...

Site officiel : NC 

L'histoire : La difficile première expérience d'un jeune homme de 25 ans, en tant que directeur de colonies de vacances...

Notre avis : Une histoire d'épanouissement, aussi bien pour les grands, que pour les petits. L'apprentissage de la vie en groupe, pour tous. Le film est d'une grande simplicité et rempli de vérités. Une comédie très drôle, interprétée avec naturel par tous les comédiens et avec des enfants géniaux de simplicité. On s'amuse bien et on est formé pour continuer dans la vie... Avec responsabilité, mais avec humour et dérision. Que du bonheur, même si pas que ! Un brin de nostalgie, mais que de souvenirs ravivés avec authenticité. Ce sont nos jours heureux, pour la plupart d'entre nous ! Gérard Chargé - 3 Zooms -

Nous avons rencontré le réalisateur Eric Tolédano et les comédiens Marilou Berry et Lannick Gautry aux Rencontres de Gérardmer 2006

Eric Toledano « Pour faire ce film, il fallait avoir une expérience de groupe. Avec Olivier, nous nous sommes rencontrés lors d'une colo, comme animateur et directeur, c'était en 1995. Nous avons fait ce film, 10 ans après jour pour jour. Auparavant, nous avions fait un court métrage qui s'intitulait « Ces jours heureux ». Il était simplement question de montrer le départ et le retour de colo, c'était montrer les changements des rapports humains entre ces deux moments, comme quoi, ils pouvaient avoir changé entre temps, sans montrer ce qui s'était passé pendant ce temps précis. Les spectateurs étaient frustrés et les parents ne voyaient pas l'intérieur de la colo. Nous avons donc analysé l'évolution des personnages pendant ce laps de temps. On est partis de gens et d'enfants que l'on avait rencontré dans les colos que nous dirigions, on ravive pas mal de choses avec ce film, dans la mémoire de pas mal de gens. Il faut savoir que les animateurs ont seulement une semaine de formation et les directeurs aussi, ils passent ensuite leur BAFA sur le terrain. La colonie de vacances est pour moi une source de thérapie. Les enfants se découvrent et les parents s'imaginent un discours pour cacher la vérité, car les enfants changent pendant cette expérience hors du foyer familial. Lors de nos dernières colonies, nous avons réalisé des courts métrages. Dans la vie, il y a des moments intenses et la colo en fait partie. Avec Olivier, on s'est épanouis dans cette ambiance : c'est une vie similaire au cinéma. »

« Le film a obtenu 3 Prix à l'Alpe d'Huez au Festival du Film d'Humour, dont un pour Joséphine De Meaux qui interprète le personnage de Caroline. Ce personnage est la trajectoire fidèle d'un moment réel de notre vie. Je rend hommage à cette période, il y a une nostalgie de cette période-là. Je trouve que les relations étaient plus vraies. Si j'ai repris Jean-Paul Rouve, c'est parce que c'est un comédien très riche, et il est crédible dans tout ce qu'il fait. Après « Je préfère qu'on reste amis », je voulais retrouver sa vérité. On voulait des comédiens hors de l'image qu'on leur donne, et créer une équipe très harmonieuse. Ce n'est pas un film prototypé, le mélange des goûts est donc moins conventionnel. »

« Jeunesse et Sport ne cautionne pas notre film, on nous a dit que c'est comme si on avait parlé de vous, c'est un bel hommage je trouve. Je pense que cette comédie est à la fois drôle et nostalgique. C'est une étude sociologique où, l'on découvre avec les enfants, le portrait des parents. C'était le souci de reconstitution qui nous préoccupait avant tout. »

 

Marilou Berry « J'ai fait beaucoup de colos lorsque j'étais enfant. L'ambiance, les fêtes, les histoires, tout est juste dans ce film et les monos sont très réels, ce ne sont pas des caricatures. D'avoir été en colonie de l'âge de 8 à 10 ans, représente mes jours heureux. Il y a beaucoup de choses qui viennent de moi dans ce film, ce n'est que mon quatrième et c'est celui qui a été le plus difficile à tourner. Il fallait toujours qu'il se passe quelque chose en arrière plan, ce qui veut dire que tous les comédiens, lorsqu'ils n'avaient pas de scène spécifique devaient faire office de figurant et animer l'arrière plan. Ma peur principale sur ce tournage était d'en faire de trop. Pour les enfants, le tournage avait vraiment une allure de colo. On était séparé d'eux, pour susciter l'envie de nous retrouver.»

 

Lannick Gautry « Lorsque j'ai accepté de faire cet animateur play-boy, je n'ai pas voulu qu'il soit tout lisse. On peut l'aimer, mais aussi le détester. J'ai fait des colos et c'est ce qui m'a construit : j'ai une formation de photographe de métier, être comédien est un moyen d'expression artistique comme un autre. Ce n'est que mon troisième long métrage et le vrai luxe dans ce métier, c'est le choix. Les parents des enfants qui jouaient n'étaient pas sur le tournage : les enfants sont plus patients que nous, ils ont la spontanéité que je cherche en travaillant comme comédien.»

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

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