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Accueil DVD LA PASSION SELON BEATRICE

LA PASSION SELON BEATRICE

Sortie Blu-Ray & DVD : le 6 Mai 2025
Sortie en salle : le 20 Novembre 2024

VU - 3 Zooms -

Film belge, français (2024)
Ecrit et réalisé par Fabrice Du Welz 
Documentaire - 1h20 min -
 

 

 

SUIVEZ L’IMMENSE BÉATRICE DALLE

 

DANS UNE QUÊTE POÉTIQUE ET ÉPERDUE

 

SUR LES TRACES DE PIER PAOLO PASOLINI

 
  
MASTER HAUTE DEFINITION
POUR LA PREMIERE FOIS EN BLU-RAY
  • A propos : Poétique et mystique, "La Passion selon Béatrice" dévoile une Béatrice Dalle inattendue, douée d’un humour souvent ravageur autant qu’à fleur de peau, partie sillonner l’Italie sur les traces de Pier Paolo Pasolini : de Bologne à Ginosa en passant par Rome, Castel del Monte ou la tristement célèbre plage d’Ostie où le réalisateur eut « rendez-vous avec la mort » la nuit du 1er au 2 novembre 1975, à l’âge de 53 ans.  Tour à tour fillette blessée et ogresse hilare, icône destroy et poétesse jusqu’au-boutiste de cette « vie dangereuse » qu’évoque avec elle le réalisateur Abel Ferrara, Béatrice Dalle se livre par le biais de ses échanges avec Clément Roussier sur sa passion pour la poésie. Celle de Pasolini, de Genet ou de Céline : une poésie vécue, intense et rugueuse. Retrouvant les lieux de tournage et croisant d’anciens collaborateurs du cinéaste, le réalisateur belge Fabrice du Welz ("Calvaire", "Adoration") livre à travers ce documentaire hybride, hors des cadres communs, un double portrait attentif et passionné, témoignage d’un cinéma à la fois sophistiqué et authentique, débordant de vitalité.

           Distributeur : Carlotta
Bonus : "Dévotion", entretien avec Fabrice du Welz (25'41") - "Obsession, le podcast : Pasolini", podcast de Carlotta Films avec Fabrice du Welz, Fathi Beddiar, historien du cinéma, et Béatrice Dalle (82'47") - Bande Annonce (1'42").

 

Scénario : Fabrice Du Welz et Clément Roussier

Avec Béatrice Dalle, Abel Ferrara, Clément Roussier...

Musique : Béatrice Dalle aime Vivaldi "Les quatre saisons". Lorsqu'elle se rend au cinéma voir "L'Évangile selon saint Matthieu", on entend la musique de Bach. "La Marche funèbre" de Mozart sur la tombe de Pasolini, Amadeus termine le film avec son "Concerto N° 21". Mais aussi : "Cosa Sono Le Nuvole" Domenico Modugno (tiré du court-métrage de Pasolini, "Qu'est-ce que les nuages ?", 1967), "Un amore grande" Giuseppe (Peppino) Gagliardi (1973), "Motherless child" Don D. Robey/O.V. Wright (1967), "The Jean genie" David Bowie (1971).

 

Synopsis : Septembre 2022, Béatrice Dalle arrive en Italie. Elle décide de marcher sur le chemin de Pasolini, un des hommes de sa vie (avec Jean Genet et Kurt Cobain). À l’origine de ce voyage, il y a le désir de marcher sur les traces de Pier Paolo Pasolini, l’homme de sa vie. D’Est en Ouest, du Nord au Sud, elle parcourt les décors de son rêve afin qu’advienne la rencontre. Ce film relate l’histoire de sa quête...

 
« Voilà, j’y suis, chez toi. J’ai toujours su qu’il fallait que je vienne. Que je devais le faire. Je vais descendre le pays comme le fil de ta vie. [...] Je veux me rapprocher de toi, tu comprends ? Rencontrer ceux que tu as connus. Les toucher, les entendre parler de toi. » Béatrice Dalle
 
PIER PAOLO PASOLINI
Près de 50 ans après son assassinat sur une plage d’Ostie, Pier Paolo Pasolini reste l’un des cinéastes les plus controversés qui aient jamais existé, mais également l’un des plus fascinants. Homme aux multiples talents, à la fois réalisateur, écrivain, journaliste, peintre, acteur et figure intellectuelle, Pasolini a exprimé de nouvelles formes philosophiques, sociales et artistiques à travers son art, suscitant aussi bien fascination que rejet à son égard. Connu pour son engagement fortement ancré à gauche mais refusant toute récupération politique, Pasolini n’a eu de cesse de témoigner des transformations de la société italienne de l’après-guerre. Son œuvre suscita souvent de fortes polémiques et provoqua des débats à cause de la radicalité de ses convictions, très critiques envers la bourgeoisie et la société consumériste émergente. Bien avant les œuvres scandaleuses et mythiques des années 1970 (la célèbre « Trilogie de la vie », "Salò ou les 120 jours de Sodome"), Pasolini a connu une décennie de création cinématographique intense, s’essayant avec brio à tous les genres : néoréalisme ("Accattone", "Mamma", "Roma"), documentaire ("Enquête sur la sexualité), farce politique ("Des oiseaux petits et gros"), fable corrosive ("Théorème") ou relecture des grands mythes ("L’Évangile selon Saint Matthieu", "Œdipe Roi", "Médée"). D’une richesse inépuisable, l’œuvre de Pasolini continue d’inspirer des générations d’artistes, d’intellectuels et d’apprentis poètes du monde entier.
 
Notre avis : Un double portrait de la comédienne et de Pier Paolo Pasolini, à travers un voyage à la (re)découverte de l'auteur/réalisateur, poignant et poétique. Béatrice Dalle sensible et à fleur de peau, sans concession, ni camouflage... À travers les yeux de Béatrice Dalle, souvent mouillés de larmes, nous voyageons dans les lieux filmés par le maître italien, au plus près des terres de son enfance, de sa vie et de sa mort. Le film est une véritable lettre d'amour au cinéma, à la poésie et à la vie. Fabrice Du Welz capture avec une délicatesse infinie la mélancolie et la beauté de l'Italie, ces paysages qui ont servi de toile de fond aux œuvres de Pasolini. Les images en noir et blanc accentuent la dimension émotionnelle du récit et renforcent le caractère intemporel de la quête de Béatrice Dalle, elles créent en outre un pont direct avec les films de Pasolini, souvent tournés en noir et blanc, et les splendides décors naturels qu’il a utilisés. Le noir et blanc restitue parfaitement cela et les images sont superbes, accompagnées pour les transitions par une superbe musique très variée et magnifiquement choisie. La poésie à travers les images la musique et les réflexions nous atteignent profondément. Nous sommes touchés ! Béatrice Dalle trouve en Clément Roussier un compagnon de route réceptif, sorte d'alter ego de Fabrice Du Welz. Cette expérience de cinéma doit beaucoup à la force des rencontres (dont la séquence avec Abel Ferrara qui est exceptionnelle ! : qui avait réalisé en 2014 "Pasolini" avec Willem Dafoe dans le rôle du maestro) et à la sincérité cinéphilique de son propos, Fabrice Du Welz étant lui-même un grand amateur de Pasolini. Un portrait d'une rare intensité et des (re)découverte du réalisateur italien, à travers quelques anecdotes de sa vie, ainsi que la découverte d'une actrice méconnue par certains aspects, qui se confie sur son enfance et ses origines familiales... sans fards. Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
 
 
 
 
 

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