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DOMINIQUE PINON |
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Acteur françaisle 4 Mars 1955 à Saumur, Dominique Pinon choisit de devenir comédien, après quelques années de faculté. Il part à Paris et s'inscrit au cours Simon. Il fait la rencontre d'Arthur Joffre qui le fait débuter en 1980 dans son premier court métrage, "La découverte". Il est alors remarqué par le responsable de casting Dominique Besnehard, qui lui présente Jean-Jacques Beineix. Leur premier projet tombe à l'eau, mais le réalisateur ne l'oubli pas et fait appelle à lui en 1981, pour incarner le rôle du tueur rôle dans un long métrage. Il devient une des gueules du cinéma français et n'en reste pas moins un acteur accompli dans tous les domaines.
Cette étiquette de personnage marginal et décalé lui colle longtemps à la peau. Son physique le cantonne pendant quelques années à des seconds rôles. Il est le frère alcoolique de Gérard Depardieu dans "La Lune dans le caniveau", où il retrouve Jean-Jacques Beineix. Il interprète un tueur dans "Tir groupé", un zonard dans "Le Thé à la menthe", un clochard dans "La Legende du saint buveur" et un vagabond dans "Frantic".
La complicité avec Beineix continue puisque il sera en 1983 nommé au César du Meilleur Jeune Espoir masculin pour "Le Retour de Martin Guerre", film dans lequel il incarne un paysan un peu obtus. En 1985, il est un homosexuel dans "Cent francs l'amour" Jacques Richard. A la fin des années 80, il fait la rencontre des réalisateurs de courts-métrages Marc Caro et Jean Pierre Jeunet, qui voient en lui une sorte de personnage lunaire, à mi-chemin entre les gueules des années 40 à la Gabin et les figures romantiques damnées à la James Dean. Et décident de lui confier le premier rôle de "Foutaises", qui remportera le César du court métrage. Depuis ce tournage, La complicité entre lui et Jean Pierre Jeunet est totale puisque qu'aucun film de celui-ci ne se tourne sans qu'il soit au casting. En 1991 sa carrière cinématographique fait un bond en avant grâce justement à Jean Pierre Jeunet et Marc Caro avec le premier rôle de "Delicatessen", qui le révèle enfin au grand public.
Il enchaîne alors des rôles importants dans quelques premiers films qui font appel à la diversité de son talent "Les Arcandiers", "Je m'appelle Victor", puis incarne un jeune psychotique dans "La Cavale des fous" aux côtés de Pierre Richard. En 1995, Il est la tête d'affiche du film d'ouverture du 48e Festival de Cannes avec le second film de Caro et Jeunet "La cité des enfants perdus". Il n'est pas un mais cinq Scaphandriers (un ex-savant fou devenu amnésique entouré de ses clones).
Deux ans plus tard il tient la dragée haute à Winona Ryder et Sigourney Weaver (qui l'avait carrément imposé à la production) dans "Alien, la résurrection". Il Offre beaucoup de son temps aux jeunes cinéastes, "entre Alberto express" de Arthur Joffé, "Les arcandiers" de Manuel Sanchez, "Août" de Henri Herré, "Je m'appelle Victor" de Guy Jacques, "Un samedi sur la Terre" de Diane Bertrand ou "Mordbüro" de Lionel Kopp.
En 1999, il est un Cubain libidineux et trafiquant d'enfants dans le "Quasimodo del Paris" de Patrick Timsit et poursuit en magouilleur de seconde zone dans "Comme un poisson hors de l'eau" de Hervé Hadmar. Il revient en 2001 avec jean Pierre Jeunet dans le succès "Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain" au coté d'Audrey Tautou. Ils se retrouvent toujours avec Jeunet dans le film au casting pléthorique "Un long dimanche de fiançailles".
Entretemps, cet acteur polyvalent exerce ses talents dans des productions européennes (un court-métrage allemand, plusieurs petits films anglais), et dans les registres les plus divers, "Ze Film" de Guy Jacques, ou encore "Le Pont du roi Saint-Louis" de Mary McGuckian, aux côtés de Robert De Niro et Harvey Keitel. En 2006, il tourne dans "Dikkenek" d'Olivier Van Hoofstadt avec Jérémie Rénier, Marion Cotillard, Mélanie Laurent et Florence Foresti.
En 2007, on le retrouve dans deux films aux mystérieux univers: "Dante 01", de Marc Caro et "Crimes à Oxford" d'Alex de la iglesia avec le hobbit Elijah Wood. Claude Lelouch le fait devenir Pierre Laclouis, dans son nouveau film, "Roman De Gare".
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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