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JEAN MARC BARR

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JEAN MARC BARR
Sa filmographie
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Jean Marc BarrRéalisateur, Acteur, Producteur, Producteur exécutif, Producteur délégué, Scénariste, Dialoguiste, Directeur de la photographie français

Né le 27 Septembre 1960 en Allemagne, Jean Marc Barr est le fils d'un père américain, héros de l'US Air Force, et d'une mère française. Il passe une partie de son enfance en Allemagne, puis aux Etats-Unis en Californie, avant de rejoindre la France en 1968, son père partant pour le Vietnam, il s'envole vers la France pour aller habiter à Montreuil, dans la famille très catholique de sa mère.
Jean Marc Barr

En 1974, la famille s'installe à San Diego, il va étudier à l'Air Force Academy, puis à la Humboldt State University et enfin à l'UCLA, en Californie. Il préfère la philosophie et la littérature. Après avoir envisagé une carrière de prêtre dans un premier temps, le jeune homme entre au séminaire, mais en sort rapidement pour s'inscrire d'abord à l'université de Californie du Nord pour étudier la philosophie, puis, en 1980, il rentre à la Sorbonne

Jean Marc BarrAlors qu'il a à peine 20 ans, le jeune homme trouve enfin sa voie en assistant à une représentation du "Malade imaginaire" de Molière : il sera acteur. Il intègre alors la compagnie le lendemain de la fameuse représentation et laisse ainsi tout tomber pour le théâtre. Il débute dans de petits rôles au théâtre, à la télévision et au cinéma. Il interprète "Hamlet" au Centre Culturel Américain de Paris, ainsi que "Le Songe d'une nuit d'été" à l'église américaine, où il est remarqué par un chercheur de talents mandaté par la Royal Shakespeare Company. Après un petit rôle dans "Le Roi Lear", en Californie, il intègre la Guildhall School of Music and Drama de Londres, l'équivalent américain du Conservatoire. Il y rencontre sa femme, la pianiste Irina Decermic, d'origine yougoslave. Ses débuts à l'écran dans "The Frog prince" en 1984 seront hélas un échec, et il obtient son premier grand rôle au cinéma dans "Hope and Glory" de John Boorman.

Jean Marc BarrMais c'est en 1988 que son incarnation de Jacques Mayol, le plongeur de l'impossible dans "Le grand bleu" de Luc Besson, qui le révèle au monde entier, son rêve d'enfant. On le découvre torse nu, mouillé et dans des scènes plutôt chaudes, son regard d'un bleu profond perdu dans le vague le rend très craquant et il est classé presque immédiatement parmi les plus beaux acteurs "français". Il ne se laisse pourtant pas tourner la tête par la gloire et retourne, contre toute attente, en Angleterre, où il renoue avec le théâtre, jouant pendant de longs mois "La Descente d'Orphée" de Tennessee Williams.

Jean Marc BarrEnfin, au tournant des années 90, il revient à l'écran dans le rôle d'un mineur de fond dans "Le brasier". Le film est un échec commercial. On le retrouve en journaliste français dans "La peste". Il travaille régulièrement sur des productions de tous pays, il se convertit au "Dogme" dès 1991, après sa rencontre avec Lars von Trier qui lui offre le premier rôle d'un employé des wagons-lits échoué dans l'Allemagne de l'après-guerre dans "Europa", C'est le début d'une amitié et d'une collaboration active, il devient un interprète privilégié, puisqu'il apparaîtra plus tard dans "Breaking the waves", "Dancer in the dark" et "Dogville" ainsi que dans le projet à long terme "Dimension", tourné sur plusieurs dizaines d'années. Il refuse les rôles commerciaux à part "Folle d'elle", où il interprétait un faux gay amoureux d'Ophélie Winter. Le comédien côtoie surtout le cinéma d'auteur "Mo" de Yves-Noel Francois, "Préférence" de Gregoire Delacourt ou encore "Ça ne se refuse pas" de Eric Woreth et tourne aussi bien en France qu'en Italie "Mon capitaine !" de Massimo Spano ou en Angleterre dans "The Scarlet Tunic" de Stuart St. Paul.

Jean Marc BarrEn 1999, il décide de passer derrière la caméra, en suivant les préceptes du "Dogme" et réalise avec Pascal Arnold "Lovers" avec Élodie Bouchez et Sergeï Trifunovic le premier volet d'une trilogie consacrée à la liberté et à l'amour, tourné en caméra DV et gonflé en 35 mm. Cette "saga" se poursuit avec "Too much flesh" en 2001 encore avec Elodie Bouchez et Rosanna Arquette avant de se conclure la même année avec "Being light", qui aborde la liberté de pensée, oscillant entre comique surréaliste et quête existentielle en Inde aux motivations obscures.

Leslie Caron et Jean Marc BarrEn 2002 on le retrouve dans un thriller de Olivier Mégaton "La sirène rouge" aux côtés de la belle Asia Argento. Il fait un détour par la comédie dramatique "Saltimbank" de Jean-Claude Biette. Il passe ensuite à la comédie romantique avec "Le Divorce" de James Ivory en 2003. Par le biais de sa société Toloda, il produit les deux premiers longs métrages de Carole Laure : "Les Fils de Marie" en 2002 et "Tout près du sol" en 2004, qu'il interprète également. Entretenant ses amitiés, il retrouve Lars von Trier pour le deuxième volet de sa triologie consacrée à la critique des Etats-Unis, "Manderlay" en Sélection officielle du festival de Cannes 2005.


Leslie Caron et Jean Marc Barr
An 2006, il retrouve Pascal Arnold pour co-réaliser "Chacun sa nuit", film sur l'adolescence et la sexualité. En 2007 il continu avec "Le Direktør" de Lars von Trier et rejoint ensuite Sergi Lopez et Nathalie Richard dans "Parc" de Arnaud des Pallieres. Le Festival International Des Prix du Public lui rend hommage et lui permet de rencontrer son public lors de soirées organisées dans plusieurs villes de la région marseillaise.

 

 Jean MArc Barr

 


Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)

 

 

 






 

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