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JEANNE BALIBAR

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JEANNE BALIBAR
Sa filmographie
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Jeanne BalibarActrice française

Née le 13 avril 1968 à Paris, Jeanne Balibar est la fille du philosophe Etienne Balibaret de la physicienne Françoise Balibar. Elle suit d'abord un cursus de sport-études (section danse). Après son baccalauréat, elle entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV et réussit le concours A/L de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1987. Elle passe ensuite une maîtrise d'histoire à l'Université de Paris I.
Jeanne Balibar
Elle suit en parallèle des cours de comédie au cours Florent, puis passe trois ans au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Six mois après son entrée au Conservatoire, elle est choisie par le metteur en scène Jacques Lassalle pour jouer "Don Juan" au Festival d'Avignon. Elle entre dans la foulée à la Comédie-Française, où elle restera jusqu'en 1997 et y joue dans "Monsieur Bob'le", "Le square" et "Les bonnes". Elle effectue ses débuts au cinéma dès le début des années 90 en tenant un tout petit rôle dans "La sentinelle" d'Arnaud Desplechins, qui lui confie un rôle plus important pour "Comment je me suis disputé....". En 1997, c'est la révélation avec "J'ai horreur de l'amour" de Laurence Ferreira Barbosa, dont elle tient le rôle principal. Celui d'une jeune femme médecin en proie, notamment, aux harcèlements d'un jeune malade du sida.
Jeanne Balibar
En 1998, elle partage l'affiche avec Mathieu Almaric dans "Fin août, début septembre" d'Olivier Assayas. Sa prestation est récompensée par le prix de la meilleure actrice (Seashell d'or) au festival de cinéma de Saint-Sébastien. Elle retrouve Mathieu Almaric qui partage sa vie pour "Trois ponts sur la rivière" de Jean-Claude Biette. Mathieu la dirige cette fois pour son film "Mange ta soupe".Son jeu en décalage complet, sa présence à la fois éthérée et intello, actrice intrigante à la voix singulière que l'on retrouve avec humour et légèreté dans "Dieu seul me voit" de Bruno Podalydès, où elle incarne une jeune réalisatrice très parisienne et très intellectuelle. Mais aussi dans "Ca ira mieux demain..." de Jeanne Labrune en 2000. La même année elle évolue avec grâce dans le cinéma cérébral et ludique de Raoul Ruiz dans "La Comédie de l'innocence".

En 2001, le maître de la Nouvelle Vague Jacques Rivette lui offre le rôle de Camille, comédienne de théâtre, dans "Va savoir", chassé-croisé amoureux. En 2002 Elle retrouve pour la deuxième fois le réalisateur Mathieu Almaric pour "Le stade de Wimbledon". Elle poursuit avec "Sade" de Benoit Jacquot, où elle apparaît sous les traits d'une comédienne à la cuisse facile.
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 En 2003 elle interprète le rôle de Dona Prouhèze dans "Le Soulier de satin" de Paul Claudel mis en scène par Olivier Py, et le rôle d'Héléna dans "Oncle Vania" de Tchekhov, mis en scène par Julie Brochen. Elle entame une carrière de chanteuse française. Elle prête sa voix aux arrangements de Rodolphe Burger et signe une partie des textes avec son compagnon Pierre Alféri pour un premier album intitulé "Paramour" sorti le 13 octobre 2003. L'album possède une ambiance rock, sombre et mélancolique comprenant notamment une reprise de Peggy Lee ainsi qu'une alternance de chansons françaises et anglaises.

jeanne Balibar En 2005 elle joue en allemand la pièce "Solaris" de Stanislaw Lem. Elle partage l’affiche du film "Call Me Agostino" de Christine Laurent avec Hélène Filières. Puis elle joue dans la série événement de France 2, "Les Rois Maudits", dirigée par Josée Dayan. En 2006, Jacques Rivette la choisit pour incarner la Duchesse de Langeais, dans une adaptation de l'œuvre de Balzac, "Ne touchez pas la hache". Elle esquisse quelques pas de danse pour les besoins de "J'aurais voulu être un danseur" d’Alain Berliner. Son deuxième album baptisé "Slalom Dame" sort dans les bacs, elle ressent le besoin de créer une musique plus personnelle et confie la réalisation à plusieurs arrangeurs en plus de Rodolphe Burger, et de Pierre Alféri, comme notamment Dominique A et Fred Poulet.

En 2008 elle est membre du jury du 61ème festival international du film de Cannes. Elle joue en duo avec le chorégraphe français de danse contemporaine Boris Charmatz, "La Danseuse malade", lors du Festival d'automne à Paris au Théâtre de la Ville. Ce spectacle était inspiré par la danse japonaise le Buto.

En 2009, elle est l'amante extravagante de "Sagan" dans le film biopic de Diane Kurys, son interprétation  lui vaut une nomination au césar du meilleur second rôle féminin. Elle joue avec son image d'intellectuelle dans "Le Bal des actrices" de Maiwenn.Jeanne Balibar

Le 25 janvier 2010, elle se produit en concert au Café de la danse à Paris, accompagnée de Rodolphe Burger, Marc Kerr et Arnaud Roulin. Le documentaire sur la chanteuse, "Ne change rien"de Pedro Costa, a également été projeté ce soir-là. La même année, elle est membre du jury du 36ème festival du cinéma américain de Deauville présidé par l'actrice Emmanuelle Béart.
 
 
 JEANNE BALIBAR
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 JEANNE BALIBAR
 
 
 
 
 
 
 
 JEANNE BALIBAR et son compagnon PHILIP KATERINE
 
 
 

Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)

 

 

 Jeanne Balibar

 

 

 

 

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