Ciné-Zoom

Née le 22 Novembre 1978, Mélanie Doutey est la fille de l'acteursréalisateur Alain Doutey et de l'actrice Arielle Séménoff. Enfant de la balle, elle a longtemps été impressionnée par le parcours de ses parents. A six ans, elle rêvait de jouer le rôle de Louison dans "Le Malade imaginaire" aux côtés de sa mère. Elle fait des petits boulots, baby-sitting, serveuse dans un showroom "Paul smith" et des figurations dans une émission d'Eddy Mitchell - La dernière séance.

Elle s'inscrit au Cours Périmony pour ensuite faire ses débuts devant la caméra en 2000 avec la comédie dramatique "Les Gens qui s'aiment" de Jean-Charles Tacchella. En 2001, elle tourne dans "Le livre" de Magali Negroni avec Valérie Crunchant. Diplômée en 2002 du Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris et se retrouve à partager l'affiche du film "le Frère du guerrier" en 2002 avec Guillaume Canet et Vincent Lindon. Gravissant un à un les échelons du vedettariat, elle joue l'année suivante le rôle-titre de "Leïla" de Gabriel Axel.

Troublé par le charmant minois de la demoiselle, Claude Chabrol lui confie le rôle de l'ingénue Michèle, aux côtés de Nathalie Baye et Suzanne Flon, dans la très remarquée "Fleur du mal" en 2003. Elle aura pour partenaire son compagnon, l'acteur Gilles Lellouche, dans les comédies "Narco" en 2004 et "On va s'aimer" en 2006. Mais c'est grâce à la télévision qu'ellerencontre le grand succès public et critique. Elle incarne en 2005 "Clara Sheller", sur France 2 aux côtés de Frédéric Dieffental. Cette série relate les aventures d'une trentenaire et de son meilleur ami homosexuel, et des difficultés de trouver le grand amour. Elle obtient pour ce rôle le Prix de la Meilleurs Actrice, Catégorie Comédie, au 45e festival international de Monte Carlo. Après un passage par l'Espagne pour le tournage du thriller de Miguel Courtois, "El Lobo", elle fait une incursion dans le film d'époque avec "Il ne faut jurer de rien !", inspiré de l'œuvre d'Alfred de Musset. Sa prestation de la noble Cécile lui vaut d'être nommée en 2006 au César du Meilleur espoir féminin, sa deuxième citation dans cette catégorie après celle de 2003 pour "Le Frère du guerrier". On la retrouve en 2006 sur le grand écran dans "Président" de Lionel Delplanque aux côtés d'Albert Dupontel et dans "Fair Play" de Lionel Bailliu.