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JOSIANNE BALASKO

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JOSIANNE BALASKO
Filmographie
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logo Josianne BalaskoActrice, réalisatrice, scénariste, dialoguiste, costumière et romancière française

Née le 15 avril 1950 à Paris, Josiane Balaskovic de son vrai nom est issue d'une famille modeste d'immigré croate, elle perdit son père, patron de bar, alors qu'elle n'était qu'une jeune adolescente. Elle est alors élevée par sa mère et sa grand-mère entourée de personnages hauts en couleurs qu’elle rencontre dans le bar familial. Passionnée par la comédie, elle rêva d'être artiste. Après s'être essayée au dessin en intégrant une école de graphisme, et à l'écriture en rédigeant des nouvelles de SF, elle opte pour la comédie et Elle suit les cours de théâtre de Tania Balachova.

 

Dans les années 70, elle rejoint la troupe du Splendid. Elle remplace Valérie Mairesse partie faire du cinéma. Elle est alors aux cotés de Coluche, Thierry Lhermitte, Miou Miou, Marie Anne Chazel ou encore Christian Clavier pour ne citer qu'eux. En parallèle, elle cherche à se faire un nom en interprétant des rôles sur les planches et sur le grand écran.

 

Elle obtient son premier rôle dans une pièce "Ginette Lacaze", mise en scène et écrite par Coluche, à qui elle est souvent comparée. Elle apparait à l'écran en 1973 dans "L'An 01" et trouve son premier grand rôle important dans le film "Les Petits Calins" réalisé par Jean-Marie Poiré. Ce fut le début d'une longue collaboration entre les deux personnages. Son physique et son caractère sont ses atouts principaux qui lui valent l'affection du public.Cantonnée aux rôles de bonnes copines à problèmes, ou de laiderons de service dans les pièces "Pot de terre contre pot de vin", "Amour, coquillages et crustacés" ou, bien sûr, elle assume son physique et le cinéma ne tarde pas à la réclamer à corps et à cris, d'abord pour une série de petits rôles (concierges, commerçante...), c'est grâce aux succès des comédies "Les Bronzés" en 1978 puis "Les Bronzés font du ski", sans oublier "Le Père Noël est une ordure" en 1982, dans lequel elle incarne l'exaspérante Mme Musquin coincée dans l'ascenseur pour l'éternité des cinéphiles qu'elle accède, tout comme ses acolytes du Splendid, à la notoriété.


Parallèlement, elle écrit aussi plusieurs scénarios pour le cinéma "Retour en force", de Jean-Marie Poiré, "L'année prochaine si tout va bien", de Jean-Loup Hubert mais le démon de la réalisation la tenaille tant et si bien que, fatiguée de ne jouer que les utilités dans des comédies de plus en plus anecdotiques, elle passe à l'action et tourne en 1985 son premier film, "Sac de nœuds". A travers des films comme "La Smala" ou "Nuit d'ivresse" en 1986 elle impose à l'écran un personnage de "femme ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires" (comme elle le déclarera à la revue Studio). En parallèle, elle écrit, met en scène et joue dans des pièces de théâtres "Bunny's bar", "L'ex-femme de ma vie", et "Un grand cri d'amour" qu'elle portera également à l'écran en 1998, et continue de tourner dans les films des autres

En 1989, grâce au provocateur Bertrand Blier, elle est la secrétaire pour qui Gérard Depardieu quitte Carole Bouquet dans "Trop belle pour toi", sa mémorable prestation lui vaut le César de la meilleure actrice. Elle réalise son deuxième film "Les Keufs" qui témoignent de son anticonformisme et de son goût pour la satire sociale. Elle est tout à fait convaincante en 1996 dans "Arlette", en Cendrillon des temps modernes. Désormais installée parmi les valeurs sûres du cinéma hexagonal, elle participe à des succès comme "Didier" d'Alain Chabat, mais aussi "Le libertin" de Gabriel Aghion qu'elle retrouve en 2001 pour un remake des "Ab Fab" anglais, "Absolument fabuleux", en compagnie de Nathalie Baye dans les rôles principaux...

Josianne Balasko 2 Elle excelle dans les rôles de composition, en militante communiste dans "Tout le monde n'a pas eu la chance d’avoir eu des parents communistes" de Jean-Jacques Zilbermann en 1993, une aventurière malgré elle, paumée dans la jungle amazonienne pour "Le fils du Français",mégère absolue et alcoolique dans "Un crime au paradis" de Jean Becker en 2001. En 2002, on la retrouve dans "le Raid", comédie d'aventures et second film de Djamel Bensalah, où elle incarne la méchante Madame Do aux côtés de Gérard Jugnot, partie à la poursuite de quatre pieds nickelés du 93 engagés par erreur dans un raid en Patagonie. En 2003, C'est dans un rôle à contre-emploi que le public la retrouve, elle incarne un flic à la dérive poursuivie par ses fantômes dans le polar "Cette femme-là" de Guillaume Nicloux. Elle interprète ensuite Marguerite Duras dans "J'ai vu tuer Ben Barka". Elle retrouve Michel Blanc dans "Madame Edouard".

Toujours fidèle à la troupe du Splendide, elle participe avec la bande au retour de la saga "Les Bronzés 3 - Amis Pour La Vie" en 2006 pour un succès historique au box-office, puis à "L'Auberge rouge" de Gérard Krawczyk, lequel l'avait déjà dirigé dans "La Vie est à nous !" En 2007, Balasko retrouve également Guillaume Nicloux dans "La Clef". Après avoir porter à l'écran deux de ses pièces de théâtre à succès, "Un grand cri d'amour" en1998 et "L' Ex femme de ma vie" en 2005, elle tourne en 2007 son roman "Cliente" ou elle retrouve sa complice d'absolument favori, Nathalie Baye. En 2008 on la verra aussi dans "de Bancs Publics (versailles Rive Droite)" de Bruno Podalydès et "Musée Haut, Musée Bas" de Jean-Michel Ribes, ainsi que de "Ruby Blue" de Jan Dunn.

Elle a été la femme de Bruno Moynot, l'inoubliable Zedko Preskovic du légendaire Père Noël est une ordure, puis du sculpteur Philippe Berry (séparés en 1999) avec qui elle a eu une fille qui est aujourd'hui l'actrice Marilou Berry ainsi que d'un enfant nommé Rudy qu'elle a adopté avec Philippe. Elle est la compagne de George Aguilar, qu'elle rencontra sur le plateau du Fils du Français.

 

Photos: thierry Vaslot (A.C.R.)



 

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