Sortie : le 26 Avril 2017
VU - 3 Zooms -
Film français
Réalisé par Etienne Comar
Avec Reda Kateb…
Biopic – 1h55 -
Pas de rencontre pour ce film, dommage !
FILM D’OUVERTURE A LA 67ème BERLINALE 2017
Titre original : Django
Distributeur : Pathé Distribution
Distributeur : Pathé Distribution
Musique originale de Warren Ellis
Avec Reda Kateb, Cécile De France, Ulrich Brandhoff, Alex Brendemühl, Esther Comar, Antoine Laurent, Gabriel Mireté, Bea Palya, Maximilien Poullein, Alexandre Sauty, Aloïse Sauvage…
Avec Reda Kateb, Cécile De France, Ulrich Brandhoff, Alex Brendemühl, Esther Comar, Antoine Laurent, Gabriel Mireté, Bea Palya, Maximilien Poullein, Alexandre Sauty, Aloïse Sauvage…
L'histoire : En 1943 pendant l’occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt, véritable “guitare héros”, est au sommet de son art. Chaque soir il fait vibrer le tout Paris aux Folies Bergères avec sa musique swing alors qu’en Europe, ses frères sont pourchassés et massacrés. Lorsque la propagande allemande veut l’envoyer à Berlin pour une série de concerts, il sent le danger et décide de s’évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk. Pour passer, il se rend à Thonon-les-Bains, sur les bords du lac Léman, avec sa femme enceinte, Naguine et sa mère Negros. Mais l’évasion est plus compliquée que prévue, Django et ses proches se retrouvent plongés dans la guerre. Pendant cette période dramatique, il n’en demeure pas moins un musicien exceptionnel qui résiste avec sa musique, son humour, et qui cherche à approcher la perfection musicale...
Notre avis : Un biopic qui replace Django Reinhardt dans le contexte tragique du sort que les nazis réservaient aux Tsiganes, pour un premier film signé Etienne Comar (scénariste de "Des hommes et des dieux", "Mon Roi"). Reda Kateb excelle dans le rôle de Django qui redonne chair au roi du swing dans sa grandeur et ses paradoxes. L'énorme travail qu'il a accompli en amont est remarquable, surtout sur le jeu de l'instrument : la guitare avec les postures des mains de l'artiste, sachant qu'il n'avait que trois doigts à l'une de ses mains. Il est impressionnant de crédibilité. Cécile de France joue une icône des années 1950. Le suspense ne cesse de progresser et les seconds rôles sonnent juste. Le film se concentre sur ces deux années de tumultes, et laisse de côté des épisodes fascinants du parcours de Django : son enfance, sa rencontre avec Stéphane Grappelli, sa période américaine, mais a le mérite d'interroger une période peu connue de la carrière du guitariste. Nous redécouvrons avec plaisir et bonheur l’étrange personnage que fut Django, diva, joueur, infidèle, attachant et sa musique si enivrante, avec des séquences musicales totalement galvanisantes.. Tous les éléments du film sont en accords parfaits. Gérard Chargé - 3 Zooms -
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