Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

INSIDIOUS

( 13 Votes )

INSIDIOUSZoom US

Sortie : le 15 Juin 2011

VU - 3 Zooms

Film américain
Réalisé par
James Wan
Avec Patrick Wilson…
Horreur - 1h42
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur et avec le scénariste à Paris.

Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie

INSIDIOUSTitre original : Insidious

Distributeur : Wild Bunch Distribution
 
 
Musique originale de Joseph Bishara
 
 

Avec aussi : Rose Byrne, Barbara Hershey, Ty Simpkins, Andrew Astor,Lin Shaye, Leigh Whannell, Angus Sampson, Corbett Tuck, Heather Tocquigny, Ruben Pla, John Henry Binder, Joseph Bishara, Philip Friedman, J. LaRose…
 
 
 

INSIDIOUSL'histoire : Un homme, son épouse et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque l’aîné tombe dans un coma inexpliqué. Étrangement, une succession de phénomènes paranormaux débute peu après. Un médium leur révèle alors que l’âme de leur fils se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans la dimension astrale, et que les manifestations sont l’oeuvre de forces maléfiques voulant s’emparer de son enveloppe corporelle. Pour le sauver, Josh va devoir lui aussi quitter son corps et s’aventurer dans l’au-delà...

INSIDIOUSNotre avis : Les créateurs de « Saw » arrivent ici avec un film tout à fait différent, sur le paranormal, où tout est suggéré, où le suspense et l’angoisse montent, sans rien voir pratiquement, à part la scène finale. C’est encore plus fort et la surprise peut surgir à chaque image. Un ton et un univers qui tient en haleine. Un univers fascinant et fabuleux de poupées, de clowns, et d’objets en tout genre, dans un grenier est recréé pour la circonstance, où seules les maisons hantées sont ordinaires (ce qui fait le plus peur). Un film de genre qui maintient en haleine et on se laisse embarquer dans cet univers nouveau de la dimension astrale, peu exploité à ce jour dans les films sur le paranormal. Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
 
 
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le scénariste et le réalisateur à Paris.
 
 
 
 
 
 
 

James Wan (réalisateur) « Je pense que les influences, dont Leigh vient de vous parler, m’ont nourries et qu’elles sont de grandes inspirations pour moi. Ma grand-mère me disait, que les rêves étaient importants et que cela créait de grandes superstitions. J’ai été nourri aussi par ça toute mon enfance. Les scènes les plus surnaturelles, sont inspirées d’histoires que ma grand-mère racontait, et dont elle avait écho. Dans la représentation de l’image classique faite des fantômes chinois en Asie, que je fais dans le film, en y rajoutant des influences de clowns hyper maquillés, je créais un univers propre à notre écriture faite d’inspiration et de mélange divers. Le démon du film est lui, inspiré par David Lynch… Le premier film qui m’a fait peur lorsque j’avais 6/7 ans, et qui m’a marqué à vie : « Poltergeist ». J’étais terrifié aussi par les clowns et les marionnettes bizarres, comme avec les poupées ventriloques de « Magic », avec Anthony Hopkins. Pour moi, faire des films, c’est m’amuser à créer ces univers. Je le prends très au sérieux, c’est très sympa à faire, même si le résultat est effrayant. Les films d’horreur sont des commentaires sur notre société : « Saw », c’était par rapport aux guerres en Iran, en Irak, aux tortures. « Insidious », se rapproche d’une métaphore sur les enlèvements d’enfants, la perte de l’enfance et le démon qui kidnappe représente cela. Avec « Insidious », j’ai créé un monde qui peut s’agrandir et j’y pense secrètement : car si l’on fait une suite, car les américains feront certainement une suite, si économiquement, ils font de l’argent. »

Leigh Whannel (scénariste) « J’adore David Lynch, notamment « Lost Highway », et son univers. Pour moi James, est un créateur d’inventions. Je ne sais pas pourquoi il est influent avec son cinéma. Il est influencé lui-même par Mario Bava. J’ai appris l’horreur moderne avec lui. « Insidious », c’est plutôt un sous-genre, sans être péjoratif, basé sur le thème des maisons hantées. L’horreur rentre dans sa propre cuisine, on y a mis notre propre style en mêlant le traditionnel film de peur, au thème moderne de l’âme astrale. C’est un rendez-vous pour parler du paranormal. Est-ce qu’il y a une vie après la mort ? C’est la question que l’on se pose. Personnellement, je crois aux fantômes, mais pas complètement et pas l’image qui a été donné jusqu’à ce jour. Je rêve, je fais des cauchemars et ensuite j’imagine des choses terribles éveillé aussi… Nous avions l’ambition de faire un film d’horreur à l’ancienne. C’est très difficile de suggérer les choses, que ce ne soit pas visuel et que cela donne la chair de poule, plutôt que de montrer du sang. Les effets spéciaux, sont faits comme il y a 40 ans, avec des reflets de miroirs, etc… Pour nous inspirer, on a écouté entre autres, pendant l’écriture, la musique d’avant-garde qui avait été composée pour le « Shining » de Kubrick, qui est mon film préféré dans le genre. Ces musiques ont été regroupées sur un CD pour l’écriture, qui a été donné au compositeur pour l’inspirer. Avec James, on est fans de Lovecraft et de Darios Argento, on est plus attirés avec « Insidious » par les fantômes. Il y a une vraie histoire, dont une scène du film est inspirée. Quand j’avais 4 ans, j’ai vu « Les dents de la mer » et j’ai été effrayé, à ne plus dormir pendant quelques jours. »

« La série des « Saw », c’était plutôt des thrillers, au départ c’était prévu pour être faits en Australie et ça a été fait aux Etats-Unis. On a été très étonné du succès de ces films. Hollywood a de moins en moins d’idée, et toutes les idées leurs arrivent d’ailleurs. Le fait que nous soyons australiens, donne une autre dimension aux histoires. »

Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.

 

Recherche Google

Publicité