Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

SWITCH

( 13 Votes )

SWITCHZoom Français

Sortie : le 6 Juillet 2011

VU - 4 Zooms

Film français
Réalisé
par Frédéric Schoendoerffer
Avec Karine Vanasse…
Thriller - 1h42

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur, Karine Vanasse et Eric Cantona à Paris.

DES PLACES ONT ETE OFFERTES PAR PATHE DISTRIBUTION : Avec MAGMA et CINE ZOOMS : Lien direct ou  http://www.magmalemag.com et : http://www.cine-zoom.com/adherer-a-cine-zoom-acr/2260-cadeaux-en-plus.html

Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie

SWITCHTitre original : Switch

Distributeur :  Pathé Distribution


Musique originale de Bruno Coulais



SWITCHSite officiel : http://www.pathedistribution.com

Avec aussi : Eric Cantona, Mehdi Nebbou, Aurélien Recoing, Karina Testa, Bruno Todeschini, Maxim Roy, Niseema Theillaud, Sophie Faucher, Stéphan Guérin-Tillié, Sarah Pebereau, Karim Saleh, Cyril Lecomte, Ludovic Schoendoerffer…



SWITCHL'histoire : Juillet 2010, Montréal, Canada, une illustratrice de mode, 25 ans, voit arriver les vacances d’été avec angoisse. Pas de projets, pas d’ami, pas de fiancé... On lui parle du site SWITCH.com qui permet d’échanger sa maison le temps d’un mois. Elle trouve, par miracle, un duplex à Paris, avec vue sur la Tour-Eiffel... Son premier jour est idyllique. Le lendemain matin, elle est réveillée par les flics. Un corps décapité est dans la chambre d’à côté. Elle n’a plus aucun moyen de prouver qu’elle n’est pas la propriétaire des lieux. Le piège se referme sur elle... Elle n’a pas seulement changé d’appartement. Elle a changé de peau et de destin…

SWITCHNotre avis : Un polar haletant, dominé par l’interprétation des comédiens, Karine Vanasse en tête, qui montre un sacré tempérament, et Eric Cantona, qui incarne la force réfléchie et tranquille. La réalisation est importante, elle dynamise cette histoire sordide et met en avant le côté humain des personnages. Un scénario original, qui ne donnera plus envie aux personnes, qui échangent leur appartement, de le faire. Il fallait y penser, et c’est Jean-Christophe Grangé  (Les rivières pourpres) qui est à l’écriture du scénario. Un polar efficace, au suspense maintenu, touchant et humain ! Gérard Chargé - 4 Zooms -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur, Karine Vanasse et Eric Cantona à Paris.
 
Frédéric SchoendoerfferFrédéric Schoendoerffer « Après avoir fini « Braquo », Jean-Christophe Grangé, avec qui je voulais faire un film depuis 11 ans m’a appelé et m’a suggéré de partir sur un échange d’appartement qui tournerait mal. Avec Eric, j’ai pensé que le rôle serait juste : le film n’a été proposé qu’à lui, tout comme Karine. Et le film s’est fait vite. Je voulais une actrice canadienne, quand je l’ai vu, j’ai su que c’était pour elle. Je savais qu’elle pouvait le faire. Depuis 13 ans elle joue et elle était une grande sportive depuis l’âge de 14 ans. A « La Crim », j’en ai vu des gens comme on voit dans le film, en costumes et comme Eric, avec l’accent, car beaucoup viennent de province, et je me suis dit que cela devrait passer. Michael Mann est pour moi un modèle. Eric a apporté une certaine subtilité dans son personnage, je ne voulais pas que ce soit un salop, je voulais que ce soit on flic, qui doute dès le départ. Il l’a rendu extrêmement humain. Je respecte beaucoup les flics de « La Crim » et je trouve qu’Eric rend un bel écho de ces gens-là. J’ai d’ailleurs fait lire le scénario à l’un d’entre eux pour voir ce qui ne pouvait pas aller et ensuite, j’ai organisé une rencontre entre Eric et lui, et avec Mehdi Nebbou, pour faire un travail d’immersion. Ce ne sont pas des brutes, ce sont des intellos. Avec Jean-Christophe, on a essayé d’avoir le souffle trépident du romanesque et d’ancrer le film dans la réalité pour que ce soit crédible. On s’est beaucoup documenté. Le personnage de Karine, c’est l’énergie du désespoir, fait faire des choses que l’on n’aurait jamais faites, c’est ce qui se passe quand on est aculé, comme le personnage de Karine dans le film. Soit on s’effondre dans ces cas-là, soit on se dépasse, c’est l’instinct de survie. »
 
Karine VanasseKarine Vanasse « C’était étonnant pour moi, qu‘on vienne me chercher au Québec, pour travailler avec un réalisateur français, qui venait me chercher pour les bonnes raisons, car au Canada, on me prend souvent pour la notoriété que j’ai là-bas. Et pour ce type de rôle, au Québec, on ne m’a jamais proposé de personnage qui fasse appel à mes capacités physiques. Ce film était donc un défi pour moi. C’est ce qui est plaisant : se faire découvrir ailleurs, dans un pays où l’on n’est pas connue. J’ai voulu commencer en France pour faire des petits rôles et j’ai eu ce film, juste après 2 jours de tournage sur le dernier Woody Allen « Minuit à Paris ». J’ai eu de la chance. J’aurai jamais cru pouvoir tourner en France, ni même aux Etats-Unis, où je commence une série « Montmartre » où je joue une française. C’est existant de pouvoir recommencer à zéro, dans un autre pays. Je peux facilement perdre mon accent canadien. »

 

Eric CantonaEric Cantona « J’aime ce personnage de flic que je joue-là, parce qu’il est au-delà de la loi, il a un fond d’humanité, comme les personnages que l’on pouvait voir au cinéma dans les années 60. Il a une intelligence instinctive, il ne se fit pas qu’à ça, il n’est pas simplement qu’un flic qui même son enquête. C’est un personnage un peu à la Ventura. Je pense, que le public va voir un film de Schoendoerffer, c’est une référence et avant de lire le scénario, je voulais déjà travailler avec lui. J’avais vu ses films précédents. Frédéric, dans ce type de cinéma, a son public et les gens ne viennent pas voir ses films parce que l’on est dedans. Je me contente de faire rentrer le personnage dans ma peau, et de m’amuser, comme quand on était petits, à jouer aux cowboys et aux indiens. Frédéric attache une certaine importance à l’esthétique d’un film, aussi bien l’image, que les costumes et l’allure des personnages. Les flics, sont plus dans l’incertitude quand ils sont sur une affaire, que dans les affirmations. Il est facile d’affirmer les choses, mais douter est plus difficile. Ils ne sont certains de rien, c’est que qui fait qu’ils ont des faiblesses humaines et naturelles. Frédéric connaît des gens à « La Crim » et on les a rencontrés, pour s’en approcher moralement. Ils ne sont pas flics, pour faire régner l’ordre, mais pour à chaque fois vivre des aventures. Schoendoerffer fait des films comme on faisait dans les années 50 avec les personnages et très contemporain, dans la façon de filmer. Cette rencontre-là est super efficace. Je ne voulais pas être doublé dans les scènes de cascades et de poursuites, parce que j’aime ça. J’adorai déjà faire ça quand j’étais gamin, sauter par-dessus les barrières, sauter des marches, etc. »
 
Jean-Christophe Grangé (scénariste et écrivain) « Je n’ai jamais eu la tentation avec ce scénario d’en faire un roman, et c’est le premier que je fais directement pour le cinéma, c’était conçu comme cela, faire un film de cinéma tout de suite. Il fallait respecter les règles du genre. Avec l’adaptation de mes romans, c’est compliqué, car mes livres sont trois fois trop gros. En travaillant avec celui qui est à l’image, c’était idéal, j’écrivais en fonction de ce que Frédéric voulait ou ne voulait pas. Ce qui m’intéressais, avec lui, c’est son côté réaliste, et cela donne plein d’idées, quand on s’encre dans le réel. Autour de moi, il y a beaucoup de gens qui échange des appartements et je trouve cela choquant, c’est pour cela que j’ai donné cette idée de départ, car il y a longtemps que je voulais écrire là-dessus. »
 
Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.
 

Recherche Google

Publicité