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LA PRIMA COSA BELLA

( 10 Votes )

LA PRIMA COSA BELLAZoom Européen

Sortie : le 29 Juin 2011

VU - 3 Zooms

Film italien
Réalisé par
Paolo Virzi
Avec Valério Mastandrea…
Comédie dramatique - 1h51

Rencontre Ciné-Zoom Interview avec le réalisateur Paolo Virzi à Paris.

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SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPETITION AU
33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT 2010

DONATELLO DE LA MEILLEURE ACTRICE,
DU MEILLEUR ACTEUR ET DU MEILLEUR SCENARIO
 
LA PRIMA COSA BELLATitre original : La prima cosa bella

Distributeur :  Wild Bunch Distribution


Musique originale de Carlo Virzì
 
 

Avec aussi : Micaela Ramazzotti, Stefania Sandrelli, Claudia Pandolfi, Marco Messeri, Fabrizia Sacchi, Aurora Frasca, Giacomo Bibbiani, Giulia Burgalassi, Francesco Rapalino, Sergio Albelli, Isabella Cecchi, Emanuele Barresi, Dario Ballantini, Paolo Ruffini, Fabrizio Brandi…



LA PRIMA COSA BELLAL'histoire : Été 1971. Une jeune mère ravissante et frivole, remporte le concours de beauté d’une station balnéaire. Son tempérament inconséquent et jouisseur rend sa vie de famille quelque peu chaotique. 30 ans plus tard, toujours marqués par cette vie haute en couleurs, la jeune mère  et ses enfants, réunis à son chevet, sauront-ils se réconcilier ?

Notre avis : Une vraie comédie italienne, digne des plus grandes de l’âge d’or, qui mêle la comédie et le drame avec la même aisance. Une représentativité de la famille moderne, où les femmes s’émancipent. C’est avec plaisir que l’on revoit Stéphania Sandrelli, qui a marqué le cinéma italien de ces années-là. Un film où l’on rit et l’on pleure, comme dans la vie. Gérard Chargé - 3 Zooms -

Rencontre Ciné-Zoom Interview avec le réalisateur Paolo Virzi à Paris.

PLA PRIMA COSA BELLAaolo Virzi « Dans ce film, il n’y a pas de nostalgie et pas de regret sur un passé heureux, au contraire le personnage du fils veut oublier ce passé, qui fut douloureux pour lui en voyant agir légèrement sa mère, dont il a honte. C’est l’histoire d’un secret : ce fils est sarcastique et a du mal à faire sa vie. Il y a beaucoup de points communs avec moi. Ma mère qui est encore vivante, garde cette enthousiasme pour des petites choses, qui ne se faisaient pas dans une société machiste (manger des barbes à papa, aller au cinéma seule, etc.). C’est cet été d’esprit qui est la base du film. Je voulais creuser ce mystère, que certaines femmes mal entendues ou frivoles ne révèlent pas. Des femmes qui font l’objet de ragots : « Les femmes sont parfois frivoles, parce qu’elles sont trop intelligentes », disait une poétesse italienne. Un aspect qui fait honte à son fils (être figurante dans un film, être élue Miss de la plage, etc.). Ce n’est pas pour la mère un refus de la réalité, elle s’autorise à être un peu sotte. Stéphania Sandrelli m’a inspiré, elle était un peu comme ça, ingénue au début de sa carrière et on l’a faite passer pour bête à cette époque. J’envie cette grâce et cette naïveté, que les hommes n’ont pas. Un poète doit être un imbécile pour écrire, moi je revendique cela pour faire un film. Pour son rôle, Stéphania a beaucoup observé ma mère, qui était sur le tournage, presque tous les jours, en apportant de petits gâteaux. Stéphania est une icône et un mythe pour l’Italie, elle était transgressiste, avec une grâce naïve. La filmer : c’est un animal de la savane difficile à attraper pour l’image. Tout ce qu’elle faisait pour ce film, c’était vraiment elle : je l’ai captée comme elle est. Ce film est un film intime et sentimental, plutôt que politique, comparé à mes autres films. Il représente une Italie d’hommes et de femmes qui évoluent dans la famille. C’est un film thérapeutique, pour l’équipe dans un premier temps et ensuite pour les spectateurs, qui j’espère donne envie de pactiser avec la vie. Ce film est une comédie, je ne veux pas que l’on me parle de sarcasme à son propos… J’adore la génération des auteurs et cinéastes italiens des années 60 : Dino Risi, je l’admire. J’aime l’esprit irrévérencieux de cette génération, cet aspect anti rhétorique et de compassion au sujet des autres. Risi, lui est le plus cynique, mais j’ai une préférence pour Germi et Monicelli.»

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

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