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FOXFIRE, CONFESSION D'UN GANG DE FILLES

( 11 Votes )

FOXFIRE, CONFESSION D'UN GANG DE FILLESZoom Coup de Foudre

Sortie : le 2 Janvier 2013

VU - 4 Zooms

Film français, canadien
Réalisé par
Laurent Cantet, d'après le roman de Joyce Carol Oates
Avec Raven Adamson...
Drame – 2h23 -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au 24ème festival d'Automne de Gardanne 2012.

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SÉLECTION EN AVANT-PREMIÈRE AU
37ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE TORONTO 2012

COQUILLE D'ARGENT DE LA MEILLEURE ACTRICE KATIE COSENI AU
60ème FESTIVAL DE SAN SEBASTIAN 2012

SÉLECTION EN AVANT-PREMIÈRE AU
13ème FESTIVAL DU FILM D'ARRAS 2012

SÉLECTION EN AVANT-PREMIÈRE AU
24ème FESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE D'AUTOMNE DE GARDANNE 2012
 
FOXFIRE, CONFESSION D'UN GANG DE FILLES
Titre original : Foxfire

Distributeur : Haut et Court


Musique originale de Timber Timbre


FOXFIRE, CONFESSION D'UN GANG DE FILLES
Site officiel : NC

Avec aussi : Katie Coseni, Madeleine Bisson, Claire Mazerolle, Rachael Nyhuus, Lindsay Rolland-Mills, Paige Moyles, Alexandria Ferguson, Michelle Nolden, Ali Liebert, Tamara Hope, Kent Nolan, Briony Glassco, Joris Jarsky, David Patrick Green, Jean-Michel Le Gal, John Stead, Victoria DiGiovanni, Ian Matthews, Christian Lloyd, Matthew Deslippe, Joey Iachetta, Allie White, Faith Curnew, Claudio Masciulli, Chelsee Livingston Hennebury, Mark Fisher, Alexandra Parker, Jordan Boden, Mark Grandmont, Zack Martin, Chris Luppe, Brenley Charkow, Jesse Marcellus Connors…
 

FOXFIRE, CONFESSION D'UN GANG DE FILLES
 
 
L'histoire : 1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal...
 
 
 
 
FOXFIRE, CONFESSION D'UN GANG DE FILLESNotre avis : Après "Entre les murs", "Palmé" à Cannes, Laurent Cantet continue l'exploration de l'adolescence troublée et perturbée, avec cette fois-ci, un film tourné en langue anglaise aux Etats-Unis s'inspirant d'une oeuvre où un gang de filles à sévi, dans le Nord-Ouest de l'Etat de New York en 1953, dans un quartier ouvriers d'une petite ville. Dans cette culture violente d'après-guerre, où les hommes règnent en maîtres, des adolescentes rebelles en ont assez de l'humiliation et de la discrimination qu'elles subissent, parce qu'elles sont pauvres et qu'elles sont des filles, face à la société dominée par les hommes, dont elles subissent aussi toutes sortes de maltraitances. Un film et des personnages bouleversants, qui reste un sujet malheureusement encore trop contemporain : sur la liberté et les idéaux, sur le droit des femmes qui ne doivent plus se taire face au machisme ambiant et sur la lutte d'adolescents à qui on doit l'écoute. Les femmes ont encore beaucoup de batailles à mener, pour le respect total à travers le monde. Gérard Chargé - 4 Zooms -
 

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au 24ème festival d'Automne de Gardanne 2012.

Laurent Cantet "C'était un livre que j'ai lu il y a quelques années et j'ai pensé le faire un jour, car ce serait un film, qui pouvait me ressembler : le rapport à la politique, avec ces jeunes filles qui n'ont pas de grandes théories, ni de grands mots pour penser les choses, mais elles les vivent et les expérimentent, que cela marche ou pas. Elles sont dans un pragmatisme qui m'intéresse. Ce n'est ni autobiographique de la part de l'auteur, ni basé  sur l'histoire précise d'une bande, c'est un roman. Avec le film, on reste assez proche du livre, même si j'ai raccourci (il aurait fallut 10 heures) et changer le travail sur la mémoire de la narratrice qui reviens sur des choses, donc j'ai fait un travail sur la mémoire différent, car je ne pouvais pas revenir dessus. J'avais aussi avec cette histoire de retourner un film avec des adolescents, parce qu'après "Entre les murs", j'avais envie d'être porté par cette énergie qu'un groupe génère. On stigmatise les jeunes, on les traite de crétins incapables de faire autre chose que de jouer sur leurs téléphones, et je trouve q'au bout du compte, il y a une plus grande richesse que ça. Il suffit peut être de les écouter pour avoir de très bonnes surprises. Ce qui s'est passé avec ces deux tournages me l'a prouvé. Ces jeunes que je filme, ont une générosité incroyable vis à vis de l'histoire qu'on raconte et envers moi. Ils ont aussi une compréhension des choses, du monde, qui est beaucoup plus grande que ce qu'on veut croire. Ici, l'histoire se déroule dans les années 50, mais les problèmes auxquels ces jeunes filles sont confrontées, peuvent ressembler énormément à leurs problèmes d'aujourd'hui. Le sous prolétariat que décrit le film, existe malheureusement encore, la violence qui leur est faite est à peu près similaire aussi. C'est cette pérennité et cet héritage des luttes, qui génère une certaine violence, qui m'intéresse à travers l'histoire, qui aide à se révolter en s'inspirant des luttes passées en les enrichissant de nouveaux points de vues."
 
 
"Le casting a été un travail très long : j'ai passé pratiquement 5 mois à aller tous les jours dans des écoles et réunir des personnes qui pouvaient correspondre à la diversité des personnages. Il fallait créer une alchimie de groupe. J'ai rencontré énormément de jeunes filles. Je ne pouvais pas adapter le film en France, car à cette période là, c'est spécifique aux Etat-Unis, on est en plein maccartisme, le communisme est interdit, c'est une période d'euphorie avec le rêve américain est en train d'exploser et malgré tout, il y a des laissés pour compte. Ce sont ces personnes là qui m'intéressaient à regarder. En France, le communisme était en seconde position à cette époque là et plein de chose de pouvaient pas se faire : acheter une voiture à 16 ans, une arme, qu'aux Etats-Unis, c'était possible. Même si ce film est en langue anglaise et qu'il se situe au Usa, il est proche de tous mes autres films. 
 
 
Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.
 

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