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LE SIFFLEUR

LE SIFFLEUR - Notre rencontre

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Notre rencontre
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 Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur et les comédiens Thierry Lhermitte et Virginie Efira au Festival de Sarlat 2009.

 

 

 

Philippe Lefebvre "Je n'imaginais pas faire un film comme réalisateur, sans François Berléand : nous sommes très proches depuis "Mon idole" de Guillaume Canet, film dans lequel nous jouions. On formait un duo de flics dans le second film de Guillaume "Ne le dis à personne". François est à l'origine de ce film, ayant lu le roman de François Chalumeau, il a voulu le faire. C'est Thierry Lhermitte, qui lui avait passé...
C'est un film ludique et jubilatoire, car ces personnages sont si particuliers. La musique a participé au formalisme du film et Sinclair a fait une vraie BO, sans musiques additionnelles. Même une musique de Quincy Jones a été refaite par Sinclair. Avec ce film, il fallait faire une photographie, des "locaux" qui sont à Cannes toute l'année, en dehors du Festival. Je joue avec les clichés, mais il y a toujours une vérité : il est important de montrer cela, car ce n'est pas quelque chose de faux, ces gens existent. Mais il fallait aller en deça de cette réalité. J'aime les anti-héros et ce personnage du Siffleur s'offre une seconde jeunesse. J'ai fait un film que j'aurais aimé voir."

 

Thierry Lhermitte "Je suis ami avec l'auteur et c'est comme ça que j'ai lu le roman et que je l'ai passé à Berléand ensuite. ce roman était savoureux, il se moque des travers de la Côte-d'Azur. C'est un roman où il y avait tous les ressorts de la comédie, un dialogue de Chalumeau, que Philippe a su choper. On avait des belles et bonnes scènes à jouer. Le ton du film est au premier degré et ce n'est pas nécessaire d'y voir une seconde lecture. dans un film, je me fous de surprendre, je veux que l'on me surprenne moi et c'est ce qui c'est passé avec ce film.Pour moi, un film, c'est le scénario avant tout. Je pense "qu'on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" (dixit : Pierre Desproges). L'humour vient de loin, cela fait que l'on a envie de se moquer de certains sujets : il y a de l'humour qui ne prend pas une ride et l'humour de situation est toujours le même. Je me marre quand c'est original, mais pas quand c'est attendu !"

 

 

Virginie Efira "J'ai adoré le scénario, c'était une vision crue et cynique. J'ai trouvé le style et la manière cohérente et soigneuse de dire les choses. c'est mon premier film comme comédienne et j'ai fait un casting traditionnel. J'ai imaginé une personne qui se plante tout le temps, mais fière quand même. On pense que cette blonde est un instrument, mais elle est capable de plein de choses. Je m'interroge sur les femmes meurtries, blessées victimes, ou calculatrices. J'avais envie de jouer la comédie et de participer à des films quand j'étais jeune. Puis j'ai fait le Conservatoire en Belgique. C'est difficile et douloureux, avec la télé, de faire une conjugaison avec le théâtre. La télé, c'était le diable, mais cette envie de faire du cinéma a toujours existé. Je n'allais pas passer de "La roue de le fortune" au cinéma, j'ai donc fait quelques téléfilms en attendant. J'ai, avec ce film, un sentiment de reconnaissance, sur le fait que Philippe est porté un regard sur moi et qu'il m'ait fait confiance. J'avais la trouille et l'envie me tenait de faire ça. J'ai eu de beaux partenaires et il n'y avait pas de hiérarchie sur le plateau. je suis contente de cet essai."

 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

Photos : Gérard Chargé (A.C.R.)



 

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