COFFRET : INTEGRALE OTAR IOSSELIANI
VIEILLES CHANSONS GÉORGIENNES (URSS • 1969 • 21 mn • Noir & Blanc • Documentaire) -VU- 3 Zooms -
*IL ÉTAIT UNE FOIS UN MERLE CHANTEUR (URSS • 1970 • 81 mn • Noir & Blanc • Fiction) -VU- 2 Zooms -
Sortie : le 10 mai 2020 en VOD
Synopsis : La journée d'un dragueur géorgien qui a travers ses rencontres se laisse doucement bercer par la vie…
Notre avis : Découverte de Tbilissi en 1970 sous une forme presque épanouie, bien loin de l'idée qu'on se fait de l'austérité du bloc de l'Est à cette époque-là. Le portrait d'un jeune percussionniste d'orchestre classique qui prend la vie à la légère. C’est la journée d’un musicien doué, qui arrive toujours à la dernière seconde pour donner le coup de timbale final. Séducteur et décontracté, volage, sans-gêne, combinard et sans notion du temps, il assiste au travail des autres et déambule dans le Tbilissi soviétique des années soixante dans une atmosphère nimbée de musique classique et de chants géorgiens. Le film se termine sur un point d'orgue très triste et plus que tragique. C'est à chaque spectateur de tirer la conclusion et la morale du film ! Le personnage principal est attachant et le film se laisse voir avec plaisir... Gérard Chargé - 2 Zooms -
*PASTORALE (URSS • 1975 • 98 mn • Noir & Blanc • Fiction) -VU- 3 Zooms -
Sortie : le 24 novembre 2020 en VOD Synopsis : La rencontre des musiciens d'un quatuor à cordes de la capitale et des habitants d'un petit village…
Notre avis : Le dernier long métrage réalisé par Otar Iosseliani, avant son arrivée en France en 1982. C'est un film attachant qui traite avec simplicité de la vie dans la campagne de son pays, la Géorgie. Un regard sur les différences de culture au sein d'un même pays entre le citadin et le rural. Il n'y a pas de trame scénaristique mais une succession de scénettes qui par petites touches donnent à brosser un portrait sociologique de la vie campagnarde, qui nous happent et nous fascinent. Il nous montre la vie dans cette région du monde (aux confins de la mer noire) à l'époque soviétique. Le noir et blanc, renforce l'approche semi-documentaire, ce qui rend le film plus fort : la spontanéité des acteurs (ce qui est très fidèle à son temps) et un tournage honorable en conditions réelles, donne un résultat honnête dans le ton comme dans la manière. On croirait vraiment être dans les orages estivaux des campagnes caucasiennes. Une belle découverte ! Gérard Chargé - 3 Zooms -
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