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THE PRODIGIES – LA NUIT DES ENFANTS ROIS (3D)

( 7 Votes )

THE PRODIGIES – LA NUIT DES ENFANTS ROISSortie : le 8 Juin 2011

VU - 2 Zooms

Film français
Réalisé pa
r Antoine Charreyron
Avec la voix pour la VF de Mathieu Kassovitz…
Animation - 1h27

Avertissement aux - de 12 ans
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au Cézanne d'Aix en Provence.

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Titre original : The prodigies, La nuit des enfants rois

Distributeur :
Warner Bros. France

Musique originale de Klaus Badelt

Site officiel : http://www.warnerbros.fr
 
Avec les voix pour la VO de : Jeffrey Evan Thomas, Jacob Rosenbaum, Dante Bacote, Lauren Ashley Carter, Alex Martin…


L'histoire : Jimbo est un enfant roi, sorte de prodige inouï doté de capacités mentales inimaginables; il a grandi et est devenu un homme épanoui seulement il sait que quelque part il y a des enfants qui lui ressemblent et il veut les trouver et les réunir.

Sa quête l'emmène à découvrir cinq adolescents comme lui incroyablement surdoués, capables même de manipuler les esprits. Mal dans leur peau, portant chacun leur lot de doutes et de souffrance, ils sont heureux de se trouver enfin des semblables…

Mais leur joie est de courte durée : une nuit, dans Central Park, à New York, les cinq ados sont sauvagement agressés. Après avoir vécu l'horreur, ils décident d'agir ensemble pour se venger. Les jeunes prodiges se liguent contre le reste de l'humanité, agissant sans laisser de traces, semant violence et destruction sur leur chemin. Jimbo doit alors faire un choix déchirant : lutter contre ses esprits-jumeaux, ou céder aux pulsions destructrices qui le taraudent depuis toujours, et se joindre à eux… S'il les suit, le monde sera plongé dans une longue nuit, la nuit des enfants rois…

Notre avis : Un film d’animation pour les plus de 12 ans, très réussit graphiquement. Un parti pris qui renforce le propos et la violence de l’action. Avec des acteurs en chair et en os, cela aurait été insupportable. Il est à regretté que la violence à répétition occupe la majorité du film, malgré le fond du sujet qui parle de la colère d’un adolescent face à une situation de départ, qui engendre une réaction violente. Lorsque l’on est victime de violence physique familiale, on ne reproduit pas systématiquement cette violence en la démultipliant. Ce n’est pas ce que peuvent penser les psychologues en général, mais les exceptions peuvent confirmer la règle. On a l’impression d’assister à un jeu de massacre, come dans les jeux vidéo, et l’on perd à mon sens le sujet principal de la révolte… Le film d’une génération, où les plus anciens comme moi ne peuvent pas complètement adhérer. Gérard Chargé - 2 Zooms -
 
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au Cézanne d'Aix en Provence. 

Antoine Charreyron « C’est un film fait pour les ados et pour les adultes et déconseillé au moins de 12 ans. Ce qui m’a fait faire ce film, c’est le livre de Bernard Lenteric : « La nuit des enfants rois », afin de toucher un public plus ouvert qu’avec les jeux vidéo dont je suis issu. Mon but était de retranscrire cette violence, en animation. La violence graphique, viscérale et rentre dedans est la marque de fabrique des concepteurs de ces jeux. Ce style vient des jeux vidéo et reste viscéral. Il se situe entre les Comics US et les Mangas japonais. C’est un coup de poing et rentre dedans, pour montrer que la lessiveuse ne s’arrête pas. Pour le film on voulait être dans le subjectif de la violence, et apporter une image graphique nouvelle. C’est donc une adaptation libre du bouquin, qui a été écrit en 1981, qui était encore plus violent. Le pacte de départ avec l’auteur, c’était de faire un film engagé, avec peu de concessions et de maintenir cette tension. Bernard a validé le film. Nous voulions garder l’esprit du livre et rajouter des pouvoirs aux adolescents, façon super héros. L’auteur partait du principe que l’on avait une famille biologique et qu’il fallait la tuer et créer sa propre famille de gens, qui ont les mêmes envies et orientations. Viktor Antonov a créé l’univers, et venant du jeu vidéo, j’ai rassemblé des équipes propres à cet univers, avec nos sources d’inspiration. On essaie de fabriquer des choses différentes. Les geeks que nous sommes, on tendance à critiquer et là, on s’expose aux autres geeks. Un geek, c’est quelqu’un qui pratique les jeux vidéo : il arrive que l’on fasse des parties 40 heures d’affilé. Ce qui est agréable, c’est le combat entre nous, pour découvrir des choses en appuyant sur le bon bouton. Il y a des limites à apporter aux jeux vidéo, mais c’est un univers très formateur, si l’on veut en faire un métier. C’est un métier passionnant. »

« Je suis partant pour une franchise et pour qu’un second film se fasse. Un Comics est prévu, pour raconter l’histoire de Killian (qui n’est ici qu’effleurée), qui a adopté Jimbo. Killian qui est le Maître des enfants, qui est vieux et qui est le premier à avoir maîtrisé sa colère. »

Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.

 

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