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D'ARUSHA A ARUSHA

( 10 Votes )

ARUSHA A ARUSHASortie : le 16 Décembre 2009

VU - 3 Zooms

Film français
Réalisé
par Christophe Gargot
Avec
Documentaire – 1h30 -

Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur au Cinéma Les Variétés à Marseille.

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ARUSHA A ARUSHA
Titre original : D'Arusha à Arusha

Distributeur : Contre Allée Distribution


Musique originale de Ina Rose Djakou

ARUSHA A ARUSHA
Site officiel : http://www.contre-allee.fr

ARUSHA A ARUSHAL'histoire : Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, s'ouvre à Nüremberg le procès des dirigeants nazis. Il préfigure l'avènement de la justice pénal internationale. Depuis novembre 1994, à Arusha (capitale de la Tanzanie), le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) est chargé par les Nations Unies de juger les responsables du génocide rwandais.

Devant une communauté internationale aphone, celui-ci fît quelque mois plus tôt, d'avril à juin 1994, près d'un million de victimes, principalement Tutsis.

ARUSHA A ARUSHA Comment la justice internationale s'exerce-t-elle au delà de ses fondements politiques?

Qu'est-ce que juger à l'aune d'une conscience universelle?

S'appuyant sur les propres archives du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, le film "D'Arusha à Arusha" met en scène le fonctionnement d'une diplomatie judiciaire.
 
 
Nos avis : On constate avec ce film documentaire fort intéressant, les limites auxquelles les Tribunaux Internationaux sont confrontées. Le film montre leur difficulté à avoir tous les renseignements et leur dépendance aux Etats malgré tout, contre lesquels il faut lutter et établir des consensus.On y voir bien la complexité à rendre une justice équitable, car un seul côté est jugé, ici les vaincus. On y voit la faiblesse du système judiciaire, guidé par les vainqueurs. une page d'histoire, dont on ne saura jamais la vérité exacte. Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
Ce film documentaire sur les conséquences du génocide Rwandais nous montre une des représentations de la justice internationale. 30 000 heures de rushes sont issus des archives du tribunal, nécessaires pour montrer cette diplomatie judiciaire. Le réalisateur ayant filmé les images complémentaires d'interviews et de la prison. selon le réalisateur, "Le film dénonce la justice de proximité dans les villages (les Gacaca, des tribunaux qui sont appelés à disparaître), et les influences politiques sur le soit disant universel occidental."
 
Soutenue par la Région Provence-Alpe-Côte d'Azur, "D'Arusha à Arusha" est un vrai rapport de conscience à partager dans le monde entier et, on l'espère, qu'il ne sera pas trop censuré par les politiciens. Claire Gelin 14 ans (stagiaire du Collège Jean de La Fontaine à Gémenos) - 3 Zooms -

Photo : Claire Gelin

Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur au Cinéma Les Variétés à Marseille.

Christophe Gargot "Suite à la rencontre avec un ami journaliste à Arusha en 1999, cette ville de Tanzanie où il suivait tous les procès qui se déroule au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), j'ai suivi avec lui, mes premiers procès internationaux, installé dans la salle du public. Je pense que ce qui s'y déroule me concerne en tant que citoyen du monde, c'est pour cela que j'ai voulu faire ce film. c'est le questionnement sur ces procédure, qui m'a animé au départ. En 2000, je découvre que cette justice a décidé de se faire filmer, chose rare. Et je me mets à réfléchir, à : "qu'est-ce que cette justice nous cache en se montrant ?"J'ai utilisé les images du procés, filmé par le tribunal et j'ai mis en place un dispositif qui consistait à rencontrer des personnes qui ont participé à ces massacres. J'ai cherché à regrouper des réalités de la diversité rwandaise, tant sociologique, qu'historique. Des représentants de la communauté hutue et tutsie, mais aussi des personnes ayant eu des positions et des rôles différents vis-à-vis des événements de 1994. Les procès se sont déroulés sur 6 ans."

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

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