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LA VIDA LOCA

( 20 Votes )

LA VIDA LOCASortie : le 30 Septembre 2009

PAS VU

Film espagnol, colombien

Réalisé par Christian Poveda
Documentaire - 1h30 -

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LA VIDA  LOCA
Titre original : La vida loca

Distributeur : Ciné Classic

 



Musique originale
de Sebastian Rocca

Site officiel : http://www.lavidaloca-lefilm.fr/

L'histoire : Les gangs du Salvador, c’est d’abord une imagerie, un précis d’histoire contemporaine, une image du local rebricolée dans un monde devenu global. Souvenir de la bande, mythe fondateur du crime organisé. Enfants des "Bloods and Crisps" les gangs rendus célèbres par "Colors" de Dennis Hopper, ces bandes sont nées dans le ghetto latino de L.A.

Devenues ennemis héréditaires, elles se livrent une guerre suburbaine totale. Dans les rues de Los Angeles d’abord, puis dans de nombreuses villes nord-américaines, dans les prisons qui accueillent des centaines, puis des milliers de détenus membres de ces gangs.

Condamnés souvent à de longues peines, voire à perpétuité, pour homicides, vols avec violence, trafic de drogue et port d’armes, les gangs qui « tenaient » les ghettos prirent la possession et le pouvoir dans les prisons. Originaires de toute l’Amérique centrale, des adolescents déboussolés, immigrés économiques et politiques, et particulièrement les centaines de milliers d’enfants de salvadoriens fuyant la guerre civile, devinrent, en une dizaine d’années, des organisations criminelles structurées, hiérarchiques, donnant la mort à leurs ennemis, « intérieurs » comme « extérieurs ».

Ces gangs ont été surnommés Maras en référence aux marabuntas, ces fourmis carnivores d’Amérique Centrale qui détruisent toute vie sur leur parcours. Ainsi naquit la Mara Salvatrucha (littéralement « fourmi salvadorienne »). On nomme encore ce gang MS 13, car il était installé le long de la Thirtheenth Street de South Central, à L.A. Cette organisation fut talonnée par une autre Mara, la redoutable M18, en référence à la Eigtheenth street, où elle sévissait.

Les maras nationales du sud des USA sont déclinées en pandillas (bandes) au niveau régional, et en cliquas (cliques), sorte d’unités de base de quartiers, voire de rues. Les membres, tatoués de la tête aux pieds, sont appelés pandilleros ou homeboys. Le tatouage sert de reconnaissance, mais il marque encore l’exclusion volontaire de ses membres de l’espace social : comment trouver du travail quand on a le signe 13 ou 18 tatoué sur le front, sur les pommettes ornées de larmes, figurant le nombre des ennemis abattus ?…

Notre avis : Pas encore vu…
 

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