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LES MURS PORTEURS

Tous les Films - A l'affiche
( 6 Votes )

affiche les murs porteursSortie : le 9 Juillet 2008

VU - 2 Zooms

Film français réalisé par Cyril Gelblat

Avec : Miou-Miou, Charles Berling…

Comédie dramatique - 1h50

Rencontre Ciné Zoom avec le réalisateur aux 12èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer 2008.


Titre original : Les murs porteurs

Distributeur : Zelig Films Distribution

Musique originale de

Avec aussi : Giovanna Mezzogiorno, Shulamit Adar, Dominique Reymond, Anaïs Desmoustier, Carlo Brandt, Romain Goupil…

Site officiel : NC

L'histoire : Une femme ashkénaze de 75 ans, perd la mémoire et confond passé et présent.
Sa fille, a choisi de ne pas travailler pour s'occuper de ses enfants. Divorcée, affrontant simultanément le départ de son dernier fils et le vieillissement de sa mère, elle s'interroge sur son utilité. Quant au fils de l'ashkénaze qui observe pourtant de par son métier de journaliste la société avec tant d'acuité, il ne saisit ni l'éclosion de sa fille ni le vieillissement de sa mère.
 
L'ashkénaze retourne à son ancien appartement. Pensant y retrouver son mari, mort quelques années plus tôt, elle rencontre sa locataire, qui est dans l'attente d'une importante promotion. Le retour dans cet appartement, carrefour de leurs existences, permettra à ces personnages de se trouver et se retrouver.
A travers ces récits s'énonceront différentes chroniques du temps qui passe, des corps qui se transforment à tout âge, inéluctables choses de la vie...

 

Notre avis : Une histoire de transmission et d'identité, pour une famille qui se réveille grâce à son passé et ses origines. Savoir d'où l'on vient est important ! Le filme est porté par la présence de Giovanna Mezzogiorno, qui interprète une grand mère très touchante marquée par son passé. Une grande pudeur se dégage de ce récit.  Gérard Chargé - 2 Zooms

 

Rencontre Ciné Zoom avec le réalisateur aux 12 Rencontres du Cinéma de Gérardmer 2008.

Cyril Gelblat : "C'est un film sur l'identité et sur la transmission. Ce n'est pas autobiographique, mais il fallait une unité autour de la grand mère, pour montrer comment les enfants vivent la déchéance de leur mère. J'ai l'impression que l'on se rend compte un peu trop tard de ce que l'on nous a transmis. Les jeunes générations se sentent concernées, car comme moi, elles se sont intéressées au problème d'identité. Je n'étais pas réceptif plus jeune, c'est à la mort de mes grands parents que je me suis posé la question et je pense que les jeunes générations se retrouvent dans cette situation-là. Mes grands parents venaient de Pologne."

"Le point de départ du film, c'est une phrase d'une rescapée : "mourir très facilement, mais vouloir survivre pour faire perdurer la race". "Les murs porteurs", c'est ce que l'on ne peut pas enlever, c'est parlant, quand on parle de la famille et de la transmission. Ce qui plaisait à Charles Berling, c'était le trajet de son personnage. Il y a des contradictions, son personnage a des points de vues, il change et évolue tout le long de l'histoire. Miou Miou est une icône et là, elle casse son image habituelle avec un personnage qui subit énormément et qui garde une certaine légèreté. La grand mère est jouée par une actrice de théâtre israélienne, qui jouait dans "Voyages" d'Emmanuel Finkel. J'ai réglé une chose par rapport à mon identité, avec ce film. Ce n'était pas une chose dont je parlais et j'ai résolu un questionnement avec ce film. J'étais dans le rejet de mon identité et c'est maintenant résolu. Avant cela, je n'étais pas très à l'aise avec la judaïté. dans mon film, tous mes personnages sont à l'écoute..."

Propos recueillis par Gérard Chargé.

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