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Programme
Presentation ADDOC
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 Les 26, 27 et 28 Octobre 2012

 au cinéma La Clef (Paris 5e)

 Debout les docs ! 20 ans d’Addoc !
 Rencontres et projections autour du cinéma documentaire

 Les 26, 27 et 28 octobre, Addoc - l’association des cinéastes documentaristes fête ses 20 ans.  Trois jours de réflexion, de rencontres et de projections autour du cinéma documentaire.
 Dans  un monde aux mutations profondes : écritures, modes de production et de diffusion sont  à  réinterroger de manière radicale.

INFORMATIONS PRATIQUES
Cinéma La Clef
34, rue Daubenton - 75005 Paris
Téléphone : 09 53 48 30 54

Dates et horaires
Jeudi 25 septembre : soirée d’ouverture dès 20h
Vendredi 26 septembre : 10h30 – 23h
Samedi 27 septembre : 10h30 – 23h
Dimanche 28 septembre : 10h30 – 23h

Accès
M° Censier-Daubenton Ligne 7
Bus 47, 67 et 89

Tarifs
Accès gratuit aux tables rondes
Projection unique: 6 euros
Pass’ 5 séances : 25 euros
Pass Festival : 30 euros
Carte UGC non acceptée

Contact
Meryl Moine – Coordinatrice d’Addoc
Tel : 01.44.89.99.88 – Fax : 01.44.89.99.60
E-mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
www.addoc.net



OUVERTURE
Qu’est-ce que le temps au cinéma ? Quelles sont ses figures possibles ? Peut-on transcrire sa complexité dans un récit documentaire?
Addoc a exploré ces thématiques durant quatre années où une trentaine de films ont été projetés. Le temps dans le cinéma documentaire, dernière publication d’Addoc compile seize débats menés par des cinéastes autour de leur film, ainsi que quatre contributions pour mieux saisir comment les cinéastes s’emparent de cette question. Addoc vous invite à une lecture-projection associant fragments de l’ouvrage et extraits de films.

Jeudi 25 octobre à 20h
Entrée libre
Soirée suivie d’un cocktail
Réservation recommandée: Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

VENDREDI 26 OCTOBRE LE RAPPORT À L’ÉCRITURE DES DOCUMENTARISTES
Au-delà de l’écriture du dossier d’un film documentaire, cette journée est consacrée aux multiples processus d’écriture cinématographique vécus par les cinéastes documentaristes pendant la réalisation de leur film. Comment chacun trouve une esthétique en puisant dans la force du langage cinématographique. Mais écrire, c’est se réapproprier son rapport à soi-même, aux autres, au langage même. Il n’y a pas d’un côté le cinéma et de l’autre la vie. C’est dans un aller-retour permanent et dans les ajustements qu’il suscite que les films s’écrivent, des premiers mots émis jusqu’au générique final qui défile sur l’écran.

10h30 – débat: Le rapport ambivalent des cinéastes à l’écriture
6 cinéastes ouvrent la boîte de leur film, 5 ont été écrits dans le cadre de l’atelier d’Addoc « Partage d’écritures ». Chacun raconte les moments critiques où il a été nécessaire de changer ses plans, si l’on peut dire, pour trouver «son» film. Pour certains d’entre nous l’abandon d’un personnage choisi au départ du projet, l’écriture d’une voix off, l’ajustement du regard, la recherche d’une matière. Et comment se fait-il que nous reconnaissions quand même le film malgré (et grâce à) ces changements de caps ?

  • En présence des réalisateurs Mireille Hannon, Marc Gourden, Pascaline Simar, Vanina Vignal, Manon Ott et Gregory Cohen


14h – film : Dérobées de Pascaline Simar (2011, 28 min., Andolfi)
Voyage dans les Balkans, plaque tournante des trafics de femmes en Europe. Entre inacceptable et invisible, mise en scène politique et sensible des trafics de femmes en Europe.

Suivi du Work in progress
Narmada de Manon Ott et Gregory Cohen (2012, 46 min., TS Production / travail en cours)
Voyage le long du fleuve Narmada en Inde, qui accueille la construction d’un des plus importants complexes de barrages conçus à ce jour. Entre les mythes du Progrès et les mythes de la Narmada.

16h30 – film : 3 films de Christophe Loizillon
les mains (1996/20’) / corpus /corpus (2008/25’) / homo /animal (2009/28’)
Depuis plus de 25 ans, Christophe Loizillon met en scène des moments de vie simples et parfaitement inattendus qu’il filme en plan séquence, caméra souvent fixe. Avec ces haïkus filmiques, lumineux, nous sommes embarqués, captés, émus, dérangés par cette relation qui se crée entre nous et eux, pourtant morcelés à l’écran. (Jean-Michel Cretin, déc. 2011)

20h30 – film: La nuit remue de Bijan Anqueti
l (2012 – 45’ – G.R.E.C.)
C’est une histoire d’amitié entre Sobhan et Hamid, deux jeunes Afghans que le voyage entre Afghanistan et Paris a réunis. C’est là, autour d’un feu au bord d’un canal, qu’ils se sont retrouvés. Un film sur une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.

SAMEDI 27 OCTOBRE ÊTRE DOCUMENTARISTE AUJOURD’HUI : UN ART… ET UN MÉTIER ?

Mutations technologiques, réduction des temps de préparation, de tournage et de montage, évolution de l’accès au « métier de documentariste », implication des réalisateurs dans la production de leur propre film… Notre métier de documentariste s’individualise de plus en plus dans sa pratique comme dans sa reconnaissance sociale qui tend à nous ghettoïser comme des « artistes cinéastes »… Notre statut de réalisateurs salariés intermittents à employeurs multiples est donc sans cesse menacé nous rendant encore plus fragile face à la pression du chômage et de la concurrence grandissante qu’instaure le marché du film et de la télévision.

10h30 - table ronde : Histoires de fabrication
5 récits de fabrication de films du point de vue du réalisateur. Un extrait, un récit, 5 histoires très différentes:

  • Stéphane Mercurio A l’ombre de la république, production cinéma
  • Anne Kunvari Le travail malade du chômage, production télé
  • Anne Galland Demain sur la place publique, production associative
  • Anne Faisandier Trois petits tours, auto production
  • Igal Kohen L’autre élection, crowdfounding souscription sur le web


14h - film : La Ciotat, mon bleu des origines de Jean Lassave (2012, 78 min., AUM production)

Du quartier de Fontsainte à celui de Saint-Jean jusqu’à La Ciotat-ville puis de retour vers sa villa fami¬liale en passant par la gare... le narrateur-cinéaste, en exploration d’une « carte du tendre » des lieux de vacances de son enfance, arpente des lieux de mémoire de La Ciotat....

16h30 - Forum Etre documentariste aujourd’hui
Nous vivons de plus en plus mal de notre métier de réalisateur de documentaires. Notre statut de pro¬fessionnels salariés est menacé. Tout nous pousse, insidieusement, à nous définir comme des artistes... Pourtant, de nombreuses initiatives engendrent de nouvelles formes de fabrication de nos films. Nous mettrons en commun nos expériences pour envisager ensemble des perspectives d’avenir. Avec :

  • L’éclairage syndical de Alima Arouali et de Jean Lassave
  • Les films de l’Arpenteur : association de jeunes réalisateurs
  • Canal Marches : issu des mouvements de chômeurs et de précaires
  • Les Mutins de Pangée : coopérative audiovisuelle et d’édition


20h30 – film : Harcelé à perdre la raison de Daniel Kupferstein (2012, 90 min., Act Media Diffusion)
Le film retrace la lente « descente aux enfers » de Jean-Michel Rieux, employé communal des Parcs et Jardins de Béziers. Au-delà du drame, c’est toute la mécanique du harcèlement qui est décortiquée grâce aux témoignages des membres de la famille, des amis et des collègues de travail.

DIMANCHE 28 OCTOBRE ÇA BOUGE DANS LA DIFFUSION DU CINÉMA DOCUMENTAIRE

La diffusion - hors télévision, un secteur en effervescence qui cherche ses marques, entre salles de cinéma et lieux alternatifs, non soumis à la billetterie du CNC, qui foisonnent sur le territoire. Un moment clé de la rencontre avec le public. Un enjeu crucial pour des documentaristes qui, tout en étant sollicités pour l’accompagnement de leurs films, se précarisent.

Une journée pour faire le point, élaborer des propositions, formuler des axes de recherche.


10h30 – débat : Des réalisateurs et des réseaux

Pourquoi projeter des films documentaires, quels enjeux, quelles finalités ? Comment prendre en compte les réseaux de circulation « alternatifs » dans l’évaluation de la vie d’un film ? Chercher à les unifier, à les sortir de la « clandestinité », est-ce mettre en péril leur dynamisme ?

  • Débat avec Patrice Chagnard, réalisateur
  • Claudine Bories, réalisatrice
  • Emilie Sauguet, doctorante en sociologie du travail
  • Jean-Jacques Ruttner, Cinéma Le Luxy, Ivry
  • Célia Penfornis, Comptoir du doc, Rennes
  • Mahalia Frizon, Festival Point doc
  • Jérôme Polidor, réalisateur, La Mare aux canards (association de production, édition et distri¬bution)


14h - Film : L’Ange de Doël de Tom Fassaert (2011, 76 min., SNG Film BV)
A quelques kilomètres de l’énorme port d’Anvers, la ville de Doël doit être rasée pour faire place à l’agrandissement de son ambitieux voisin. Devant ce bouleversement, Tom Fassaert raconte sobrement la vie de ces gens ordinaires, en particulier Emilienne, grand-mère courage à la détermination inébran¬lable.

  • Débat avec Laurence Conan, Documentaire sur Grand Ecran et Adrien Charmot, L’oeil lucide (association de soutien à la création documentaire en Dordogne)


16h30 – débat : Le public existe, on l’a rencontré
Les spectateurs répondent présents aux projections-débats. Comment échapper à l’omnipotence du contenu et défendre une certaine idée du cinéma et du geste documentaire ? Comment soutenir le réalisateur qui s’implique dans l’accompagnement de ses films ?

  • Débat avec Zoé Beau, Festival des Foyers
  • Laurent Roth, fondateur du ciné-citoyen, Paris 11e
  • Philippe Hagué, chargé de communication hors médias


20h30 – film : Sombras d’Oriol Canals (2009, 94 min., Corto Pacific / Turkana Films / Paradise Films)
Chaque année, comme s’ils participaient d’un étrange rituel printanier, des milliers d’immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes, en se confiant à leur famille par lettre vidéo, nous regardent dans les yeux.

  • Débat avec Oriol Canals, et Stéphane Arnoux, réalisateur et co-président de l’Acid


ADDOC
20 ans de défense et de promotion
du cinéma documentaire

Fondée en 1992, Addoc est un espace de rencontres et de réflexion qui réunit des cinéastes, des techniciens et toutes personnes engagées dans la création documentaire.
L’association s’est développée autour d’une double vocation. Elle mène un travail de défense du documentaire de création, de l’idée à la diffusion de l’ouvre. Elle cherche, d’autre part, à construire une pensée vivante du cinéma documentaire en permettant la réflexion et l’échange à partir de la pratique.

Addoc défend particulièrement l’idée que le cinéaste est à l’initiative de l’œuvre. Nous prenons position dans les débats qu’ils concernent la définition de l’œuvre, les mécanismes de soutien, les conditions de création et de diffusion ou encore les missions de la télévision publique.

Par son action, Addoc cherche à regrouper les créateurs, souvent isolés, et à défendre ainsi avec plus de force la diversité des représentations du réel. Lier questions pratiques, engagements esthétiques et politiques constitue pour nous un prolongement et un enrichissement de notre métier de cinéaste.
Les activités de l’association sont diverses, à l’image des questionnements qui l’animent : organisation de débats dans les festivals, ateliers publics autour de projections, publication d’ouvrages ou encore actions de sensibilisation au documentaire.

LES ATELIERS
Les activités d’Addoc reposent principalement sur le travail de réflexion mené dans chaque atelier de l’association. Ateliers qui traitent tout autant du pourquoi que du comment de nos films, de l’éthique que de la pratique. Les ateliers sont la vie même de l’association.

ÉDUCATION À L’IMAGE
Notre objectif est de travailler la relation créateurs/spectateurs et de créer une rencontre entre le documentaire et le public, en impliquant spectateurs, enseignants, bibliothécaires et acteurs culturels.


RENCONTRES ET MANIFESTATIONS
En 2004, Addoc organise le premier Salon des Refusés en partenariat avec le Forum des Images. 554 films refusés, censurés ou amputés par les chaînes nationales sont présentés. L’occasion de débattre de l’audimat, du formatage et d’interpeller le service public sur le sens de sa mission.

En 2007, nous organisons Le Tour d’Europe du doc, rencontres rassemblant les associations européennes de documentaristes pour interroger la création documentaire et son économie.

DÉBATS ET PRISE DE POSITION
Addoc fait le choix de rendre public des réflexions tant d’ordre esthétique que politiques. D’abord pour partager ces questionnements avec un public élargi. Mais aussi pour affirmer fermement ce qui fait notre métier, ses difficultés, sa richesse et ses spécificités.
 

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