Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

CLOVIS CORNILLAC

Index de l'article
CLOVIS CORNILLAC
Sa filmographie
Toutes les pages

CLOVIS CORNILLACComédien français

Né le 16 août 1968 à Lyon, Clovis Cornillac est le fils des comédiens Myriam Boyer et Roger Cornillac. Son demi-frère est Arny Berry, comédien, auteur et metteur en scène de théâtre. A quatorze ans, il quitte la maison familiale pour apprendre le théâtre. Il commence par faire du théâtre de rue et énormément de théâtre subventionné. Il coure les castings.
 
CLOVIS CORNILLAC
 
Il commence au cinéma en 1984 dans "Hors la Loi", de Robin Davis. Suite à ce film, Dominique Besnehard, découvreur de talents du cinéma français, l'envoie se présenter à Peter Brook aux Théâtre des Bouffes du Nord. Il y est engagé, pour plusieurs mois, dans la pièce "Le Mahâbharata". Par la suite, il enchaîne rôle sur rôle.

Sa rencontre avec le metteur en scène Alain Françon est déterminante dans sa carrière. Il joue dans "Une lune pour déshérités", "La dame de chez Maxim's" en 1990, "Edward II" en 1997, "Les petites heures" en 1998, et "Café" en 2000. Il travaillera aussi pour des metteurs talentueux comme Xavier Durringer "Surfeurs" en 1998 ou Pierre Laville "Perversité sexuelle à Chicago".
CLOVIS CORNILLAC
Il enchaîne les rôles aussi bien au théâtre qu’à la télévision, participant aux séries "Navarro", "Les Cordier, Juge Et Flic", ainsi qu'à une bonne douzaine de téléfilms, dont Parents à Mi-temps N°2 de Caroline Huppert, ou Sam d'Yves Boisset et plus récemment "Central Nuit". Il accède ensuite à d'autres seconds rôles sur grand écran dans la comédie "Suivez Cet Avion" en 1989 ou encore pour la fresque historique de Jean Marbœuf, "Pétain" en 1993.

En 1994, il épouse Caroline Proust avec qui il a des jumelles, Lili et Alice, nées en 2001. Il interprète très tôt des personnages de malfrats dans "Les Années sandwiches" de Pierre Boutron, "Il y a maldonne" de John Berry. En 1998, il tourne "La Mère Christain" sous la direction de sa mère, la comédienne Myriam Boyer.

CLOVIS CORNILLACEn 1998, il interprète l'un des premiers rôles du premier long-métrage de Thomas Vincent, "Karnaval"  fable réaliste pendant les festivités de février à Dunkerque, où il forme un couple éphémère et emprunt de violence avec Sylvie Testud. Le film, très remarqué, lui vaut une première nomination aux César, dans la catégorie Meilleur espoir masculin.

On le retrouve en 2001 dans la comédie amère d'Artus De Penguern "Grégoire Moulin Contre  L'Humanité", en brute épaisse qui en veut beaucoup au héros malheureux. Il décroche son premier rôle principal au cinéma avec "Une Affaire Qui Roule" dans la peau d’un chef-cuisinier qui plaque les fourneaux pour monter son restaurant.

A l'affiche de nombreux premiers films comme "Carnages" de Delphine Gleize où il interprète un “philosophe-patineur” qui cherchait un sens à sa vie du côté absurde des choses, "Vert paradis" d'Emmanuel Bourdieu, cet acteur tout-terrain impressionne en transsexuel à la merci d'un livre ensorcelé dans le film de genre "Maléfique" d'Éric Valette en 2002.
CLOVIS CORNILLAC
Comédien au regard intense et au physique de boxeur, une activité à laquelle il se destinait étant jeune, il est nommé en 2004 au César du Meilleur second rôle pour sa composition d'attachant voyou dans "A la petite semaine" de Sam Karmann. Il poursuit avec "Mariées Mais Pas Trop", une comédie de Catherine Corsini, où l'acteur fait encore une fois des étincelles en garagiste bonne poire, transi d'amour pour Emilie Dequenne

Devenu incontournable dans le paysage cinématographique français, il apparaît dans des films aussi différents que "Malabar Princess" en 2004, une tendre chronique qui remporte un beau succès commercial, l'intimiste "La Femme de Gilles" qui est  sélectionné à Venise, et la fresque de Jean-Pierre Jeunet "Un long dimanche de fiançailles". CLOVIS CORNILLAC

Auréolé d'un César du Meilleur second rôle en 2005 pour son irrésistible composition de footballeur fan de Baudelaire qui confie au nègre Édouard Baer l'écriture de sa biographie dans "Mensonges et trahisons..." il prend part, la même année, au succès du délirant dans le « blockbuster "Brice de Nice" de James Huth aux côtés de Jean Dujardin et Élodie Bouchez.

Il s'impose aussi bien dans le cinéma d'auteur que dans les grosses productions commerciales, il obtient des rôles de tout premier plan comme le pilote de chasse casse-cou au coté de Benoît Magimel  des "Chevaliers du ciel" de Gérard Pirès ou le  commissaire Valentin des "Brigades du Tigre" de Jérôme Cornuau aux côtés d’Olivier Gourmet en Terrasson et Edouard Baer en Pujol.

Il est le propriétaire d'une maison hantée dans la comédie disco "Poltergay" d'Éric Lavaine et un ami de l’hypocondriaque Pascal Elbé dans "Le Cactus" de Gérard Bitton et Michel Munz en 2006. Il reçoit également le Prix Jean Gabin et le Prix ISC de la jeunesse. Il prête sa voix à un manchot dans le film d’animation "Happy Feet".
CLOVIS CORNILLAC
Il poursuit dans le doublage de dessin animé puisqu’il double un des personnages de "Nos voisins, les hommes" où il prête sa voix à Riton le raton laveur. et prête sa voix à Joe Dalton, face à Lambert Wilson faisant lui la voix de Lucky Luke dans "Tous à L'Ouest", Une Aventure  De Lucky Luke".

Travailleur acharné, adorant « préparer » ses rôles dans le détail, Clovis Cornillac se caractérise dans le cinéma français par les énormes changements physiques, apprentissages ou autres qu'il fait volontiers pour ses rôles et les moult régimes, entraînements, recherches et autres pratiques extrêmes ou tout simplement très détaillées auxquelles il s'astreint pour y parvenir.
Clovis Cornillac et Bruce Willis
Après ses prestations très physiques en 2007 dans "Le Serpent" d'Éric Barbier  pour lequel il donne la réplique à Yvan Attal et "Scorpion" de Julien Seri dont il est le co-producteur , cet acteur de tous les défis continue son ascension vers la gloire en remplaçant en 2008 Christian Clavier dans le rôle de l'irréductible Gaulois pour la mégaproduction Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann.

En 2007, il change à nouveau de registre avec la comédie dramatique et musicale "Faubourg 36" de Christophe Barratier aux côtés de Gérard Jugnot et Kad Mérad.. Pour les besoins de son personnage Milou, qui chante et danse sur les planches dans un spectacle haut en couleurs, il prend des cours de chant.

Il poursuit en 2008 dans le genre dramatique en donnant la réplique à Gérard Depardieu sous la direction de Claude Chabrol dans "Bellamy". Mais aussi dans "La Sainte Victoire" de François Favrat avec Christian Clavier. En octobre 2008, il inaugure à Lyon, son restaurant "JoFé", situé au 3 rue Remparts-d'Ainay.


En 2010,  Il est nommé officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. Il  participe à deux comédies, l'une policière "Protéger et servir" de Eric Lavaine où il tient l'un des rôles principaux avec des partenaires comme Carole Bouquet ou Kad Merad, et l'autre romantique "L' Amour c'est mieux à deux" de Dominique Farrugia et Arnaud Lemort, jusqu'à se perde en pleine jungle Guyanienne dans "600 kilos d'or pur" d'Eric Besnard.


Il est actionnaire de l'Olympique lyonnais. Lors de la 22e nuit des Molières il est président d'honneur, avec la comédienne Barbara Schulz.

 

 

 

Photos: Thierry Vaslot et Gérard Chargé (A.C.R.)

 




 

Recherche Google

Publicité