Ciné-Zoom

Né le 14 février 1975, Malik Zidi est le fils d'un père algérien et d'une mère bretonne.  Il passe son enfance et l'adolescence à Saint-Maur-des-Fossés. Il se lance dans des études scientifiques qu'il abandonne rapidement pour se consacrer à la comédie. Il est élève à l'école de Théâtre de Véronique Nordey et suit des stages de cirque et de théâtre de rue.

 

Il fait sa première apparition au cinéma en 1997 dans le moyen métrage "Les Corps ouverts" de Sébastien Lifshitz. Il obtient un petit rôle dans "Place Vendôme", il est repéré par François Ozon, qui lui confie le personnage de Franz, l'amant vampirisé par Bernard Giraudeau dans "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes". Cette adaptation d'une pièce de Fassbinder, qui révèle aussi Ludivine Sagnier, vaut au comédien la première de ses trois nominations au César du meilleur espoir masculin, en 2001.

C'est en 2002 que le cinéma le propulse à nouveau en tête d'affiche avec le film "Un moment de bonheur" qui lui vaut sa seconde nomination au César du meilleur espoir masculin. Le jeune acteur au charme atypique forme avec Isild Le Besco le couple central d' "Un moment de bonheur", premier film d'Antoine Santana en 2002.

Il campe un apprenti tailleur dans la France de 1946 dans "Un monde presque paisible" pour Michel Deville. Il est ensuite le fils homo de Catherine Deneuve dans "Les Temps qui changent" d'André Techiné en 2004 qui lui vaut sa troisième nomination au César du meilleur espoir masculin.  Deux ans plus tard, il est à l’affiche du film "Oublier Cheyenne".

Il revisite le patrimoine français sur grand écran avec "Le Grand Meaulnes" de Jean-Daniel Verhaegh aux côtés de Nicolas Duvauchelle et de Jean-Baptiste Maunier, "Jacquou Le Croquant" de de Laurent Boutonnat en 2007

Il reste fidèle au cinéma d'auteur, à l'image des "Amitiés maléfiques" d'Emmanuel Bourdieu, portrait de groupe subtil et cruel, remarqué à Cannes en 2006. Prestation qui lui vaudra, en 2007, le césar du meilleur espoir.

En 2009, l'acteur s'illustre dans la comédie romantique de Sophie Fillières, "Un chat un chat", dans lequel il donne la réplique à Chiara Mastroianni.  Après avoir fait un détour par le petit écran dans le téléfilm "La mort n'oublie Personne" de Laurent Heynemann, il retourne au 7ème art en jouant dans le thriller "Proie" d' Antoine Blossier aux côtés de Philippe Nahon et Aurélien Recoing.

Dans le film historique "Clara" d'Helma Sanders-brahms, il enfile le costume de Johannes Brahms, virtuose allemand du XIXème siècle.