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ISABELLE HUPPERT

Index de l'article
ISABELLE HUPPERT
Sa filmographie
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Isabelle HuppertActrice, Productrice, Interprète (chansons du film) française

Née le 16 Mars 1955 à Paris (France), dans une famille bourgeoise, d'une mère professeur d'anglais férue de piano et d'un père dirigeant d'entreprise de coffres-forts. Isabelle Anne Madeleine Huppert, de son vrai nom, passe sa jeunesse à Ville-d'Avray. Elle a trois sœurs et un frère Élisabeth, énarque, s'est ensuite dirigée vers l'écriture et la réalisation; Caroline est réalisatrice ; Jacqueline enseigne l'économie et Rémi est écrivain.

Isabelle Huppert
Elle obtient, à 17 ans, son baccalauréat et le concours d'entrée au Conservatoire de Versailles, elle remporte un premier prix d'interprétation pour "Un caprice de Musset". Elle commence par étudier les langues orientales à la faculté de Clichy et passe une licence de russe, tout en suivant des cours d’art dramatique à l’école de la rue Blanche et au Conservatoire national d’art dramatique, où elle est l’élève de Jean-Laurent Cochet et d’Antoine Vitez.
Isabelle Huppert

Elle effectue ses premières apparitions au cinéma dès 1972, avec une figuration dans "Faustine et le bel été" de Nina Companeez et une dramatique télé de Claude Santelli, "Madame Baptiste", d'après Maupassant. Le cinéma s'intéresse vraiment à elle avec "César et Rosalie", où elle incarne la petite sœur de Romy Schneider, ainsi que "Le bar de la fourche", aux côtés de Jacques Brel.


elle se fait remarquer deux ans plus tard grâce à de jeunes metteurs en scène qui marquent le renouvellement du cinéma d’auteur français après l’expérience de la Nouvelle Vague, Bertrand Blier, dans "Les Valseuses" où elle incarne un adolescente bourgeoise tentée par le dévergondage sexuel. et Bertrand Tavernier, dans "Le Juge et l'Assassin" pour lequel elle reçoit le prix Suzanne-Bianchetti, qui récompense alors les meilleurs espoirs.


Isabelle Huppert En 1974, elle tourne pour la première fois en Amérique dans "Rosebud", sous la direction d'Otto Preminger, et y effectue une tournée théâtrale avec "L'avare". A presque 20 ans, elle est Pomme, apprentie coiffeuse à la tristesse insondable, dans l'extraordinaire succès de "La dentellière" du Suisse Claude Goretta, qui lui vaudra plusieurs distinctions internationales (BAFTA anglaise et Donatello italienne, équivalentes des César). Elle y tient le rôle d’une jeune shampouineuse introvertie, victime d’une déception amoureuse qui fait basculer son existence. Cette image victimaire et de fragilité maladive la poursuivra dans plusieurs de ses films des débuts, au risque de l’enfermer dans des compositions quelque peu répétitives (Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot, La Dame aux camélias de Mauro Bolognini).
Isabelle Huppert

En même temps, elle contredit cette esquisse en donnant corps au personnage- de parricide dans "Violette Nozière" de Claude Chabrol qui lui vaut un prix obtenu à Cannes. Elle reçoit un beau succès d'estime pour le "Loulou" de Maurice Pialat, elle part pour Hollywood pour y tourner "La porte du paradis", de Michael Cimino. L'échec commercial historique du film, ainsi que les conditions de tournage dans lesquelles elle y a évolué (interdiction totale de parler français à qui que ce soit) la font rappliquer dare-dare en France.

Elle retrouve Bertrand Tavernier pour "Coup de torchon", s'acoquine avec Jean-Luc Godard dans "Sauve qui peut (la vie)", puis "Passion", Marco Ferreri dans "L'histoire de Piera" ou bien encore Diane Kurys avec "Coup de foudre", superbe histoire d'amitié entre deux femmes durant les années 50, et tous les metteurs en scène qui font le cinéma français de première classe. Protéiforme, capable de passer du drame à la comédie (glacée) avec une certaine propension à l'intellectualisation, elle retrouve Claude Chabrol en 1988 avec "Une affaire de femmes", où, filmée quasiment en gros plan d'un bout à l'autre du film, elle reçoit pour l'occasion le Prix d'Interprétation au Festival de Venise.Isabelle Huppert
Isabelle Huppert

Elle est passionnée et romantique pour "La dame aux camélias" de Mauro Bolognini, "Les ailes de la colombe" de Benoît Jacquot, elle a d'ores et déjà imposé une image de la perversité faite femme, ou dissimulée sous le masque de l'innocence "Eaux profondes" de Michel Deville, "La truite" de Joseph Losey, "La femme de mon pote" de Bertrand Blier, "La garce" de Christine Pascal. Une image qu'elle cherche aussi à casser avec ses personnages de "Signé Charlotte", signé de sa sœur Caroline Huppert, où elle joue une chanteuse punk, et de "Sac de nœuds", de Josiane Balasko, dans lequel elle campe une sorte de Marilyn de banlieue en robe rose fluo. Depuis 1989, elle est remontée sur les planches pour interpréter "Un mois à la campagne" de Tourgueniev, "Jeanne au Bûcher" d'Arthur Honegger et "Paul Claudel", et "Orlando" de Virginia Woolf.


En 1996, actrice de prestige s'il en est, celle qui a été nommée un nombre incalculable de fois au César de la Meilleure actrice (paradoxal dans la mesure où elle est la comédienne la plus nommée de toute l'histoire de la manifestation, treize nominations au total)., elle n'a reçu ce prix qu'une seule fois, encore sous l'égide de Claude Chabrol, pour son interprétation de postière infanticide, dans le triomphe commercial remporté par "La cérémonie".
Isabelle Huppert et Sharmilla Tagore

Isabelle Huppert Un temps présidente de la commission de l'Avance sur Recettes et la plus internationale des actrices françaises, elle tourne en Australie "Cactus", en Russie "L'inondation", d'après un court roman de Zamiatine, en Allemagne "Malina" et "Poussières d'amour", de Werner Schroeter, en Italie "Les affinités électives", des frères Taviani ou aux Etats-Unis "Amateur", de Hal Hartley, affronte Béatrice Dalle dans "La vengeance d'une femme" sous l'égide de Jacques Doillon, quitte Daniel Auteuil dans "La séparation" puis retrouve Benoît Jacquot qui la fait tourner coup sur coup dans "Pas de scandale" et "La fausse suivante".


Stakhanoviste des tournages depuis quelques années, elle a enchaîné "La vie moderne", où elle campait une sorte d'Emma Bovary moderne, "Saint-Cyr", dans lequel elle incarne Madame de Maintenon, "La comédie de L'innocence" (ex-Fils de deux mères), un drame intimiste sous la direction de Raoul Ruiz, "Les destinées sentimentales", épopée costumée signée Olivier Assayas où elle était l'épouse délaissée du personnage joué par Charles Berling. Sèche et étrange PDG dans "Merci pour le chocolat", tourné sous la direction de Claude Chabrol avec lequel elle a déjà fait six films, elle est ensuite l'héroïne sulfureuse du nouveau film de Michael Haneke, "La pianiste", où elle incarnait une névrosée en quête de sensations que l'amour “ordinaire” ne peut lui offrir. Un rôle hallucinant pour un film qui fait logiquement scandale à Cannes et qui lui vaut le Prix d'interprétation décerné à l'unanimité du jury.
Isabelle Huppert

L'unanimité, l'actrice la fait aussi en gorgonne frigide et langue de vipère, l'une des "8 femmes" outrancières et magnifiées par un François Ozon très joueur où elle se livre à un inénarrable numéro de transformation, à la fois physique et scénique.

Isabelle Huppert
Après sa nouvelle métamorphose dans "La vie promise" en prostituée et mère indigne, elle retrouve deux cinéastes qui l'ont déjà précipitée dans les abîmes de la folie Werner Shroeter avec "Deux" et Michael Haneke avec "Le temps des loups". L'exigence et la passion du renouvellement sont plus que jamais au cœur de son parcours, lorsqu'elle accepte d'être "Ma mère", celle que George Bataille a dépeinte abruptement et à laquelle Christophe Honoré fait un sort cinématographique: libre et monstrueuse, indépendante et castratrice. Le public préfère lui faire un triomphe dans le registre de la comédie, celui des "Sœurs fâchées", où elle campe une bourgeoise délaissée par son mari François Berléand, malheureuse, frigide et envieuse du succès de sa sœur, une provinciale faussement naïve jouée par Catherine Frot.


Après un nouvel essai américain non transformé en dépit d'une distribution de luxe "J'adore Huckabees", la comédienne retrouve Pascal Greggory, trois ans après "La vie promise", et découvre l'univers de Patrice Chéreau en incarnant le rôle titre de "Gabrielle", avant de présenter "L'ivresse du pouvoir" sous la direction de son complice Claude Chabrol, où elle incarne une juge aux prises avec une affaire politico-économique de très grande envergure. Les facettes de son talent protéiforme n'ont pas fini de nous séduire...Isabelle Huppert

Isabelle Huppert
C’est aussi le sujet de "In America", le film de Jerzy Skolimowski adapté du roman de son amie Susan Sontag pour lequel elle s'est battue sans qu'il n'aboutisse et qu'elle voulait produire avec la société qu’elle a fondée aux côtés de son mari, le metteur en scène Ronald Chammah (Les Films du Camélia), société qui lui a permis de produire certains films dont elle tient le haut de l'affiche ("La Vie moderne" de Laurence Ferreira-Barbosa, "La Comédie de l'innocence" de Raoul Ruiz, "Ma mère" de Christophe Honoré) et même d'acheter les droits de "Wanda" de Barbara Loden, actrice et cinéaste qui fut l'une des épouses d'Elia Kazan, disparue prématurément d'un cancer en 1980. Grâce à son acharnement, cet unique film d'une artiste d'exception put ressortir en salles en 2003. En 2001, elle enregistre un disque en hommage à Madame Deshoulières en compagnie de Jean-Louis Murat.


En 2005, une exposition, « La Femme aux portraits », montrée d'abord à New York, puis à Paris au Couvent des Cordelières et en Europe, a révélé sa passion pour la photographie qui l'a poussée, depuis une trentaine d'années, à solliciter des portraits auprès des plus grands photographes (de Boubat et Cartier-Bresson à Hiroshi Sugimoto et Ange Leccia, en passant par Jacques Henr Lartigue, Richard Avedon, Robert Doisneau, Helmut Newton ou Nan Goldin…). Cette même année, elle triomphe au théâtre dans "Hedda Gabler" d'Henrik Ibsen, mis en scène par Eric Lacascade et reçoit un Lion Spécial d'Interprétation à la Mostra de Venise pour l'ensemble de sa carrière. Isabelle Huppert


Elle est sollicitée ensuite par le Moma à New York qui lui consacre une large rétrospective, saluant son grand apport à l'art contemporain en général et à l'art dramatique en particulier. Pour l'évènement, elle donne une représentation exceptionnelle de la pièce de Sarah Kane: "4.48 Psychose", interprétée trois ans plus tôt, sous la direction de Claude Régy, aux Bouffes du Nord. Au début 2006, c'est au tour de la Cinémathèque Française, fraichement rouverte à Bercy, de la mettre à l'honneur; occasion qui lui a permis d'aller à la rencontre des spectateurs, leur offrant un large choix de projections, de discussions dont une avec son pygmalion Claude Chabrol et de lectures publiques d'auteurs tels que Maurice Blanchot et Françoise Sagan.


En 2008, elle remonte sur les planches deux ans après avoir interprété "la Marquise de Merteuil" dans la pièce d'Heiner Müller, "Quartet" mise en scène par Bob Wilson, pour interpréter une comédie grinçante sur la bourgeoisie écrite et dirigée par Yasmina Reza au Théâtre Antoine: "Le Dieu du carnage". En octobre 2008, elle campe avec Olivier Gourmet un couple au bord de la crise de nerf, isolé par le passage de l'autoroute au fond de leur jardin dans "Home" le premier film d'Ursula Meier. Après avoir été deux fois lauréate, jurée et maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes, elle en préside en mai 2009 le jury de la 62e édition. Depuis le 1er janvier 2009, elle est officier de la Légion d'honneur






Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)






Isabelle Huppert

FILMOGRAPHIE

Actrice Cinéma
- 1972 Faustine et le bel été de Nina Companeez
- 1972 La fuite de Marc Valiaga (court métrage)
- 1972 César et Rosalie de Claude Sautet
- 1972 Le Bar de la fourche de Alain Levent
- 1974 Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun
- 1974 Aloïse de Liliane de Kermadec
- 1974 Les Valseuses de Bertrand Blier
- 1974 L'Ampélopède de Rachel Weinberg
- 1974 Rosebud d'Otto Preminger
- 1974 Les Glissements progressifs du plaisir d'Alain Robbe-Grillet
- 1975 Dupont Lajoie de Yves Boisset
- 1975 Le Juge et l’Assassin de Bertrand Tavernier
- 1975 Je suis Pierre Rivière de Christine Lipinska
- 1975 Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun Isabelle Huppert
- 1975 Le Petit Marcel de Jacques Fansten
- 1975 Le Grand Délire "Die grosse ekstase" de Denis Berry
- 1976 Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli
- 1976 La Dentellière de Claude Goretta
- 1977 La belle Emmerdeuse de Roger Coggio
- 1977 Les Indiens sont encore loin de Patricia Moraz
- 1977 Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier
Isabelle Huppert- 1978 Violette Nozière de Claude Chabrol
- 1978 Retour à la bien-aimée de Jean-François Adam
- 1979 Les Sœurs Brontë d' André Téchiné
- 1979 Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard
- 1980 La Dame aux camélias, "La storia vera della signora delle camelie" de Mauro Bolognini et Pasquale Festa Campanile
- 1980 Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot
- 1980 Loulou de Maurice Pialat
- 1980 La Porte du paradis "Heaven's gate" de Michael Cimino
- 1980 Les Héritières "Orokseg" de Marta Meszaros
- 1981 Eaux profondes de Michel Deville
- 1981 Coup de torchon de Bertrand Tavernier
- 1982 La Truite de Joseph Losey Isabelle Huppert
- 1982 Coup de foudre (Entre nous) de Diane Kurys
- 1982 Passion de Jean-Luc Godard
- 1983 La Femme de mon pote de Bertrand Blier
- 1983 L’Histoire de Piera "Storia di Piera" de Marco Ferreri
- 1984 La Garce de Christine Pascal
- 1984 Sac de nœuds de Josiane Balasko
- 1985 Signé Charlotte de Caroline Huppert
- 1985 Thierry Mugler- Documentaire - de Robert Réa- Elle même dans la séquence des "Invalides"
- 1986 Cactus de Paul Cox
- 1987 Milan noir de Ronald Chammah
- 1987 Faux témoin (The Bedroom Window) de Curtis Hanson
- 1988 Les Possédés de Andrzej Wajda
- 1988 Migrations "Seobe" d’Aleksander Petrovic
- 1988 Une affaire de femmes de Claude Chabrol
- 1990 La Vengeance d’une femme de Jacques Doillon
- 1990 Wind prints de David Witch
- 1991 Malina de Werner Schroeter
- 1991 Madame Bovary de Claude Chabrol
- 1991 Contre l’oubli de Francis Girod
- 1992 Après l’amour de Diane Kurys
- 1993 Amateur "Amateur", de Hal Hartley
- 1994 L’Inondation "Navodneniye" de Igor Minaiev
-Isabelle Huppert 1994 La Séparation de Christian Vincent
- 1994 La Cérémonie de Claude Chabrol
- 1995 Lumière et Compagnie de Lasse Hallström et Abbas Kiarostami -
- 1996 Poussières d'amour "Abfallprodukte der liebe" de Werner Schroeter
- 1996 Les Palmes de M. Schutz de Claude Pinoteau
- 1996 Les Affinités électives "Le affinita elettive" de Paolo Taviani et Vittorio Taviani
- 1997 Rien ne va plus de Claude Chabrol
- 1997 L’École de la chair de Benoît Jacquot
- 1998 Pas de scandale de Benoît JacquotIsabelle Huppert
- 1999 La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa
- 1999 La Fausse suivante de Benoît Jacquot
- 1999 Saint-Cyr de Patricia Mazuy
- 2000 Les Destinées sentimentales de Olivier Assayas
- 2000 Merci pour le chocolat de Claude Chabrol
- 2000 La Comédie de l’innocence de Raoul Ruiz
- 2000 La Pianiste de Michael Haneke
- 2000 Clara de Helma Sanders-Brahms
- 2001 8 Femmes de François Ozon
- 2001 La Vie promise de Olivier Dahan
- 2001 Deux de Werner Schroeter
- 2002 Le Temps du loup de Michael Haneke
- 2003 J’adore Huckabees "I heart Huckabees" de David O. Russell
- 2003 Ma mère de Christophe Honoré
- 200Isabelle Huppert3 Cartier-Bresson Biographie d'Un regard - Documentaire - de Heinz Butler
- 2004 Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère
- 2004 In America de Jerzy Skolimowski
- 2005 Gabrielle de Patrice Chéreau
- 2006 L’Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol
- 2006 Nue propriété de Joachim Lafosse
- 2007 L'Amour caché d'Alessandro Capone
- 2007 Médée Miracle de Tonino de Bernardi
- 2008 White Material de Claire Denis
- 2008 Home d'Ursula Meier
- 2009 Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh
- 2009 Les Médiateurs d'Alexandra Leclère
- 2009 Villa Amalia de Benoît Jacquot
- 2009 Des parents formidables de Jean-Marie Poiré
- Copacabana de Marc Fitoussi
- I'm Not A Fucking Princess (projet) de Eva Ionesco
- Une affaire de trahison (projet) de Olivier Assayas
Isabelle HuppertIsabelle Huppert
Télévision
- 1971 Le Prussien de Jean L'Hôte
- 1971 Les cent livres ( Série)
- 1971 Du côté de chez Swann - épisode de Les cent livres des hommes - de Alain Dhernault - Gilberte
- 1972 Figaro ci, Figaro là de Hervé Bromberger
- 1973 Histoire vraie de Claude Santelli
- 1973 Le Maître de pension de Marcel Moussy
- 1973 Le Drakkar de Jacques Pierre
- 1973 Vogue la galère de Raymond Rouleau
- 1974 Madame Baptiste de Claude Santelli
- 1974 Plaies et bosses de Yves-André Hubert
- 1977 On ne badine pas avec l'amour de Caroline Huppert
- 1978 Monsieur Saint-Saens "Il était un musicien" de Claude Chabrol
- 1996 Les Voyages de Gulliver de Charles Sturridge
- 2000 Médée de Jacques Lassalle
- 2008 Collection Empreintes Isabelle Huppert de Anne Andreu - production Cinétévé

Productrice
À travers sa société Les Films du Camélia :
- 1999 La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa
- 1999 Saint-Cyr de Patricia Mazuy
- 2000 La Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz
- 2007 Médée Miracle de Tonino de Bernardi
Isabelle Huppert
Comédienne Théâtre
- 1973 La Véritable Histoire de Jack l'éventreur, d'Elisabeth Huppert, mise en scène Caroline Huppert, Café-théâtre Le Sélénite
- 1974 L'avare de Molière tournée aux Etats-Unis
- 1974 Viendra-t-il un autre été ? de Jean-Jacques Varoujean, mise en scène Jacques Spiesser
- 1975 Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway, mise en scène Robert Hossein
- 1975 Voyage autour de ma marmite d’Eugène Labiche, mise en scène Caroline Huppert, Théâtre Essaïon
- 1977 On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset, mise en scène Caroline Huppert, Théâtre des Bouffes du Nord
- 1989 Un mois à la campagne d’Ivan Tourgueniev, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Edouard VII
- 1991 Mesure pour mesure de William Shakespeare, mise en scène Peter Zadek, Théâtre de l'Odéon
- 1992 Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, mise en scène Claude Régy Opéra Bastille
- 1993 Orlando d’après Virginia Woolf, mise en scène Bob Wilson, Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre de l'Odéon
- 1996 Mary Stuart de Friedrich Schiller, mise en scène Howard David, Royal National Theater de Londres
- 2000 Médée d’Euripide, mise en scène Jacques Lassalle, Festival d’Avignon
- 2002 4.48 Psychose de Sarah Kane, mise en scène Claude Régy, Théâtre des Bouffes du Nord
- 2003 Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, mise en scène Luís Miguel Cintra, Sao Carlos National Theater Lisbonne
- 2005 Hedda Gabler d’Henrik Ibsen, mise en scène d'Éric Lacascade, aux Ateliers Berthier Théâtre de l'Odéon
- 2006 Quartett, d’après Heiner Müller, mise en scène Bob Wilson, Théâtre de l'Odéon
- 2008 Le Dieu du carnage de Yasmina Reza, mise en scène de l'auteur, Théâtre Antoine

Musique
- 1985 chante sur la bande originale de "Signé Charlotte "de Caroline Huppert
- 1981 chante sur la bande originale de "Coup de torchon "de Bertrand Tavernier
- 2001 chante sur la bande originale de "La Vie promise "de Olivier Dahan
- 2001 elle enregistre un disque en hommage à Madame Deshoulières en compagnie de Jean-Louis Murat
- 2001 chante sur la bande originale de "8 Femmes" de François Ozon
- 2004 chante sur la bande originale de "Les Sœurs fâchées" d’Alexandra Leclère

Michael Haneke, Isabelle Huppert et Benoit Magimel Nominations et récompenses
- 1976 Nomination au César de la Meilleure actrice second rôle, pour "Aloïse"
- 1976 Prix Suzanne Bianchetti du Meilleur espoir féminin au pour "Le Juge et l'Assassin"
- 1978 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "La Dentellière"
- 1978 BAFTA de la meilleure révélation féminine, pour "La Dentellière"
- 1978 Meilleure actrice étrangère au David di Donatello du cinéma italien pour "La Dentellière"
- 1978 Prix d'interprétation féminine au festival international du film de Cannes pour "Violette Nozière "(ex æquo avec Jill Clayburgh pour Une femme libre)
- 1979 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "Violette Nozière"
- 1981 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "Loulou"
- 1982 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "Coup de torchon"
- 1988 Coupe Volpi Au Festival international du film de Venise pour la meilleure interprétation féminine pour "Une affaire de femmes "(ex æquo avec Shirley MacLaine pour Madame Sousatzka)
- 1989 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "Une affaire de femmes"
- 1989 Nomination au Molière de la comédienne pour "Un mois à la campagne"
- 1989 Golden Precolumbian Circle award au Festival du film de Bogota pour "une affaire de femme"
- 1991 Meilleure actrice au Lola du cinéma allemand pour "Malina"
- 1991 Prix d'interprétation féminine au festival de Moscou pour "Madame Bovary"
- 1994 Prix du Syndicat de la critique meilleure comédienne au Lola du cinéma allemand pour "Orlando"
- 1994 Nomination au Molière de la comédienne pour "Orlando"
- 1995 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "La Séparation"
- 1995 Coupe Volpi Au Festival international du film de Venise pour la meilleure interprétation féminine, ex æquo avec Sandrine Bonnaire, pour La Cérémonie
- 1995 Nomination au Molière de la comédienne pour "Orlando"
- 1996 César de la Meilleure actrice, pour "La Cérémonie"
- 1996 Prix Lumière de la critique internationale de la Meilleure actrice, pour "La Cérémoni"e
- 1999 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "L'École de la chair"
- 1999 Légion d'honneur
- 2000 Prix d’interprétation féminine au festival des films du monde de Montréal pour "Merci pour le chocolat"
- 2001 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "Saint-Cyr"
- 2001 Meilleure actrice au European Film Awards pour "La Pianiste"Michael Haneke, Isabelle Huppert et Benoir Magimel
- 2001 Nomination au Molière de la comédienne pour "Médée"
- 2001 Prix Lumière de la critique internationale de la Meilleure actrice, pour "Merci pour le chocolat"
- 2001 Prix d'interprétation féminine au festival international du film de Cannes à l'unanimité pour "La Pianiste"
- 2002 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "La Pianiste"
- 2002 Meilleure actrice au European Film Awards pour "8 Femmes"
- 2002 Diamond Awards au 59ème Taormina Film Festival en Italie
- 2002 Ours d’argent au festival international du film de Berlin pour l’ensemble des actrices de "8 femmes"
- 2003 Étoile d’or de la presse du cinéma français du premier rôle féminin, pour "8 Femmes" de François Ozon
- 2003 Meilleure actrice étrangère au David di Donatello du cinéma italien pour "La Pianiste"
- 2003 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "8 Femmes"
- 2005 Nomination au Molière de la comédienne pour "Hedda Gabler"
- 2005 Lion d’or spécial d’interprétation Au Festival international du film de Venise pour "Gabrielle"
- 2006 Prix Lumière de la critique internationale de la Meilleure actrice, pour "Gabrielle"
- 2006 Nomination au César de la Meilleure actrice, pour "Gabrielle"
- 2008 Prix Stanislavski au festival de Moscou pour l'ensemble de sa carrière d'actrice
- 2008 Bayard d'or d'honneur au festival international du film francophone de Namur pour l'ensemble de sa carrière
- 2008 Grand Prix spécial des Amériques pour sa « contribution à l'art cinématographique » au festival des films du monde de Montréal
- Prix d'interprétation féminine au festival de Mar Del Plata pour "home"
 

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