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| VINCENT ELBAZ |
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Comédien FrançaisNé à Paris le 3 février 1971, Vincent Elbaz a grandi à Chilly-Mazarin en banlieue parisienne, Il envisage d'abord être chanteur ou danseur avant de se décider pour la comédie. Il s'initie à la comédie en s'inscrivant au cours Florent et pratique le théâtre pendant deux ans. Il s'illustre dans "L'Ouest le vrai" de Sam Shepard, mis en scène par Jean-Yves Hadjadj. Après deux ans de travail sur cette pièce, Elbaz va de nouveau retâter de la planche sous la direction d'Antoine Scotto, dans "La plaisante aventure", de Carlo Goldoni, puis poursuit dans "Le Bouc" en 1993 de Rainer Werner Fassbinder et "Gueule de nuit" en 1995.
Son premier rôle sur grand écran lui est offert par Cédric Klapisch dans la fameuse chronique ado "Le péril jeune" avec les jeunes espoirs du cinéma français tels que Romain Duris, Hélène De Fougerolles et Elodie Bouchez 
Après deux apparitions dans "Le plus bel âge..." en 1995 et "Enfants de salaud" en 1996, il explose grâce à son rôle du vendeur Dov, flambeur et dragueur dans le sentier dans "La vérité si je mens !", qui obtiendra un énorme succès. Il poursuit dans la comédie populaire avec "Les randonneurs" de Philippe Harel, une rando-movie sur le GR 20 corse, qui lui apporte une nouvelle caution parmi le grand public et la profession, qui le nomine au César du Meilleur espoir masculin.
Malgré une carrière ciné qui prend de l'ampleur, il ne délaisse par pour autant le théâtre. Il joue successivement dans "Le bouc", "Courteline + Feydeau = la tête de Toto", et il effectue une tournée d'un an avec la compagnie de théâtre de rue Moctezuma.
On le voit également à la télévision dans deux films "Le juge est une femme : le secret de Marion", et "Gueule de nuit": Il revient au cinéma en inspecteur de police peroxydé dans "Quasimodo d'El Paris" de Patrick Timsit, puis en détective dans "Le sourire du clown" d'Éric Besnard, fêtard invétéré dans "Peut-être" de Cédric Klapisch, amant 70's dans "La parenthèse enchantée" de Michel Spinosa ou junkie en totale déchéance, paré pour la rédemption dans "Un pur moment de rock'n roll" de Manuel Boursinhac en 1999.
En 2001 il est l'ami-amant de Safrane, la fille propre sur elle de Eddie dans le remake français de "Absolument fabuleux", ou il fait la connaissance de celle qui partagera sa vie pendant les 3 ans suivants Mairie Gillain. Il incarne un jeune premier romantique qui cherche à sortir Laetitia Casta du caniveau dans "Rue des plaisirs". Il est ensuite Invité à danser dans la ronde de stars (Bouquet, Gainsbourg, Dutronc, Rampling...) d'"Embrassez qui vous voulez" de Michel Blanc en jeune dragueur arrogant.
Après son apparition dans "Un monde presque paisible" de Michel Deville, il retrouve une fois de plus Cédric Klapisch pour "Ni pour ni contre, bien au contraire", où il tourne auprès de sa belle Marie Gillain. Il y est un gangster obsédé par l'argent (presque) facile et le luxe qu'il procure, qui va tenter un dernier gros coup pour se mettre définitivement à l'abri du besoin, entraînant dans sa course une jeune reporter que rien de disposait à connaître ce destin d'aventurière.
Après un petit break de trois ans il rejoint la distribution de "Dans tes rêves" avant de tenir le rôle principal de la comédie "Ma vie en l'air" de Rémi Bezançon où il campe un instructeur sur simulateur de vol ayant la phobie de l'avion, puis il incarne un prince mystérieux Galitch dans "Le parfum de la dame en noir" de Denis Podalydès.
Remarquable en jeune père de famille irresponsable dans "Tel père, telle fille" en 2007, il continue à trimballer sa cool attitude à l'écran, que ce soit à la tête du "Dernier gang" ou au sein des "Randonneurs" qu'il retrouve pour de nouvelles aventures à Saint-Tropez.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
FILMOGRAPHIE- 1994 Le Péril jeune de Cédric Klapisch
- 1995 Le Plus bel âge... de Didier Haudepin
- 1996 Enfants de salaud de Tonie Marshall
- 1996 Je m'appelle Régine de Pierre Aknine (TV)
- 1997 Just Do It de Frédéric Chèze et Denis Thybaud (court-métrage)
- 1997 Les Randonneurs de Philippe Harel
- 1997 La Vérité si je mens ! de Thomas Gilou
- 1997 Petits Désordres amoureux d'Olivier Péray
- 1998 (G)rève party de Fabien Onteniente
- 1999 Suzy vend des sushis de Delphine Quentin (court-métrage)
- 1999 Quasimodo d'El Paris de Patrick Timsit
- 1999 Le Sourire du clown d'Éric Besnard
- 1999 Peut-être de Cédric Klapisch
- 1999 Un pur moment de rock'n roll de Manuel Boursinhac
- 2000 J'peux pas dormir... de Guillaume Canet (court-métrage)
- 2000 Nag la bombe de Jean-Louis Milesi
- 2000 Mémoire morte de Jean-Jacques Dumonceau (court-métrage)
- 2000 La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa
- 2001 Absolument fabuleux de Gabriel Aghion
- 2002 Rue des plaisirs de Patrice Leconte
- 2002 Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc
- 2002 Un monde presque paisible de Michel Deville
- 2003 Ni pour ni contre (bien au contraire) de Cédric Klapisch
- 2005 D'Artagnan et les trois mousquetaires de Pierre Aknine
- 2005 Test de Didier Rouget (court-métrage)
- 2005 Dans tes rêves de Denis Thybaud
- 2005 Ma vie en l'air de Rémi Bezançon
- 2005 Le Parfum de la dame en noir de Bruno Podalydès
- 2007 Tel père telle fille de Olivier de Plas
- 2007 Les Buttes Chaumont de Ariel Zeitoun
- 2007 J'aurais voulu être un danseur de Alain Berliner
- 2007 Le Dernier Gang de Ariel Zeitoun
- 2008 Les Randonneurs à Saint-Tropez de Philippe Harel
- 2008 Bancs publics de Bruno de Podalydes
Théâtre
- 1990-1992 L'Ouest le vrai de Sam Shepard, mise en scène de Jean-Yves Hadjadj (Théâtre Ecole d'Anjou)
- 1992 La plaisante aventure de Carlo Goldoni, mise en scène d'Antoine Scotto, Festival de la Jeunesse
- 1994 Le Bouc de Rainer Werner Fassbinder, mise en scène d'Antoine Scotto (Théâtre Mathis)
- 1994 Tournée de théâtre de nuit (Compagnie Moctezuma Création Collective)
- 1995 Gueule de nuit, mise en scène Pierre Aknine
- 1995 Courteline + Feydeau = La Tête à Toto, mise en scène Denise Chekroune
- 2002 Hysteria de Terry Johnson, mise en scène de John Malkovich, au Théâtre Marigny
- 2007 Good Canary de Zach Helm, mise en scène de John Malkovich
Récompenses
- 1998 Prix Jean Gabin
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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