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ALEXANDRE ARCADY |
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Réalisateur, Acteur, Producteur, Producteur exécutif, Scénariste, Dialoguiste françaisNé le 17 Mars 1947 à Alger, Alexandre Arcady a consacré toute sa vie au théâtre et au cinéma. Il quitte l'Algérie à l'age de quinze ans. Il débute en 1968 une carrière de comédien et d'assistant à la direction de plateau au Théâtre de la Ville, à Paris. Il devient rapidement auteur et metteur en scène. Il débute comme acteur dans "Avoir vingt ans dans les Aurès", de René Vautier. De 1972 à 1975, il dirige le théâtre Jean Vilar à Suresnes. Son expérience de metteur en scène le mène à la réalisation de téléfilms et d'émissions comme Fenêtre sur... . Il travaille pour les chaînes de télévision Antenne 2 et FR3 à partir de 1974.
En 1977, Alexandre Arcady crée avec sa femme Diane Kurys une société de production, Alexandre Films. Il coproduit le premier film de son associée, "Diabolo menthe", et deux ans plus tard, "Cocktail molotov." Sa rencontre avec Roger Hanin va être le tournant de sa carrière en devenant le chef de file de ses acteurs. Il se lance dans la réalisation de son premier long métrage "Le coup de sirocco". un portrait doux-amer de la petite bourgeoisie pied-noir à l'époque des rapatriements, il réalisera ensuite deux autres films sur ce thème, qui formeront une trilogie à succès. C'est ainsi qu'en 1982 sort "Le grand pardon", un hit commercial le propulse sur le devant de la scène, et la suite, "Le grand pardon II", tournée aux Etats-Unis, verra le jour en 1992, mais ne connaîtra pas le même succès.
Entre temps, il tourne une fresque, "Le grand carnaval", pour lequel il bénéficie d'un budget suffisamment élevé pour reconstituer le débarquement américain de novembre 1942 en Afrique du Nord. Puis il se lance dans une comédie policière, "Hold-up", réalisée pour Jean-Paul Belmondo, avec des appels à la tolérance et à la fraternité à travers un polar. Avec "L'union sacrée" en 1988, il renoue avec le succès. Face au fondamentalisme islamiste, il propose le respect et la tolérance, face au fondamentalisme islamiste, il propose le respect et la tolérance. EN 1990 il délivre encore des messages de fraternité dans "Pour Sacha" dans lesquels il retrouve Richard Berry, un des acteurs récurrents de son univers.
En réalisateur/producteur/scénariste, il est très attaché aux thèmes du racisme et de l'antisémitisme, comme pour "K" en 1997, son dixième film en tant que réalisateur, un polar nerveux qui tranche avec le reste de sa FILMOGRAPHIE. En 1999 il revient au cinéma plus intimiste avec "Là-bas... mon pays", dans lequel le personnage joué par Antoine de Caunes recouvre ses racines en Algérie. Avec "Entre chiens et loups", il signe ensuite la rencontre et le parcours de deux mercenaires désespérés, interprétés par Richard Berry et Saïd Taghmaoui.
Il revient ensuite à la légèreté et à la comédie familiale avec "Mariage Mixte" où comment prendre sur soi lorsqu'on est un papa juif pied noir et que fille veut à toute force convoler avec un sans le sou... En 2007 il rencontre le public lors d'un hommage que lui rend le Festival Internatioonal Des Prix du Public. En 2008 il continu dans la comédie "tu peux garder un secret?" avec Pierre Arditi et juliette Arnaud, une histoire de rumeur qui fait le tour d'une société.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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