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LUC JACQUET |
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Réalisateur et Chef opérateur français.
Né le 5 décembre 1967 à Bourg-en-Bresse, Luc Jacquet passe sa jeunesse dans la partie jurassienne de l'Ain. C'est dans cet environnement que naît progressivement sa passion pour la nature. C'est aussi dans ce cadre qu'il s'habitue au froid et à la neige. Il étudie à l'Université Lyon I, où il obtient une maîtrise de biologie animale en 1991 (plus précisément de biologie des organismes et des populations), puis à l'université de Grenoble où il passe un DEA en gestion des milieux naturels montagnards en 1993. Il se destine alors à un avenir de chercheur en comportement animal. Il effectue de nombreux stages de terrain, travaillant notamment sur l'écologie aquatique, sur l'ornithologie ou encore sur une population de marmottes dans le massif de la Vanoise.

C'est dans le cadre de ses études lyonnaises qu'il répond en 1992 à une annonce cherchant quelqu'un pour aller en Antarctique étudier des manchots empereurs. Ce sont alors ses premiers contacts avec ce continent et ces animaux. C'est aussi pour lui l'occasion de faire une formation sur le 35 mm alors qu'il n'avait jamais utilisé une caméra. Lors de cette mission ornithologique du CNRS, on lui confie ainsi le rôle de caméraman auprès du réalisateur suisse Hans-Ulrich Schlumpf pour le film documentaire "Le Congrès des pingouins". Suite à cette expérience, il décide de se consacrer aux films documentaires, se rendant compte que cela l'intéresse plus que la recherche.
Il travaille ainsi sur plusieurs documentaires, essentiellement animaliers et généralement en Antarctique ou dans les îles australes, en tant que chef opérateur. Il réalise ensuite ses propres documentaires, dont "Le Léopard de mer : la part de l'ogre" en 1999 et "Des manchots et des hommes" en 2004, tous deux primés dans plusieurs festivals. Au début des années 2000, il commence à développer son projet de long métrage cinématographique qui deviendra réalité lors de la sortie en 2005 de "La Marche de l'empereur". Ce film connaît un succès mondial et reçoit de nombreuses récompenses, notamment l'Oscar du meilleur film documentaire, le 5 mars 2006, lors de la 78e cérémonie des Oscars à Hollywood.

En 2007, il sort son deuxième long métrage au cinéma, "Le Renard et l'Enfant", une fiction largement tournée sur le plateau de Retord, dans la région naturelle et historique du Bugey, dans l'Ain. Le film raconte l’histoire d’amitié sauvage qui nait entre une petite fille rousse et un renard dans les montagnes de l’Ain. L'histoire se base en partie sur un de ses souvenirs d'enfance : sa rencontre avec un renard.
En 2010, il fonde l'association Wild-Touch, avec la volonté de donner une utilité concrète à sa notoriété internationale. C'est dans le cadre de Wild-Touch qu'il commence, en août 2010, aux côtés du botaniste Francis Hallé, à tourner son nouveau projet, "Il était une forêt", un documentaire sur les forêts primaires. En parallèle, il réfléchit aussi depuis 2008, aux côtés de Guillaume Laurant et François Royet, à un scénario de fiction en 3D sur l'art préhistorique, provisoirement intitulé "La Fresque", projet que la société de production Bonne Pioche annonce en phase de développement jusqu'en 2012 avant de le retirer de sa liste de projets.
En 2011, il s'engage aussi dans la création de Lumières Numériques, une société de restauration et de postproduction cinématographique, basée à Villeurbanne. Toujours en 2011, il est président du jury du 8e Festival international du film documentaire océanien. En 2012, il est commissaire de l'exposition "Animal" pour la galerie Alice Mogabgab à Beyrouth. En avril 2013, il participe à un débat de l'Université de la Terre à la Maison de l'UNESCO sur le thème "Les artistes : éclaireurs du monde de demain".
Son troisième long métrage cinématographique, "Il était une forêt", en collaboration avec le botaniste Francis Hallé, il obtient une nomination au César du meilleur film documentaire en 2014. Il préside ensuite le jury de l'édition 2014 du Festival international du film Aventure et Découverte de Val-d'Isère. La même année, il réalise un court métrage, "La Course à la vie (ou The Race for Life)", pour la promotion de la vaccination des enfants, dans le cadre du projet "The Art of Saving a Life" mené par la fondation Bill-et-Melinda-Gates.
En mars 2015, le Festival du cinéma d'environnement de Washington organise une rétrospective de ses films ; il vient alors présenter ses trois premiers longs métrages cinématographiques ainsi que les premières images de son quatrième, alors en cours de production. Ce nouveau documentaire, "La Glace et le Ciel", retrace la vie et le travail du climatologue Claude Lorius. Il est présenté pour la première fois en clôture du Festival de Cannes 2015.
Il crée, avec notamment les photographes Vincent Munier et Laurent Ballesta, l'exposition "Antarctica", présentée au Musée des Confluences à Lyon du 26 avril 2016 au 16 avril 2017. En février 2017, il sort un nouveau film sur les manchots, "L'Empereur", parfois présenté comme une suite de "La Marche de l'empereur".

Dans une lettre ouverte à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, il appelle en octobre 2018 à la création d'un sanctuaire marin en Antarctique. Fin 2018, il collabore avec la marque de luxe Loro Piana et réalise "Cashmere: the Origin of a Secret", un court métrage documentaire sur le cachemire . Cette œuvre est le premier chapitre d'une trilogie consacrée au savoir-faire et à la politique de la maison italienne.
En 2020, Luc Jacquet crée sa société de production Icebreaker, basée à Monaco. Cette société de production est destinée à produire et financer des projets artistiques qui sensibilisent autour des enjeux environnementaux. Les projets d'Icebreaker s'orientent autour de quatre thèmes : les îles Galápagos, la Sibérie, la grotte de Lascaux et le corail.
Il travaille ainsi sur plusieurs documentaires, essentiellement animaliers et généralement en Antarctique ou dans les îles australes, en tant que chef opérateur. Il réalise ensuite ses propres documentaires, dont "Le Léopard de mer : la part de l'ogre" en 1999 et "Des manchots et des hommes" en 2004, tous deux primés dans plusieurs festivals. Au début des années 2000, il commence à développer son projet de long métrage cinématographique qui deviendra réalité lors de la sortie en 2005 de "La Marche de l'empereur". Ce film connaît un succès mondial et reçoit de nombreuses récompenses, notamment l'Oscar du meilleur film documentaire, le 5 mars 2006, lors de la 78e cérémonie des Oscars à Hollywood.

En 2007, il sort son deuxième long métrage au cinéma, "Le Renard et l'Enfant", une fiction largement tournée sur le plateau de Retord, dans la région naturelle et historique du Bugey, dans l'Ain. Le film raconte l’histoire d’amitié sauvage qui nait entre une petite fille rousse et un renard dans les montagnes de l’Ain. L'histoire se base en partie sur un de ses souvenirs d'enfance : sa rencontre avec un renard.
En 2010, il fonde l'association Wild-Touch, avec la volonté de donner une utilité concrète à sa notoriété internationale. C'est dans le cadre de Wild-Touch qu'il commence, en août 2010, aux côtés du botaniste Francis Hallé, à tourner son nouveau projet, "Il était une forêt", un documentaire sur les forêts primaires. En parallèle, il réfléchit aussi depuis 2008, aux côtés de Guillaume Laurant et François Royet, à un scénario de fiction en 3D sur l'art préhistorique, provisoirement intitulé "La Fresque", projet que la société de production Bonne Pioche annonce en phase de développement jusqu'en 2012 avant de le retirer de sa liste de projets.
En 2011, il s'engage aussi dans la création de Lumières Numériques, une société de restauration et de postproduction cinématographique, basée à Villeurbanne. Toujours en 2011, il est président du jury du 8e Festival international du film documentaire océanien. En 2012, il est commissaire de l'exposition "Animal" pour la galerie Alice Mogabgab à Beyrouth. En avril 2013, il participe à un débat de l'Université de la Terre à la Maison de l'UNESCO sur le thème "Les artistes : éclaireurs du monde de demain".

En mars 2015, le Festival du cinéma d'environnement de Washington organise une rétrospective de ses films ; il vient alors présenter ses trois premiers longs métrages cinématographiques ainsi que les premières images de son quatrième, alors en cours de production. Ce nouveau documentaire, "La Glace et le Ciel", retrace la vie et le travail du climatologue Claude Lorius. Il est présenté pour la première fois en clôture du Festival de Cannes 2015.
Il crée, avec notamment les photographes Vincent Munier et Laurent Ballesta, l'exposition "Antarctica", présentée au Musée des Confluences à Lyon du 26 avril 2016 au 16 avril 2017. En février 2017, il sort un nouveau film sur les manchots, "L'Empereur", parfois présenté comme une suite de "La Marche de l'empereur".

Dans une lettre ouverte à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, il appelle en octobre 2018 à la création d'un sanctuaire marin en Antarctique. Fin 2018, il collabore avec la marque de luxe Loro Piana et réalise "Cashmere: the Origin of a Secret", un court métrage documentaire sur le cachemire . Cette œuvre est le premier chapitre d'une trilogie consacrée au savoir-faire et à la politique de la maison italienne.
En 2020, Luc Jacquet crée sa société de production Icebreaker, basée à Monaco. Cette société de production est destinée à produire et financer des projets artistiques qui sensibilisent autour des enjeux environnementaux. Les projets d'Icebreaker s'orientent autour de quatre thèmes : les îles Galápagos, la Sibérie, la grotte de Lascaux et le corail.
En 2025, il préside le jury de la compétition immersive lors du 78ème festival international du film de Cannes.


Photos: Thierry Vaslot (Cine-zooms / A.C.R.)
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