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KHALIL JOREIGE

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KHALIL JOREIGE
Sa filmographie
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Khalil JoreigePlasticien et cinéaste libanais

Né le 25 septembre 1969, Khalil Joreige grandit dans un petit village où Joana Hadjithomas est sa voisine. Enfants, ils se croisent, mais ne s’apprécient pas. En 1989, il vit à Paris avec ses parents lorsque Joana Hadjithomas décide de passer ses vacances dans la capitale française. Le séjour de la jeune fille est prolongé par la guerre civile qui secoue le Pays du Cèdre. Elle s’inscrit à l’Université de Nanterre où elle entame des études littéraires, tandis qu’il y suit des cours de philosophie.
Partageant la même passion pour l’écriture et la photographie, ils ne se tournent que plus tard vers la réalisation. Dès 1990, ils commencent à photographier Beyrouth et immortalisent les vestiges urbains de la guerre. Ils présentent une première exposition intitulée "Beyrouth, fictions urbaines" en 1997 à l’Institut du monde arabe de Paris, avant d’en mettre en place une seconde sous le titre "Wonder Beyrouth".
Alante Kavaite, Valeska Grisebach, Bertrand Bonello, Khalil Joreige, Ariane Labed
C’est en 1996 qu’ils réalisent leur court-métrage : "Fautes d’identités". Et il ne faut attendre que trois ans pour que sorte leur premier long métrage, "Autour de la maison rose", une comédie dramatique réunissant Joseph Bou Nassar, Mireille Safa et Maurice Maalouf autour d’un récit qui a pour cadre le Beyrouth d’après-guerre. Ils réalisent également deux documentaires : "Khiam" en 2000, du nom d’une prison située dans le sud du Liban, et "Le film perdu" en 2003 où ils recherchent l’unique copie d’Autour de la maison rose perdue sur la route du Yémen.

Cette même année, ils retournent à la fiction avec "Cendres", un nouveau court-métrage de vingt-six minutes mettant en scène l’acteur Rabih Mroué. Parallèlement à son parcours de cinéaste, il enseigne l’esthétique et la philosophie de l’image à l’Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques de l’Université Saint Joseph à Beyrouth. En 2006, avec "A perfect day", le couple de réalisateurs signe son deuxième long-métrage de fiction. Ziad Saad, Julia Kassar et Alexandra Kahwagi en sont les principaux protagonistes. La même année, ils dévoilent "Open the Door, Please".

En 2008, ils se joignent au projet "Enfances", un ensemble de six courts-métrages qui plongent dans la jeunesse d’autant de grands cinéastes. Le duo est alors à l’origine du film consacré à Jacques Tati. Les cinq autres réalisations s’intéressent à Fritz Lang, Orson Welles, Jean Renoir, Alfred Hitchcock et Ingmar Bergman.

En 2008, dans le drame "Je veux voir", sélectionné dans la catégorie Un certain regard au 61e Festival de Cannes, ils mettent en scène Catherine Deneuve dans un road-movie qui l’entraîne dans les régions d’un Liban dévasté par la guerre de 2006, mais recélant encore des beautés inattendues.



Photos: Thierry Vaslot (CZ / A.C.R.)




 

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