Ciné-Zoom

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LE GRAND ALIBI

( 15 Votes )

affiche le grand alibiSortie : le 30 Avril 2008

VU - 2 Zooms

Film français réalisé par Pascal Bonitzer

D'après le roman de Agatha Christie "Le vallon" 

Avec Miou-Miou, Lambert Wilson...

Thriller - 1h33 -

Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur et avec Miou Miou et Lambert Wilson aux 12èmes Rencontres  Cinéma de Gérardmer 2008.

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le grand alibi 1

 Titre original : Le grand alibi

Distributeur : UGC

 

Musique originale de Alexei Aigui

 
 
 
Avec aussi : Valeria Bruni Tedeschi, Pierre Arditi, Anne Consigny, Mathieu Demy, Caterina Murino, Maurice Bénichou, Céline Sallette, Agathe Bonitzer, Emmanuelle Riva, Dany Brillant, Alain Libolt, Hélène Devynck, Helene Frappat...


 
le grand alibi 3
L'histoire : Un homme est mort... Assassiné chez un sénateur au cours d'un week-end de villégiature.
Sa femme est la coupable désignée. Elle a été arrêtée un revolver à la main à côté de la victime. Sans doute a-t-elle des raisons d'avoir voulu se venger de son mari volage.
Pourtant, les apparences peuvent être trompeuses. L'arme n'est pas celle du crime, et chaque invité devient un suspect potentiel. La maîtresse du mort, son amour de jeunesse humiliée, son rival. Et pourquoi pas le sénateur en personne, passionné par les armes à feu ?

Une affaire complexe à résoudre pour le lieutenant, surtout lorsqu'un deuxième meurtre la fait rebondir...

le grand alibi 4Notre avis : Agatha Christie est à la mode après les succès et les excellentes adaptations de Pascal Thomas, alors on  continue les adaptations des éditions du Masque. Mais là, c'est avec un peu moins de vigueur et d'enthousiasme, car le spectateur s'ennuie un peu, heureusement que la galerie de personnages et les comédiens sont nombreux. Ils tirent leur épingle du jeu, en donnant l'impression d'être livrés à eux-mêmes. Ce n'est pas une intrigue qui nous passionne et qui nous tient en haleine. Qu'en pense les admirateurs d'Agatha et du genre ? Dommage ! Gérard Chargé - 2 Zooms -


Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur et avec Miou Miou et Lambert Wilson aux 12èmes Rencontres  Cinéma de Gérardmer 2008.

Pascal Bonitzer : "C'est une adaptation très libre dans la seconde partie, une commande qui tombait très bien pour moi, car j'étais en saturation avec mes films précédents. J'avais envie de faire un film policier, car c'est un genre qui revient à la mode, surtout avec une intrigue criminelle à l'ancienne. J'ai toujours aimé ce genre et les énigmes criminelles à la Agatha Christie, que j'adore, avec ses personnages qui ont une face cachée. L'intrigue ne peut pas fonctionner sans la multiplicité des personnages. L'un ne va pas sans l'autre, c'est inséparable et c'était un défi pour moi. C'était une des grandes difficultés du scénario, je ne voulais pas me laisser enfermer dans les codes d'un genre, car les codes d'Agatha sont précis et contraignants, car il y a aussi des éléments de comédie que je voulais exploiter. Je voulais éviter le flash back à la fin, comme c'est coutume. Pour moi, il faut que cela se passe aujourd'hui et Agatha est un auteur qui s'y prête. J'ai recréé le microcosme d'une France bourgeoise de notables et de bobos, avec qui je peux avoir une certaine familiarité. C'est ce qui m'a motivé, car c'est un milieu et des personnages que je connais de l'intérieur."

Miou Miou : "J'adore Agatha Christie parce qu'il y a des morts tout de suite, mais là, parce que c'est Lambert (rire). J'aime bien le personnage que je joue, car il est logique à son monde, sincèrement enfantin. Dans le roman, elle était différente, j'ai apporté quelque chose de plus léger. Il ne faut pas déranger l'harmonie de ses week end de femme de sénateur, sinon elle est agacée. Elle forme avec son mari, un couple "normal" et légitime. C'est un film que j'estime bien équilibré."

Lambert Wilson : "Quand j'ai lu cette histoire, j'ai vu que le personnage que l'on me proposait était super, vrai, intéressé, un Don Juan qui ne provoque pas le bonheur. Il se dégoûte lui-même et il est écrasé sous les responsabilités sentimentales et professionnelles. J'aimais la lassitude de ce personnage à draguer les femmes de son entourage. Et j'aime la structure moderne de ce film. Dans une telle histoire, ce n'est pas la réponse qui m'importe, de savoir qui a tué, mais ce qui se passe dans le milieu."

Propos recueillis par Gérard Chargé. 

 

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