Ciné-Zoom

 

 

 

 

Titre original : La nuit du 12

Distributeur : Haut et Court

 

D'après le roman "18.3 Une année à la PJ" de Pauline Guéna (Ed. Denoël)

Musique originale Olivier Marguerit

Avec Bastien Bouillon, Johann Dionnet, Bouli Lanners, Anouk Grinberg, Mouna Soualem, Pauline Serieys, Sylvain Baumann, Alexandre Ionescu…

Site officiel : NC

L'histoire : Dans les couloirs de la Police Judiciaire, il se raconte que chaque enquêteur a un crime qui le hante. Un jour ou l’autre, il tombe sur une affaire qui lui fait plus mal que les autres, sans qu’il sache toujours pourquoi. Elle se met à lui tourner dans la tête jusqu’à l’obsession. Yohan vient d’être nommé chef de groupe à la Brigade Criminelle de Grenoble, c’est le meurtre de Clara. Pour son enquête Yohan fait équipe avec un dénommé Marceau…

 

Notre avis : Il est rare qu'au cinéma, on ne découvre pas l'assassin à la fin du film, ici c'est le cas. Nous pouvons le dévoiler, car c'est annoncé dès le début. En France de nombreux crimes ne sont pas élucidés, un créneau rarement exploité au cinéma... Ce qui permet au scénario, d'avoir de nombreux rebondissements quant aux supposés coupables qui se succèdent. Comme dans ses films précédents, Dominik Moll, maintient l'ambiance avec ici une atmosphère glauque au sein du commissariat... Comme pour  les policiers, l'affaire tourne en rond et montre le quotidien d'une brigade qui ne réussit pas à tous les coups à résoudre une enquête : très crédible ! Gilles Marchand, toujours aux commandes de la co-écriture depuis les débuts du réalisateur, montre une nouvelle fois son efficacité ! Un casting réussi dominé par Bastien Bouillon et Bouli Lanners qui nous impressionne. A signaler : la présence trop rare de Anouk Grinberg (aussi peintre et écrivain) au cinéma dans un rôle remarqué d'une juge d'instruction. Elle nous manquait sur le grand écran et cette année à Cannes, elle était présente avec deux films : dans L'INNOCENT de Louis Garrel et celui-ci de Dominik Moll. Nous la verrons en octobre 2022, dans le prochain film de Jean Becker : LES VOLETS VERTS. Le tout n'est pas aussi palpitant, qu'on l'aurait espéré, mais le film est de bonne facture et porte à réfléchir sur les actes féminicides... Gérard Chargé - 2 Zooms -

 

 

A la sortie de la première projection cannoise