Zoom Coup de Foudre
Sortie le 12 décembre 2012
VU - 4 Zooms
Film Américain
Réalisé par Benh Zeitlin, d'après la pièce de Lucy Alibar
Avec Quvenzhané Wallis…
Drame - 1h32 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview Vidéo au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 et au Festival International du Film de Cannes 2012.
Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie
Voir la Bande Annonce dans notre page
28ème SUNDANCE FILM FESTIVAL 2012
CAMERA D'OR et SÉLECTION OFFICIELLE A UN CERTAIN REGARD
65ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2012
PRIX RÉVÉLATION ET GRAND PRIX AU
38ème FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2012
PRIX SUTHERLAND DU MEILLEUR PREMIER FILM AU
56ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LONDRES 2012
Distributeur : ARP Sélection
Musique originale de Benh Zeitlin et Dan Romer
Pour aller plus loin, ne serait-ce que dans la mise en scène, le film marie deux tendances : l’image granuleuse donne un côté naturaliste tandis que les bêtes sauvages (les aurochs) représentent de façon métaphorique la vie, force créatrice et destructrice. L’image n’est pas nette car la terre ne l’est pas, tout est sale et sur le point de disparaître là où les aurochs, figures imagées, représentent le cycle qui va inexorablement s’éteindre. Il y a donc une très bonne utilisation de la grammaire cinématographique puisque l’on perçoit bien ce qui se passe dans la tête de Hushpuppy. Ses pensées prennent forme.
La caméra exprime des choses, la lumière et la musique tout autant. Cette dernière fait partie du tout, elle n’est pas là pour être là mais bien pour exprimer la conscience des personnages ; elle est représentative d’une ambiance, d’un lieu. La mélodie se fait tantôt calme et innocente, tantôt brute et forte selon l’humeur de la petite fille. A chaque fois elle envoûte et émeut. Il y a du jazz, un « beat » propre au sud de la Louisiane. La musique élève davantage le film.
Ceci ne serait pas possible sans l’importance que prend la nature, autre personnage, avec sa terre avalée petit à petit par l’eau, avec ses tempêtes, avec sa saleté qui nous renvoie à l’aspect primitif et originel de ce que nous sommes mais surtout sans cet attachement viscéral qu’a le peuple pour son lopin de terre. Que l’on trouve cela insensé ou non, on aimerait avoir leur courage et leur conviction. Ce qui est intéressant c’est que cette réflexion nous vient après. Le film est si beau que l’on s’imprègne de son univers et tout semble logique. Parfait ! Caroline Vincent (stagiaire Ciné Zooms de 22 ans) - 5 Zooms -
Photos : Thierry Vaslot (A.C.R.)
< Préc | Suivant > |
---|