Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Accueil DVD NE LE DIS A PERSONNE

NE LE DIS A PERSONNE

Sortie DVD le 27 Juin 2007

réalisé par Guillaume Canet
Suspense -
Avec François Cluzet, André Dussollier, Marie-Josée Croze, Nathalie Baye...

VU FOX PATHE EUROPA

Keep Case, 2 DVD, PAL, DVD Zone 2 -
Accord parental

Audio : Français Dolby Digital 2.0, Français DTS 5.1

Vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté scope 2.35, Format DVD-9,

Film en Couleurs - Sous-Titre : Anglais

Editeur : FOX PATHE EUROPA

 

Deux films en un, deux visions qui s'épousent pour le plaisir du spectateur : - Premier regard, le polar classique à suspense : Un soir, la lumière est bleutée sous le reflet d'une nuit où le temps joue avec les ombres. Margot et Alex, après un bon bain dans les eaux froides de l'étang, profitent de la clarté des étoiles et du bonheur qui passe. Puis un cri, un hurlement sauvage, le début d'une course avortée pour sauver sa bien-aimée et plus rien que le vide, le trou noir du coup sur la tête. Huit ans plus tard, Il tente d'oublier le drame dans son métier de pédiatre à l'hôpital. Il reçoit un message par le net. Une ombre dans une foule, une forme qui se précise, sa femme. Mais chut ! Ne le dis à personne. Que fait-elle sur ce film, alors que huit ans plus tôt un tueur en série a volé son dernier souffle de vie ? Alex n'a plus qu'une idée en tête, un, deux, trois, courir la rejoindre, l'étreindre. Plus il avance, plus il ouvre de portes entre lui et cette silhouette, plus le mal le rattrape. Accusation de meurtre, flics soupçonneux à ses trousses, cadavres, courses poursuites sur le périphérique et tout un ensemble de malheurs, lui gâchent la vie. Comme dans la comptine, il court, il court le furet. Il est passé par ici ! Il repassera par là ! Il y a bien un moment où tout s'arrête, où la poursuite se fige, pour le testament final, les aveux. - Deuxième regard, l'histoire d'amour à la « Tristan et Yseult » qui prend prétexte d'un meurtre pour démontrer combien il est profond. Margot et Alex s'aiment, cela ne fait aucun doute, leurs rires, leurs sourires, les gestes qui les lient et les enlacent comme autant de non-dits scellant leur union. Déjà tout petits, ils se prenaient par la main, échangeaient au bord de cet étang leur premier baiser. Couleurs de l'été qui, dans ces couchers de soleil chauds, et la senteur des magnolias, scellent deux cœurs d'enfants pour la vie. A l'image forte de cette allée de magnolias en fleurs aux couleurs vives qui s'achève sur un cœur gravé où, chaque année, ils viennent graver d'un bâton le temps de leur bonheur. Aussi, quand elle disparaît, morte, assassinée, Alex n'est plus qu'une ombre vide, un être dont il manquerait une partie. Un des personnages dira : « Il ne peut pas l'avoir tué, il l'aimait trop. » Pensez donc, huit ans plus tard, quand il reçoit un message lui disant en gros : « Je suis vivante mais ne le dis à personne », son cœur se remet à battre l'espoir, la vie de nouveau l'habite il est prêt à tout pour savoir.


Notre avis : Guillaume Canet réussit un bon film dans l'ensemble, excepté le dénouement final, à la Hercule Poirot, quand l'assassin dévoile toute l'intrigue, mais cela est une partie infime du film. Il a compris ce que cache cette histoire de meurtre assez commune. Une grande histoire d'amour. C'est d'ailleurs sur cette idée que l'auteur, emballé, a donné son accord pour les droits. Ainsi le film est un mélange de course poursuite d'un homme à la recherche de ce qui a tué sa femme et en filigrane une histoire d'amour romantique. D'ailleurs, le réalisateur adopte deux tons différents, jusque dans les couleurs qui sont chaudes et vives pour la passion et froides et urbaines pour la partie action, avec cette course poursuite sur le périphérique, géniale. Les acteurs, eux, sont bien campés dans leurs rôles, que ce soit François Cluzet, dont le talent reste encore à découvrir, toujours juste et au service du film. Marie-Josée Croze compose une Emma toute en douceur dont nous n'arrivons pas à savoir si elle est manipulée ou manipulatrice. François Berléand, en flic qui comprend vite que les vraies raisons sont ailleurs, est dans ses meilleurs jours. André Dussollier, comme d'habitude superbe, notamment dans une scène cruciale que je ne vous dévoilerai pas. Enfin une mention spéciale à Gilles Lellouche en petit frappe, étonnant, comme Rochefort en salaud de service, tout en finesse. Patrick Van Langhenhoven (3 zooms) - Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2007

 

Bonus :
- Making of (55')
- 20 scènes coupées commentées
- "J'peux pas dormir", court-métrage de Guillaume Canet
- Bêtisier
- Derniers plans des acteurs
- Bonus cachés

 

 

Recherche Google

Publicité